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FINANCES NEWS HEBDO
DU 29 JUILLET AU 29 AOÛT 2024
Une telle approche a positionné le Maroc comme un acteur clé de la stabilité et du développement en Afrique du Nord et au- delà. Nouveau modèle de développement L'économie marocaine a connu une série de réformes structurelles et une diversifica- tion des secteurs économiques. Et ce, pour consolider davantage le PIB non agricole dans un contexte de déficit hydrique struc- turel qui mine la valeur ajoutée agricole. Dans ce cadre, sous l’impulsion royale, le paysage infrastructurel du Royaume a été profondément transformé, marquant l'entrée du pays dans une nouvelle ère de progrès économique et social. Ce choix stratégique a permis de renforcer considérablement la compétitivité du pays. L'une des réalisations les plus spectacu- laires est sans conteste le port de Tanger Med. Inauguré en 2007, ce complexe por- tuaire est aujourd'hui l'un des plus grands d'Afrique et un hub majeur pour le com- merce mondial. Il a non seulement stimulé l'économie locale, mais aussi repositionné le Maroc sur la carte des échanges interna- tionaux. Le secteur des transports a également connu une véritable révolution, avec l'achè- vement de la ligne à grande vitesse Al Boraq en 2018, reliant Tanger à Casablanca. Cette LGV, la première en Afrique, réduit consi- dérablement les temps de trajet et illustre l'ambition du Maroc de se doter d'infrastruc- tures de pointe. En outre, le réseau autoroutier a été large- ment étendu, facilitant les échanges entre les différentes régions du Royaume et contri- buant au désenclavement des zones rurales. Parallèlement, le secteur industriel a connu un essor notable, avec le développement des zones franches et des parcs indus- triels, attirant des investissements étran- gers majeurs. L'industrie automobile est ainsi devenue un pilier de l'économie maro- caine, avec des usines de constructeurs comme Renault et Stellantis qui ont fait du Royaume un hub de production automobile en Afrique, exportant des véhicules vers le monde entier. De même, outre l’aéronautique qui a atti- ré des investisseurs de renom comme
Bombardier ou encore Safran, le secteur des énergies renouvelables a reçu une atten- tion particulière, avec des projets emblé- matiques comme la centrale solaire Noor à Ouarzazate, l'une des plus grandes au monde. Ces investissements ont permis au Maroc de devenir un leader régional en matière d'énergies propres, réduisant sa dépendance aux énergies fossiles et contribuant à la lutte contre le changement climatique. Malgré cette diversification économique, la croissance n’est toujours pas suffisamment robuste, compte tenu des aspirations du Maroc en termes de développement et de modernisation de son économie. D’où le nouveau modèle de développement (NMD) qui a été élaboré sous l’impulsion du Roi. «Si le Maroc a réalisé des progrès mani- festes, mondialement reconnus, le modèle de développement national, en revanche, s’avère aujourd’hui inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins crois- sants des citoyens, à réduire les disparités En 2011, en réponse aux aspira- tions populaires exprimées lors du Printemps arabe, le Roi Mohammed VI a initié une réforme constitu- tionnelle majeure. La nouvelle Constitution, approuvée par réfé- rendum, a renforcé les pouvoirs du chef du gouvernement. Ce dernier est issu du parti arrivé en tête aux élections législatives et dispose de prérogatives élargies. La nouvelle Constitution a également renforcé les droits de l'Homme et les liber- tés individuelles, notamment en stipulant la constitutionnalisation du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) pour superviser leur application. Elle a marqué une étape cruciale dans la consolidation de la démocratie, la consécration de l’Etat de droit et la primauté des droits de l’Homme. Treize ans après son adoption, la Constitution a permis aux insti- tutions démocratiques de gagner en crédibilité et en transparence, et peut être donc vue comme une étape importante dans le processus de démocratisation du Maroc. La réforme constitutionnelle de 2011
Réalisation spectaculaire, le port de Tanger Med a repositionné le Maroc sur la carte des échanges internationaux.
des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable», et «considère l’initiative marocaine d’autonomie, présen- tée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend». L’amitié entre le Maroc et l’Espagne a ainsi résisté à l’usure du temps, aux incompré- hensions et aux manigances ourdies par tous ces aigris pour semer la discorde entre les deux pays. Ces victoires diplomatiques du Maroc sont autant d’échecs pour l’Algérie et les sépa- ratistes du polisario : aujourd’hui, plus de 60 pays ont retiré leur reconnaissance à la pseudo-Rasd et 84% des États membres de l'ONU ne reconnaissent pas cette répu- blique autoproclamée et fantoche. Toutefois, la politique initiée par Roi Mohammed VI ne se limite pas à la recon- naissance diplomatique et au développe- ment économique. Elle s'inscrit dans une vision plus large de paix et de stabilité dans la région. Le Maroc a toujours prôné une solution politique pacifique au conflit du Sahara, sous l'égide des Nations Unies. Le plan d'autonomie proposé par le Royaume est une initiative sérieuse et crédible qui a reçu un large soutien international. Ce plan offre aux populations sahariennes une large autonomie, tout en respectant la souverai- neté et l'intégrité territoriale du Maroc.
Le point culminant de la politique étrangère menée par le Royaume a été la reconnaissance par les États-Unis, en décembre 2020, de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
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