Argenteuil_2024_01_26

ÇA VA MIEUX DANS LES URGENCES DU QUÉBEC, AFFIRME CHRISTIAN DUBÉ ACTUALITÉS

CAROLINE PLANTE La Presse Canadienne

«C’est une bonne nouvelle, il y a une baisse des virus. (...) Il faut continuer d’être prudents, (...) mais je pense que c’est encourageant qu’on est en train de passer à travers», a ajouté le ministre. Plus qu’un coup de chance, Christian Dubé attribue l’amélioration de la situation dans les urgences au fait qu’«énormément de travail (...) a été fait par nos équipes». Il a cité en exemple l’hôpital Anna- Laberge, en Montérégie. «Ils ont changé certaines mesures (...) et là, tout d’un coup, on l’a vu, sur deux semaines, il y a eu une amélioration dans les temps sur les civières. «Alors oui, ça va mieux avec les virus, mais il y a beaucoup de travail qui est fait par nos équipes», a insisté M. Dubé en mêlée de presse. Le mois dernier, deux personnes sont décédées aux urgences bondées de l’hôpital Anna-Laberge. Un des deux patients serait mort dans la salle d’attente, avait rapporté le quotidien «La Presse».

Les Québécois sont maintenant moins nombreux à se rendre à l’urgence en raison de complications liées aux virus respiratoires, se réjouit le ministre de la Santé, Christian Dubé. «On n’est pas sortis du bois encore, mais il y a vraiment une amélioration», a déclaré le ministre à son arrivée au caucus présessionnel de sa formation politique qui se tient mercredi et jeudi à Sherbrooke. M. Dubé a dit s’appuyer sur les données les plus récentes de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) «qui montrent qu’il y a vraiment une baisse dans les virus». «Juste avant les Fêtes, je disais qu’on avait presque 1000 visites de plus à l’urgence à chaque jour. On était rendus à plus de 10 000. Hier, je regardais, on est rendus à 8900», a-t-il affirmé.

Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dube, fait le point sur la situation de la vaccination et des urgences lors d’un point de presse le mardi 19 décembre 2023 à Montréal. (Ryan Remiorz, La Presse Canadienne)

L’IMMIGRATION ABORDÉE EN PRIORITÉ À LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE, CROIT LE BLOC QUÉBÉCOIS

ÉMILIE BERGERON La Presse Canadienne

Le porte-parole bloquiste en matière d’Immigration, Alexis Brunelle-Duceppe, s’attend à ce que son dossier soit à l’avant-plan à l’occasion de la reprise des travaux parlementaires aux Communes, dès la semaine prochaine. «Oui, ça va prendre beaucoup de place à Ottawa dans la prochaine session parlemen- taire», a-t-il dit en mêlée de presse en marge de la retraite du caucus du Bloc québécois à Saguenay, tout près de sa circonscription de Lac-Saint-Jean. Selon lui, le sujet est incontournable, peut-on constater si l’on effectue une brève revue de presse. «On l’a déjà vu dans tous les caucus pré-sessionnels de toutes les formations politiques, je pense que le dossier numéro un – en tout cas celui qui est le plus dans les journaux présentement (...) – c’est celui de l’immigration», a poursuivi le député. M. Brunelle-Duceppe estime que le vent a tourné dans le Canada anglais quant aux questions d’immigration et «que les gens sont enfin prêts à avoir ce débat-là». Il met toutefois en garde contre les possibles dérapages sur «un sujet très sensible». «Je m’attends de notre formation politique qu’on fasse les choses comme il faut, de façon responsable. Et je m’attends aussi à ce que les autres formations politiques aient la même approche lorsqu’on va parler d’immigration, parce que moi, je ne veux pas que personne ne se traite de noms.» Il a soutenu qu’«il n’y a personne qui est contre l’immigration». «Il n’y a personne qui est pour l’immigration sans penser aux nouveaux arrivants en premier lieu», a-t-il dit. L’élu bloquiste insiste sur la volonté de se doter d’une «immigration réussie». «Ça veut dire quoi? Ça veut dire pen- ser aux gens qui arrivent ici, les accueillir

Le député du Bloc Québécois Alexis Brunelle-Duceppe répond aux questions des journalistes sur l’immigration avant d’entrer en réunion de caucus pré-session, le mercredi 24 janvier 2024 à Saguenay, Qc. (Jacques Boissinot, La Presse Canadienne)

dignement et, présentement, on voit bien qu’il y a un problème lorsque les nouveaux arrivants se retrouvent dans les refuges de sans-abri deux semaines après être entrés sur le territoire.» Il a réitéré la position du Bloc québécois quant aux cibles d’immigration du fédéral, qui doivent, selon le parti souverainiste, être revues à la baisse en fonction de la capacité d’accueil du Québec, notamment. Le leader parlementaire bloquiste, Alain Therrien, estime aussi que l’immigration sera discutée à la reprise des travaux parlementaires. «Il faut revenir sur l’idée que l’immigra- tion doit se faire de façon à ce que ce soit

respectueux pour tout le monde, que les gens soient bien intégrés à notre vie à nous, et à partir de ce moment-là, que les provinces et le Québec soient consultés quant à leur capacité d’accueil», a-t-il affirmé. Selon lui, parmi les autres questions qui risquent de retenir l’attention cet hiver, on retrouve celui du coût de la vie. «Nous, on parle d’inflation, mais on essaie de trouver des solutions. On propose des solutions, on est constructif dans notre démarche», a-t-il insisté. Fidèle à ses habitudes, le Bloc québé- cois compte aussi parler, durant la session parlementaire, de respect des champs de compétence du Québec.

Mais, dans un premier temps, M. Therrien espère que l’élection d’un nouveau président de la Chambre des communes pourra avoir lieu par le départ souhaité de Greg Fergus. Le député libéral de Hull-Aylmer, qui occupe le siège de la présidence depuis octobre dernier, s’est retrouvé dans la tour- mente en raison de sa présence dans des événements partisans. M. Fergus s’est depuis excusé et a assuré qu’une telle situation ne se reproduirait plus. Le Bloc québécois souhaite qu’un vote secret ait lieu pour que les élus de tous les partis se sentent libres d’exprimer leur bris de confiance envers le président de la Chambre.

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