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FINANCES NEWS HEBDO / VENDREDI 22 NOVEMBRE 2024

SOCIÉTÉ

jours simple, mais quand on est alignés et enracinés, on s'ac- croche à ses principes. Concrètement, nous testons régulièrement de nouveaux concepts. En matière d’innova- tion, nous avons été précur- seurs en lançant Medi1 podcast en décembre 2020. Aujourd’hui, nous avons une plateforme qui met à disposition des uti- lisateurs du contenu exclusif, pas forcément sur nos ondes. Nous produisons des podcasts natifs tout en veillant à préser- ver et à cultiver notre crédibi- lité dans tous les aspects de l’innovation. Par exemple, avant de lancer Medi1 podcast, nous avons cherché à comprendre, de façon structurée et scienti- fique, la différence entre un ren- dez-vous radio et un podcast, surtout quand le format audio était encore dominant. Puisque nous sommes une radio, l’audio est notre spéciali- té. Nous aurions pu tout simple- ment rebaptiser nos émissions radio en podcasts, mais c’est précisément cette notoriété construite sur des décennies qui nous pousse à aborder l’inno- vation avec sérieux et méthode. Aujourd’hui, nous continuons à évoluer avec d’autres formats, notamment la vidéo, car le monde des médias est en muta- tion. Pour nous, ces change- ments sont des opportunités de développement plutôt que des défis. Nous sommes un jeune média de 44 ans ! F.N.H. : Si l’on remonte le temps, quel a été l’élé- ment déclencheur de votre passion pour les médias et quels ont été les moments clés qui ont façonné votre parcours ? Y. E. K. : J’aurais aimé vous répondre de façon poétique et romantique, mais c’est vérita- blement un concours de cir- constances qui m’a amenée chez Medi1 pour un stage d’été en 2003. Un an après, à la fin de mes études universitaires, je signais mon contrat d’ani- matrice. Ensuite, chaque étape

Quelles raisons vous ont poussé à opter pour ce choix ? Y. E. K. : Pour moi, les choses sont simples. On est médecin quand on sort de la faculté de médecine, architecte quand on sort de l’école d’architecture, et bien sûr journaliste quand on sort de l’école de journalisme. Je n’ai pas fait l’Institut de jour- nalisme, mais un bachelor en

L’innovation, pour moi, consiste à créer un dialogue constant entre tradition et modernité pour répondre aux attentes évolutives des audiences.

a renforcé mon engagement envers ce métier et m’a permis de voir les médias comme un espace d'impact, de connexion et de transformation.

F.N.H. : Vous vous définis- sez comme une spécia- liste des médias, plutôt qu’une journaliste. Est- ce une façon de préser- ver une certaine liberté ?

Autonomisation des femmes

Lancement du projet Éclat à Casablanca L’ Institution Tahar Sebti a officiellement lancé, mercredi à Casablanca, le projet Éclat, une initiative ambitieuse destinée à autonomiser

S OS Villages d’Enfants Maroc, en partenariat avec l’Association Nagham, a célébré mer- credi soir à Casablanca ses 40 ans à travers un concert caritatif intitulé «Alchimie des Chants». Cet événement, marqué par un mariage inédit entre les répertoires d'Abdelhalim Hafez et Jacques Brel, a réuni des artistes de renom tels que Houda Saad et Ayoub Tijani. Dans son allocution, Amine Demnati, président de SOS Villages d’enfants Maroc, a annoncé la construction d’un sixième village à Dakhla, tout en soulignant l’importance de l’art comme levier de solidarité en faveur des enfants vulnérables. Ce concert, mêlant culture et engagement, a permis les femmes issues de milieux précaires en renforçant leurs compétences professionnelles. Soutenu par la Fondation Drosos, et en partenariat avec l’Anapec, l’association Les Citoyens et l’association Cecaf, ce programme vise à offrir des opportunités concrètes d’inclusion socioéconomique à travers des forma- tions ciblées. Au cœur du projet, deux métiers essentiels ont été retenus : celui d’auxiliaire de vie scolaire et d’auxi- liaire de vie sociale, des secteurs où la demande en professionnels qualifiés ne cesse de croître. Selon Souad Ettaoussi, Directrice générale de l’Institution Tahar Sebti, Éclat ambitionne de former 135 femmes sur une période de trois ans, soit 45 bénéficiaires par an. Ces formations permettront aux auxiliaires de vie scolaire d’accompagner des enfants en situation de handicap ou confrontés à des difficultés d’appren- tissage, contribuant ainsi à réduire le décrochage scolaire. Les auxiliaires de vie sociale, quant à elles, interviendront auprès des personnes âgées ou dépendantes, en vue d’améliorer leur qualité de vie

et leur autonomie. Outre les aspects techniques, le projet intègre une dimension éducative et juridique. Les bénéficiaires seront sensibilisées au Code de la famille et à la loi régissant les métiers sociaux, leur permettant ainsi de mieux connaître leurs droits et responsabilités. Lors de la cérémonie de lancement, les intervenants ont souligné le double impact de cette initiative : améliorer l’employabilité des femmes vulnérables tout en répondant à des besoins criants dans la société. Ils ont également insisté sur le rôle transformateur de ces métiers, qui participent directement ou indirecte- ment à un changement sociétal en touchant les seg- ments les plus fragiles de la population. ◆

Une soirée caritative en musique pour SOS Villages d’enfants Maroc Casablanca

de récolter des fonds pour la protection des enfants privés de soutien familial, tout en célébrant l’unité et la fraternité à travers la musique. ◆

www.fnh.ma

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