Avec sa longue barbe blanche et son sourire réconfortant, il n’est pas surprenant queGéraldBeauchamp ait joué le rôle de PèreNoël depuis plusieurs années. EN APPRENDRE DAVANTAGE SUR LES JOUETS
au bureau du journal Vision afin de discuter de son projet. Devant M. Beauchamp, on retrouve une grosse boite remplie de plusieurs exemples de jouets. « Lorsqu’on était tout jeune, on jouait avec presque n’importe quoi, a-t-il dit en souriant. Ayant grandi sur la rue Albert à Rockland, l’auteur souligne qu’il a passé de longues
FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca
Il n’est donc pas surprenant que le résident de Rockland travaille en cemoment même à publier sa troisièmeœuvre littéraire, dédiée entièrement aux jouets de son enfance. L’homme de 84 ans s’est récemment arrêt é
Né d’une race FIÈRE CADIEUX
Les familles Cadieux sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres Le premier ancêtre au pays est Jean Cadieu, fils de Pierre et Renée Foureau de Notre-Dame, Luché-Pringé, Le Mans, France, engagé de la recrue 1653. Il épouse Marie Valade, (contrat de mariage le 15 novembre 1663, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers), fille d'André et Sara Coussau, fille du roi (landry 375, dumas 341), originaire de Saint-Nicolas, La Rochelle, Aunis, France. Huit filles et deux fils, tous nés et baptisés à Ville-Marie entre le 15 octobre 1664 et le 4 mars 1680, sont issus de cette union. L’ancêtre Jean décède et est inhumé le 30 septembre 1681 à Ville-Marie et son épouse Marie y est inhumée également le 9 janvier 1719. GÉNÉRATIONS 9e Edgar Cadieux - Rita Berlinguette (1922-2007), fille d'Eugène (1897-1960) et Malvina Jeaurond (1896-1986) m. le 1938-09-13 à Sacré-Coeur, Alexandria, Ont. 8e Jean Baptiste Cadieux (1867-1940) - Marie Louise Lavigne (1879-1949), fille d’Alphonse et Mélina Baulne m. le 1894-04-02 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont. 7e Abraham Cadieux, fermier (v. 1835- ) – Mathilde De Rollin (v. 1838-1889), fille de Jacques et Thérèse Bernard m. le 1859-07-18 à Saint-Eugène-de-Prescott, Ont. 6e Francois Cadieux (1810- ), navigateur - Adélaïde Lalonde (1810- ), fille d'Édouard et Théotiste Sauvage m. le 1834-09-23 à Saint-Polycarpe, Qc 5e Amable Cadieux (1759-1816), vf d’Eugénie Rouleau - Catherine Ranger (1768-1823), fille de Thomas et Marie Anne Quenelle m. le 1791-01-31 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc 4e François Cadieux (1731-1820) – Geneviève Sabourin (1729-1764), fille de Jacques et Marie- Jeanne Aumay m. le 1756-01-07 à Oka, Lac-des-Deux-Montagnes, Qc 3e Pierre Cadieux (1703-1782) - Marie Tougard/Laviolette (1703-1764), fille de Guillaume et Marie Braseau m. le 1725-11-05 à Ville-Marie, N.-F. 2e Jan Cadieu (1671-1709) - Marie Bourdon (1675- ), fille de Jacques et Marie Ménard, originaire de Saint-Godard, ville de Rouen, France m. le 1695-05-30 à Boucherville, N.-F. 1re Jean Cadieux (1629-1681) - Marie Valade (v. 1647-1719) m. le 1663-11-26 à Ville-Marie, Nouvelle-France La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Jean et Marie fondent leur foyer ? « Après plusieurs années de contrôle de la colonie par les compagnies, le roi arrive à la conclusion que la Nouvelle-France ne s'est pas développée comme prévu. En effet, la Compagnie des Cent-Associés n'a pas rempli son mandat de peuplement, en plus d'être déficitaire. Devant un tel constat, le roi décide de reprendre en main sa colonie. En 1663, le roi instaure un gouvernement royal. Plusieurs mesures sont alors mises en place afin d'augmenter la population de la colonie, qui ne compte que 3000 habitants. Aussi, la majorité de ces colons occupent les milieux ruraux alors que les villes de Québec, Montréal et Trois-Rivières constituent les centres administratifs et culturels de la Nouvelle-France. Au fil des générations, les colons s'adaptent à leur nouvel environnement et développent un mode de vie qui les distingue des Français, leurs ancêtres. Les contacts fréquents entre les colons et les Premières Nations ont également un impact important dans la manière de vivre de chacun de ces groupes. Sur le plan économique, quelques changements importants s'opèrent dans l'organisation du commerce des fourrures. En effet, Jean Talon tente de diversifier l'économie en ne faisant plus de ce commerce le plus grand attrait. Le fruit de ses efforts sera cependant éphémère et cette activité demeurera la plus lucrative dans la colonie. » 1 http://www.alloprof.qc.ca/Pages/Accueil.aspx
Gérald Beauchamp, un résident de Rockland, travaille en ce moment même à publier sa troisième œuvre littéraire, dédiée entièrement aux jouets de son enfance. — photo Francis Racine
heures à jouer avec plusieurs autres jeunes voisins. « J’ai beaucoup joué avec les Pigeon et les Lafleur, s’est-il souvenu. Chaque endroit était notre place de jeux, les trottoirs, les routes. On jouait partout. » Parmi les objets qu’il a apportés, on en retrouve qui pourraient encore se retrouver dans la poche d’un enfant. Parmi ceux-ci, un lance-pierre, ou slingshot en anglais. On retrouve aussi un yoyo et même un kazoo, ce petit instrument souvent utilisé lors de match d’improvisation. Demême, M. Beauchamp agrippe une simple ficelle et un bouton de vêtement, qu’il fait tourner en rond. Ensuite, il tire les deux côtés de la ficelle, ce qui fait tourner le bouton sans arrêt, créant ainsi un petit son. « C’est comme un petit accordéon à fil, a-t-il ajouté. »
En complétant son livre, l’homme espère être en mesure de non seulement faire connaitre aux jeunes de la région la simplicité de plusieurs jouets, mais aussi de léguer son histoire à ses enfants et petits-enfants. En plus de publier ce livre, M. Beauchamp espère aussi être en mesure d’y inclure un DVD qui contiendrait des démonstrations des jouets se trouvant sur ses pages. « Je ne veux pas faire un sou avec ce livre, a expliqué l’homme. Je ne fais pas ça pour l’argent. » Lorsqu’on lui demande ce qu’il croit des jouets qu’utilisent les enfants de nos jours, M. Beauchamp répond immédiatement qu’ils sont bien différents. « Tout est électronique ces jours-ci, a-t-il indiqué. Tout est vraiment sophistiqué, mais les enfants sont toujours pareils. Ils veulent jouer. »
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
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