Cornwall_2014_01_22

 ŏđŏ 

editionap.ca

Lucie Hart: une femme au grand cœur

«Nous avons eu plusieurs thèmes depuis déjà cinq ans, dont des vilains, le château de Dracula, les clowns et Saw, a-t-elle déclarée avec fierté. Donc, cette année, nous allons faire un petit concours sur Facebook.» Mme Hart peut compter sur plusieurs bé- névoles dans la communauté pour l’aider à transformer ses rêves en réalité pour les jeunes de Cornwall. «En tout, je peux faire appel à 150 bénévoles», a-t-elle exprimé. «C’est fou comment les gens sont passion- nés. Dans un monde où les voisins ne se parlent souvent même pas, ça fait chaud au cœur de voir tous ces gens-là s’entraider pour une telle cause.» Partir d’un bon pas: Aimant les enfants et ayant de très bonnes compétences en communication, il n’est donc point surprenant que Mme Hart ait abouti comme personne responsible du volet communautaire pour l’organisation. «J’ai fait partie de Partir d’un bon pas initialement comme bénévole», a expli- qué celle-ci, arborant un large sourire. «Au début, nous n’étions que trois adultes. Cela fait déjà 22 ans que je fais partie de l’organisation.» Selon Mme Hart, Partir d’un bon pas ne devait exister que pour cinq ans, faute de financement. «Après cinq ans, nous avons reçu une ex- tension d’un an de plus, a-t-elle expliqué. Puis cela a continué pour quelques années et on a reçu la nouvelle que nous devions devenir une organisation permanente.» La province de l’Ontario compte un total de huit organisations similaires à Partir d’un bon pas. Celle-ci est donc la seule à fonctionner uniquement en français. Elle est aussi la seule à ne pas avoir de territoire fixe. «Toutes les organisations de Toronto ont un territoire distinct, a rétorqué Mme Hart. Ici, c’est une histoire différente. Nous n’avons aucun territoire fixe puisque nous avons le droit de desservir toute la région.» Bien que l’organisation, située sur le che- min McConnell, soit uniquement franco- phone, plusieurs activités sont également «Par le biais de sa campagne de recrute- ment annuelle, nous voulons séduire les jeunes professionnels à nos régions rurales et créer des occasions de rencontres avec des employeurs potentiels. Nous faisons donc appel à tous les partenaires commu- nautaires et à la population des régions de Prescott-Russell et SDG-Cornwall pour promouvoir le prochain séjour exploratoire auprès des jeunes âgés entre 18 à 35 ans», souligne Éric Dubois, agent de migration de Place aux jeunes. «Cet événement annuel a comme objectif de recruter et retenir la main d’œuvre qualifiée dans nos commu- nautés».

destinées à la population anglophone, dont Apprend le français avec moi. L’activité est destine aux parents anglophones de la ré- gion qui veulent inscrire leur enfant dans

de français. Plusieurs autocollants sont fixés sur les meubles et les chaises. Donc toute la famille a du plaisir.» Qu’ils soient anglophones, francophones,

FRANCIS RACINE inforeflet.news@eap.on.ca

CORNWALL | Lorsqu’on entre dans le bu- reau de Lucie Hart, situé au 610, rueMcCo- nnell, on peut aisément comprendre que le bien-être des enfants est sa passion. Celle-ci est responsable des multiples projets communautaires pour Partir d’un bon pas, une organisation de Cornwall qui a pour but de préparer les enfants aux dé- fis de la vie dans un environnement sécu- ritaire. Sur le plancher se trouvent plusieurs sacs contenant différents objets, dont des écou- teurs. «Ce sont des petits cadeaux pour les jeunes, explique la mère de trois enfants. Nous n’avons pas eu d’activités pour Noël, donc j’aime leur donner de petits cadeaux. Ils aiment tous retourner à la maison avec quelque chose.» Née à Peterborough, Mme Hart a gran- di à Cornwall où sa famille a déménagé lorsqu’elle avait six ans. «Ma famille a démé- nagé ici puisque mes parents voulaient que j’aille à l’école ici, a-t-elle expliqué. J’aime vraiment l’endroit, donc j’y suis restée. Mes parents, eux, avaient déjà vécu à Cornwall avant de déménager ici, donc ils connais- saient l’endroit parfaitement.» À Cornwall, on connaît Mme Hart comme une femme qui adore sa communauté, et qui s’investit dans plusieurs projets ou or- ganismes, dont la Parade des nations, le Centre culturel de Cornwall ainsi que le Car- naval d’hiver de Cornwall. «Je crois que mes plus grands accom- plissements ont été la création de la Journée de l’enfant ainsi que le Banquet des bénévoles», a-t-elle expliqué. «Ça va faire déjà 20 ans que ça continue, donc, cette an- née, on va fêter fort!» Mme Hart organise aussi la prison hantée à chaque Halloween. La soirée consiste en une courte visite à la prison de Cornwall, qui est décorée pour l’occasion. Chaque an- née, la citoyenne de Cornwall demande aux jeunes de choisir un thème. Place aux jeunes a lancé sa quatrième campagne de recrutement pour le séjour exploratoire des régions de Prescott- Russell, Cornwall et Stormont, Dundas et Glengarry, prévu les 21, 22 et 23 mars pro- chain pour les jeunes diplômés bilingues du niveau postsecondaire. La campagne de recrutement se déroule jusqu’au 7 mars 2014. Le transport, l’hébergement, les repas et les activités pro- posées sont offerts gratuitement par Place aux jeunes, en collaboration avec ses parte- naires. Les personnes intéressées à s’inscrire ou à obtenir plus d’information peuvent visiter le site Internet : www.PAJOntario.ca.

Photo Francis Racine

Lucie Hart, responsable des projets communautaires pour Partir d’un bon pas, dit adorer chaque jour qu’elle passe avec des enfants. La citoyenne de Cornwall fait partie de l’organisation depuis déjà 22 ans.

une école francophone. «Je trouve ça tellement mignon de voir tous les petits, a reconnu Mme Hart. Puis, l’activité est très intéressante puisque les parents eux-mêmes apprennent beaucoup

jeunes ou plus âgés, Mme Hart dit ne point s’en soucier. «J’adore voir des familles qui, sans Partir d’un bon pas, ne se seraient ja- mais rencontrées, encore moins parlées et réunies pour avoir du plaisir.»

Place aux jeunes est à la recherche de jeunes professionnels.

Le séjour consiste à regrouper, au cours d’une fin de semaine, des jeunes qui ont terminé, ou sont en voie de terminer, des études de niveau professionnel, collégial ou universitaire afin de développer leur réseau de contacts professionnels, de ren- contrer des employeurs et de planifier leur établissement dans la région. Les parte- naires de Place aux jeunes proposent une programmation dynamique et enrichis- sante pour tous les jeunes qui y participer- ont. Éric Dubois, agent de migration de Place aux jeunes, lors d’une conférence

Photo Francis Racine

Made with FlippingBook - Online catalogs