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viennent pour des symptômes de nature respiratoire. C’est vrai que l’achalandage durant la période des Fêtes est élevé, ce qui occasionne souvent des temps d’at- tente pour plusieurs patients qui n’ont pas nécessairement besoin de soins urgents », a insisté Mme Lemieux-Côté.
Le Centre intégré de santé et des services sociaux des Laurentides conseille alors aux malades, dont l’état ne nécessite pas la présence dans les urgences, d’utiliser les services de première ligne en s’adressant à Info-Santé 811 ou en prenant un rendez- vous dans une clinique.
LES CIVIÈRES OCCUPÉES À 163 % DANS LES URGENCES
RELOCALISATION DES AÎNÉS : LE CISSS DES LAURENTIDES S’EXPLIQUE
« Nous sommes sensibles aux impacts d’une admission dans un CHSLD d’un autre secteur que Lachute. Dans la mesure du possible, nous tenterons d’éviter cette situation et de limiter les délais de cette période », a laissé entendre leCentre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides en réaction à la pétition faite par deux résidentes d’Argenteuil. SelonMyriamSabourin, conseillère-cadre à la Direction des affaires corporatives, des affaires juridiques et des communications du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides, il y a eu « seule- ment 18 » résidents d’Argenteuil qui ont nécessité un transfert temporaire vers un autre CHSLD, dans la dernière année. « Les usagers ont été transférés dans un rayon de 65 kmde leur domicile. Àmoins d’exception, cette période de transition a
duré moins de deux mois », a mentionné Mme Sabourin. Elle précise par ailleurs qu’il n’y a pré- sentement aucune attente au CHSLD d’Argenteuil. Elle admet toutefois qu’il y a « cinq usagers en attente du CHSLD Résidence Lachute. » Mme Sabourin tient aussi à faire observer que les hôpitaux ne contraignent pas les personnes en attente d’hébergement d’accepter d’aller ailleurs. « Selon nos politiques et procédures, les usagers peuvent refuser une place dispo- nible à plus de 65 km de leur domicile. Donc, à moins d’y consentir, un usager n’a pas l’obligation d’être admis dans une installation à plus de 65 km de son domicile », a-t-elle indiqué. Elle précise, pour terminer, qu’en tenant notamment compte des ratios de lits éta- blis par le ministère de la Santé et des Services sociaux, « la région d’Argenteuil détient un nombre suffisant de lits de CHSLD. On ne peut donc pas parler de manque. » -Frédéric Hountondji
On a huit civières de disponibles et pré- sentement, il y a 13 personnes. On a donc cinq personnes de plus », a expliqué Julie Lemieux-Côté du Service des communi- cations du CISSS des Laurentides. Elle estime que l’évaluation en pourcentage fait croire que le taux est élevé. LE 811 OU LA CLINIQUE Elle pense toutefois que s’il y a de « l’acha- landage », ce serait parce que les patients engorgent les urgences pour n’importe quellemaladie. Mme Lemieux-Côté a rap- porté que le 14 janvier, par exemple, il y avait 25 usagers à la salle d’attente. L’état de santé de 18 d’entre eux ne nécessitait pas une présence aux urgences, selon elle. « Pour des cas qui ne sont pas urgents, on recommande d’éviter de se présenter à la salle d’urgence parce que l’achalandage actuellement est particulier, mais la plupart des usagers qui se présentent Les urgences débordent actuellement au Centre de santé et de services sociaux d’Argenteuil à Lachute. —photo Frédéric Hountondji
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
Les urgences débordent au Centre multiservices de santé et de services sociaux d’Argenteuil, comme c’était le cas le 15 janvier où le taux d’occupation des civières a atteint 163 %. La duréemoyenne de séjour des patients sur civière, à la même date, était de 20 heures 48 minutes à la salle d’urgence du centre hospitalier. Interrogé par L’Argenteuil, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides reconnaît qu’une telle situa- tion existe réellement, mais ne veut rien dramatiser. « On a la situation dans les salles d’ur- gence et on a les données en temps réel. Ce matin (15 janvier) à Lachute, on est à 163 % d’occupation de taux de civières.
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