VENDREDI 28 JUILLET 2023 / FINANCES NEWS HEBDO
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Plan national de l’eau
◆ L’année dernière, la mise en œuvre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, qui constitue la première phase du Plan national de l’eau 2020-2050, a dû être renforcée par un programme d'urgence de près de 3 milliards de DH. ◆ Objectif : compenser le déficit hydrique causé par certains bassins hydrographiques à cause de la sècheresse. 115,4 milliards de DH pour la mise en œuvre de la première phase
compenser le déficit hydrique d’un grand nombre de bassins hydrogra- phiques, un programme d'urgence de près de 3 milliards de DH a été lancé. Il a doté le bassin de la Moulouya d’un budget de 1,3 Md de DH pour exploiter toutes les res- sources en eau mobilisables, par l'exploration de nouvelles nappes phréatiques ou le lancement d'un programme de dessalement de l'eau à Nador. Ceci sans oublier la réali- sation de 11 nouveaux barrages col- linaires. Ce programme d’urgence a également permis de compenser le déficit relevé au niveau du bassin du Tensift, où le taux de remplissage de ses barrages ne dépassait pas 34%, à travers la mobilisation de 20 millions de m³ à partir d'un barrage pour assurer l'approvisionnement en eau de Marrakech. C’est également dans ce cadre que le lancement du grand projet de dessalement d'eau de mer de Casablanca, qui porte sur un volume de 300 millions de m³, a été opéré. Au programme, figuraient aussi la réalisation de barrages collinaires dans le bassin d'Oum Er Rbia et la mise au point d’un système de ges- tion intégrée de la nappe phréatique dans la région agricole de Berrechid. Enfin, Nizar Baraka avait également annoncé la construction de 120 bar- rages collinaires à l’horizon 2024, en complément à ce programme d’ur- gence, qui a été lancé pour relancer le Programme national pour l’appro- visionnement en eau potable et d’irri-
Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, a annoncé que 120 bar- rages colli- naires seront
construits à l’horizon 2024.
de 19 milliards de m³. Selon Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, qui s’était plusieurs fois exprimé sur le sujet, «cette situation est due aux changements clima- tiques et à la baisse des précipita- tions, d'une part, et au retard dans la mise en œuvre de la Stratégie natio- nale de l'eau, d'autre part» . À Saïdia, par exemple, le projet de construc- tion d'une station de dessalement d'eau de mer en 2018 pour assurer la desserte en eau des populations de Nador, Driouch et Saïdia n’a pas été achevé à temps. 3 milliards de DH pour un plan d’urgence Pour rattraper le retard des diffé- rents projets hydriques lancés et
Par A. Diouf
Ç a se corse pour la mise en œuvre de la première phase du Plan national de l’eau (PNE), qui a démarré en 2020. Les sécheresses devenues récurrentes sous l’effet du changement climatique sont venues s’ajouter à la rareté et à la complexité de la gestion de cette denrée vitale. En effet, durant la saison agricole 2021-2022, les pluies étaient telle- ment rares que le taux de remplis- sage des barrages se situait à une moyenne de 34%, avec un volume de 5,3 milliards de m³, pour une capacité totale des barrages de plus
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