Argenteuil_2024_01_26

AGIR SANS LA PAPERASSE COLLECTIVITÉ

sérieusement hypothéqués à tous points de vue : habileté sociale, zéro, capacité profes- sionnelle, zéro, formation académique, zéro, estime de soi, zéro, stabilité émotionnelle ou financière, zéro, autonomie, zéro. Selon Robert Simard et Mélanie Collin, les nou- veaux co-directeurs du Carrefour JEunesse d’Argenteuil (voir encadré), il faut souvent plus que neuf mois d’efforts pour qu’un jeune atteigne la stabilité essentielle dans sa vie quotidienne. Cette stabilité tient en grande partie à l’estime de soi. Quand on vous répète pendant dix, douze ou quinze ans que vous ne valez pas grand chose, ce n’est pas en neuf mois qu’on vous redon- nera confiance en vous. Pour y arriver il doit impérativement se sentir en bien avec ses interlocuteurs du Carrefour, croire qu’ils sont là pour l’aider. Au bout des neuf mois, on peut parfois obtenir un prolongement de l’intervention, mais il y a le risque est grand de recevoir une étiquette de « résultat

non atteint ». Services Québec manifeste toutefois des dispositions favorables vis-à- vis des vœux de Carrefour JEunesse. Les interventions sont d’autant plus difficiles qu’une forte proportion (87%) des jeunes qui fréquentent le Carrefour JEunesse d’Argenteuil n’ont pas terminé le secondaire 5, ce qui constitue un net handicap lorsqu’on cherche un emploi. Le Centre de formation générale pour adultes (CFGA), le Parallèle, a mis sur pied une classe alternative intitulée S’Cool qui offre un enseignement person- nalisé et un encadrement sur mesure pour des jeunes qui éprouvent des difficultés d’apprentissage particulières. Le Réseau des carrefours jeunesse-em- ploi du Québec (RCJEQ) a entamé des dis- cussions avec le gouvernement du Québec pour moderniser les CJE, discussions qui jusqu’à présent se sont révélées positives. Au point que, à Lachute, on utilise déjà le nouveau nom : Carrefour JEunesse.

Mélanie Colline et Robert Simard, co-directeurs du Carrefour Jeunesse Emploi. (François Jobin)

FRANÇOIS JOBIN frs.jobin@vl.videotron.ca

Avec les années, les Carrefours Jeunesse ont vu leurs sources de financement émar- ger aux budgets de plusieurs ministères. De Services Québec qui, à l’origine, tenait les cordons de la bourse, certains budgets sont passés au Secrétariat à la jeunesse du Québec alors que d’autres relevaient du ministère de l’Emploi et de la Solida- rité sociale et/ou du ministère de la Main d’œuvre. Sans parler des caisses Desjardins qui commanditent le projet Mes finances, mon choix. Autant de partenaires qui exigent de remplir des demandes de subvention suivies d’une reddition de compte à la fin d’un projet. C’est dire qu’une grande partie du travail ne se fait pas sur le terrain, mais bien dans le bureau, devant un tableau Excel. Un autre aspect des choses préoccupe les animateurs des Carrefours Jeunesse : le temps dont on dispose pour obtenir des résultats. La bureaucratie l’évalue à neuf mois. Du côté des Carrefours Jeunesse, on dit : « Ça dépend. » Ça dépend de l’état du jeune lorsqu’il est pris en charge. On n’a pas idée de la détresse qui habite certains jeunes. Souvent sans domicile fixe (ils habitent de manière épisodique tantôt chez un de leurs parents, tantôt chez un copain dont ils occupent le divan-lit), ils sont

Un souffle nouveau balaie le Carrefour Jeunesse/emploi (CJE) de Lachute. Un souffle qui pourrait bien emporter le mot « emploi » si le gouvernement adopte les propositions faites par l’ensemble des 112 CJE dans les 17 régions de la province. Essentiellement, les CJE veulent se transformer en CJE, c’est-à-dire en Carrefour JEunesse. L’objectif est d’étendre leur action aux jeunes de 12 à 35 ans plutôt que de se limiter à ceux de 16 ans. Le raisonnement est simple. En période de plein emploi, les jeunes n’ont plus vraiment besoin de support pour se trouver un job. C’est pour le conserver qu’ils ont besoin d’aide. Les Carrefour JEunesse veulent travailler désor- mais en amont, avant même que le jeune atterrisse sur le marché du travail. Comme on a constaté que les problèmes de compor- tement, de réussite scolaire, de décrochage, d’adaptation sociale apparaissaient bien avant l’âge de seize ans, on propose d’inter- venir dès la sortie du primaire. Par ailleurs, les Carrefours Jeunesse sou- haitent alléger la bureaucratie qui consomme beaucoup de leur temps et de leur énergie.

JOHANNE DUMOUCHEL PREND SA RETRAITE

FRANÇOIS JOBIN frs.jobin@vl.videotron.ca

Diplômé en littérature de l’Université de Montréal, Johanne Dumouchel a dirigé le Carrefour Jeunesse Emploi pendant les 19 dernières années. Depuis 2006, elle responsable du projet Prométhée dans Argenteuil qui fait du mentorat auprès des jeunes en difficulté. Il faut croire que ses souliers sont grands à chausser puisqu’on a nommé deux personnes pour la remplacer. Il s’agit de Mélanie Collin, qui au cours de ses 25 ans d’expériences en travail communautaire a développé une expertise en intervention dans le domaine de l’employabilité. Son co-directeur est Robert Simard qui a fait sa marque dans Argenteuil comme historien. Peut-être parce que, dans une autre vie, il était front man dans le groupe

Henri Band, Robert crée facilement des liens avec les jeunes. Les deux nouveaux co-directeurs sont issus du Carrefour Jeunesse Emploi où ils occupaient des postes d’intervenants. Tous deux ont manifesté le désir de continuer à travailler sur le terrain avec les jeunes. Ils seront assistés dans leurs tâches administratives par Katia Lynn Pharand. Après près de deux décennies à la tête du Carrefour Jeunesse Emploi, Johanne Dumouchel prend sa retraite. (Johanne Dumouchel, LinkedIn)

URGENT! URGENT! Le Centre d’Entraide d’Argenteuil est à la recherche d’une personne pour combler un poste : (1) Chauffeur/manutentionnaire (Journalier) • Entre 25 et 30 heures/semaine/de jour • 5 semaines de vacances/année ... • Accès à un panier alimentaire • Aimer travailler en équipe, comportement positif et avoir • une bonne forme physique (aucun problème de dos) • Posséder un permis de conduire valide

URGENT! URGENT! Le Centre d’Entraide d’Argenteuil est à la recherche d’une personne pour combler un poste : (1) cuisinière avec expérience (bienvenue aux 55 ans et plus) • 20 heures/semaine/de jour • 5 semaines de vacances/année... • Accès à un panier alimentaire • Aimer travailler en équipe, comportement positif, et aimer faire de la soupe et de la sauce à spaghetti. • Responsable des activités culinaires (cuisine collective). • Posséder une formation de la MAPAQ (un atout) sinon la formation vous sera donnée ( en ligne)

Vous pouvez nous contacter au (450) 562-5151 poste 101 ou envoyer votre CV à l’adresse courriel suivante : centreentraide@videotron.ca ou venir porter votre CV en personne au 171, rue Mary, Lachute

Vous pouvez nous contacter au (450) 562-5151 poste 101 ou envoyer votre CV à l’adresse courriel suivante : centreentraide@videotron.ca ou venir porter votre CV en personne au 171, rue Mary, Lachute

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