Carillon_2023_11_01

ACTUALITÉS

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca LE SCFP SE PLAINT DU RETARD DU CONTRAT DU CSDCEO entre le syndicat, le gouvernement provincial et le Conseil des associations de conseillers scolaires (CACS). L’augmentation d’un dollar de l’heure devait avoir lieu chaque année de 2022 à 2026.

Le syndicat représentant le person- nel non enseignant des écoles de la CSDCEO dans l’est de l’Ontario affirme que le district scolaire traîne les pieds dans les négociations d’un nouveau contrat. «Nous négocions depuis décembre 2022», a déclaré Gaëtane Caron, la présidente de la section locale 4155 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). La section locale a tenu un rassemble- ment mardi soir, le 24 octobre, devant le bureau de L’Orignal du Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO). Environ 40 membres se sont présentés au rassemblement et ont passé entre une demi-heure et une heure à l’entrée du bureau du CSDCEO, brandissant des bannières et recevant des coups de klaxon de la part des conducteurs de certaines voitures et de certains camions de transport de marchandises qui passaient par là. Une trentaine de membres du syndicat, menés par Mme Caron, sont ensuite entrés dans le bâtiment du CSDCEO, où le conseil d’administration du district scolaire était en session. Ils ont présenté une pétition de 200 signatures au conseil, exigeant que le CSDCEO négocie de bonne foi et conclue un nouveau contrat avec les membres du SCFP de l’est de l’Ontario. Les deux questions en suspens pour le syndicat concernent les demandes du CSDCEO de pouvoir sous-traiter certaines tâches effectuées par le personnel non enseignant. Mme Caron a déclaré que les termes de l’accord existant entre le SCFP et le CSDCEO interdisent au district scolaire de sous-traiter le travail du personnel non enseignant. L’autre problème est que les membres du SCFP de l’est de l’Ontario n’ont pas encore reçu l’augmentation de salaire d’un dollar de l’heure, promise dans le cadre de l’accord négocié en novembre de l’année dernière

L’augmentation salariale fait partie de la convention collective centrale entre le SCFP et la province, qui traite de l’aspect financier du contrat syndical, y compris les taux de salaire, les congés payés et d’autres ques- tions financières. Mais les membres du SCFP ne peuvent pas bénéficier de l’augmentation de salaire tant que la partie locale de la convention n’est pas réglée. Celle-ci traite de toutes les questions non financières, comme la sous-traitance, et le CSDCEO lui-même est responsable des négociations sur ces questions. La dernière séance de discussion de cette année entre le SCFP et le CSDCEO sur la partie locale du contrat a eu lieu le 19 septembre. La prochaine séance aura lieu le 22 novembre. Mme Caron a refusé de spéculer sur ce que le syndicat pourrait faire si cette séance se terminait par une impasse. «Je ne peux pas dire si nous ferons grève, a-t-elle déclaré. Nous essayons de faire pres- sion sur le conseil scolaire en ce moment.» La section locale 4155 du SCFP repré- sente 260 personnes, employées dans 33 écoles du CSDCEO dans l’est de l’Ontario, qui occupent des postes non enseignants. Cela comprend les secrétaires, les récep- tionnistes, les commis de bureau, les biblio- thécaires, les concierges, les techniciens de réseaux informatiques, les surveillants et les superviseurs de bâtiments, ainsi que d’autres postes. Les écoles qui pourraient être touchées si le syndicat décidait de faire la grève sont situées à Alexandria, dans le canton d’Alfred-Plantagenet, à Casselman, dans le canton de Champlain, dans la ville de Clarence-Rockland, à Cornwall, à Crys- ler, dans le canton de Hawkesbury-Est, à Hawkesbury, à Long Sault, à Moose Creek, à North Lancaster, dans le canton de Russell et dans la municipalité de La Nation.

Les représentants de la section locale 4155 du SCFP, à gauche la vice-présidente Dominique Roy, la présidente Gaëtane Caron et le délégué syndical Alain Collinet montrent la première page d’une pétition de 200 signatures présentée au Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO), lors de la réunion du 24 octobre, demandant au district scolaire de cesser de retarder l’approbation d’un nouveau contrat approuvé pour le personnel non enseignant des écoles catholiques françaises de l’est de l’Ontario. — photo Gregg Chamberlain

P002163

NOUVEAU À LA CLINIQUE DENTAIRE FLOSS: DENTUROLOGISTE SUR PLACE La première rencontre et éstimé avec Audrey Campeau est sans frais. NEW AT FLOSS DENTAL CLINIC: DENTURIST ON SITE Your first consultation with Audrey Campeau is complementary.

Les membres de la section locale 4155 du SCFP se sont rassemblés devant le bureau de L’Orignal du CSDCEO mardi soir, le 24 octobre, pour exhorter le district scolaire à cesser de retarder la négociation d’un nouveau contrat pour le personnel non enseignant des écoles catholiques françaises de l’est de l’Ontario. Le syndicat est sans contrat depuis l’an dernier. — photo Gregg Chamberlain

Route 17, Plaza Hawkesbury • 613 632-4159 www.dentistefloss.com

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

Bertrand Castonguay Président bertrand.castonguay@eap.on.ca Yvan Joly Directeur des ventes yvan.joly@eap.on.ca Gregg Chamberlain Rédacteur en chef gregg.chamberlain@eap.on.ca

Gilles Normand Directeur de production et distribution gilles.normand@eap.on.ca Marco Blais Infographie et prépresse infographie@eap.on.ca

Publicité : melanie.proulx@eap.on.ca Nouvelles : nouvelles@eap.on.ca Classées et nécrologies : denise.sauve@eap.on.ca veronique.michaud@eap.on.ca

1100, rue Aberdeen, C.P. 1000, Hawkesbury, ON K6A 3H1 Tél. : 613-632-4155 • 1-800-267-0850 9ऍQJHђ 613-632-6383 www.editionap.ca

| Annonces classées et nécrologies | 613-632-4155

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause. Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Made with FlippingBook - Share PDF online