▲ Denis Pittet insiste sur l’importance de la formation en Suisse pour résister à la concurrence des places financières de Londres, New York, Dubaï ou Singapour.
Et que dire de la longévité des Rentes Genevoises ? 175 ans cette année... C’est remarquable ! Elles ont été des pionnières durant la deuxième moitié du XIX e sièce, alors que la croissance économique et sociale était importante à Genève, en créant un système de prévoyance tout à fait nouveau, bien avant le reste de la Suisse. Je vois d’ailleurs des simi- litudes entre nos deux institutions, puisque nous travaillons ensemble depuis bientôt qua- rante ans. Cette collaboration est basée sur des valeurs communes : une vision à très long terme, l’indépendance, l’absence de cotation et le fait de se consacrer à un seul métier, à savoir la prévoyance individuelle pour les Rentes Genevoises et la gestion de patrimoine pour Lombard Odier. Enfin, nous sommes tous deux ancrés et attachés très fortement à Genève !
Vous êtes né en 1964, vous avez 60 ans cette année... Un banquier prépare-t-il sa retraite ? Financièrement, ce serait une erreur de ne pas la planifier. Nous disposons de tout un dis- positif et d'outils qui permettent de planifier la retraite au niveau de la prévoyance, donc la réponse est oui. Ensuite à titre personnel, comment je la prépare ? Au niveau contrac- tuel, Lombard Odier prévoit un âge butoir qui est l’âge légal de la retraite à 65 ans et je trouve cela très sain. J’estime qu’il y a un temps pour faire, un temps où vous faites faire, et puis vient le temps de la transmission et du lâcher-prise où vous laissez faire ! Donc ma mission, pour les quelques années qui restent, c’est le passage de témoin.
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èremagazine - août 2024
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