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C O L L E C T I V I T É

OLIVIER FRÉGEAU olivier.fregeau@eap.on.ca PRESCOTT-RUSSELL: NOUVELLE PLATEFORME POUR LE BÉNÉVOLAT plateforme facilitera les choses pour tout le monde, a expliqué Sylvie Lefebvre, directrice générale des Services communautaires de Prescott-Russell, l’organisme responsable du projet. Les bénévoles sont toujours très demandés pendant la pandémie, et de nombreuses tâches, comme les appels téléphoniques, peuvent être effectuées en toute sécurité depuis leur domicile. En plus de jumeler les services, nous pouvons aider les organismes à but non lucratif avec leurs protocoles COVID-19 afin d’assurer la sécurité de leurs bénévoles», a-t-elle ajouté. Ainsi, tous les organismes à but non lucratif qui travaillent sur le territoire de Prescott-Russell sont invités à se joindre aux bénévoles de la région et à afficher leurs postes en ligne, quel que soit leur secteur d’activité. Les arts et la culture, l’éducation, le sport amateur, l’environnement et l’agri- culture, les festivals et les évènements, la santé, les services communautaires et sociaux sont parmi les secteurs visés. Une nouvelle plateforme en ligne dédiée au bénévolat dans la région de Prescott- Russell a été lancée pour les personnes qui cherchent des bénévoles, ou encore, pour d’autres qui désirent en faire. Le projet appelé Bénévoles Prescott-Rus- sell , est un nouveau service communautaire visant à jumeler les organismes à but non lucratif qui ont besoin de bénévoles avec des personnes qui souhaitent investir leur temps et leurs compétences au service d’une cause. Le jumelage se fait par le biais d’une plateforme en ligne et l’inscription est gratuite, tant pour les organismes sans but lucratif que pour les bénévoles. «Les bénévoles sont le cœur et l’âme d’une communauté. Les hommes, les femmes et les jeunes qui font du béné- volat améliorent réellement la qualité de vie de nos communautés et cette nouvelle

Né d’une race FIÈRE AUBUCHON

Une nouvelle plateforme en ligne dédiée au bénévolat dans Prescott-Russell est maintenant disponible sur benevolespr.ca —photo tirée d’une banque d’images (Pexels)

Toute personne âgée de 16 ans et plus intéressée par le volontariat au sein d’une organisation à but non lucratif est la bienvenue, y compris les étudiants, les personnes actives et les retraités. Pour plus

d’informations sur Bénévoles Prescott-Russell ou pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur le site de benevolespr.ca ou contacter Isabelle Lalonde, coordonnatrice du projet au 613- 632-0939, poste 137.

TABLETTES NUMÉRIQUES : LES AINÉS MOINS TECHNOPHOBES QU’ON POURRAIT LE CROIRE

Le premier ancêtre arrivé au pays est Jacques Aubuchon dit Leloyal, né et baptisé à Saint-Rémy, Dieppe en Normandie le premier décembre 1617. Ses parents sont Jean Aubuchon ou Aubusson et Catherine Lemarchand, mariés le 6 août 1617 à la paroisse Saint-Rémy, Dieppe, Normandie (Seine-Maritime), France. Jacques arrive à Québec en 1643 et contracte mariage devant le notaire Claude Lecoustre le 19 septembre 1647 avec Mathurine Poisson, fille de Jean et Barbe Broust (aussi Broue), mariés le 23 avril 1611 à la paroisse Saint-Jean-de- Mortagne, Perche, France. De leur union naîtront huit enfants dont sept garçons. Elle décède à Cap-de-la-Madeleine au cours de l’année 1665. Il contracte alors un secondmariage devant le notaire Larouche le 11 novembre 1667 avec Marguerite Itas, fille de Jean et Marie Cusson de Saint-Siméon en Normandie. Deux garçons et deux filles naîtront de cette union. Maître charpentier, il pratique son métier dans la région de Trois- Rivières où il est inhumé le 7 décembre 1701. GÉNÉRATIONS 10e Jean-Jules St-Aubin (1920-2002) - Rita Robillard (1920-1955), f. de Louis Félix et Geneviève Piquette m. le 1943-01-04 à Ramore, Black River – Matheson, co. Cochrane, Ont. 9e Joseph St-Aubin (1893-1920), cult. - Florida Durand (1889-1933), f. de Joseph, cult. et Herménie Aubin m. le 1916-06-12 à Saint-Félix-de-Valois, Qc 8e Georgina Laporte (1862-1921) - Joseph St-Aubin, cult., (1863-1946), f. de Théophile, cult. et Julie Poirier, m. le 1885-10-12 à Berthierville, Qc 7e Julie Latour/Laforge (1823-1911) - Toussaint Laporte, cult., (1830-1911), f. de Joseph, journalier, et Angélique Généreux, m. le 1850-04-15 à Saint-Thomas, cté de Joliette, Qc 6e Marie Anne Aubuchon (1783-1859) - Joseph Latour/Laforge (1781-1832), f. de Joseph et Marie Louise Laporte, m. le 1809-01-23 à Berthierville, Qc 5e Jean Baptiste Aubuchon (1758-1834) - Marie Anne Parant (1766-1822), f. de Simon et Marie Jeanne Giroux, m. le 1781-01-29 à Berthierville, Qc 4e Jean Baptiste Aubuchon (1729-1799) - Angélique Babin (1729-1790), f. de Jacques Pierre Babin/Lacroix et Marie Madeleine Turpin) m. le 1753-04-30 à Berthierville, N.-F. 3e François Aubuchon/Desalliers (1691-1763) - Catherine Hus/Millet (1699-1774), f. de Marc Antoine et Françoise Lavallée, m. le 1724-07-03 à Saint-Pierre, Sorel, N.-F. 2e Joseph Aubuchon/Desalliers (1659-1722) - M. Louise Dandonnau (v. 1666-1736), f. de Pierre Dandonnau/Lajeunesse et Françoise Jobin, m. le 1688-04-26 à Champlain, N.-F. 1re Jacques Aubuchon (1617-1701) - Mathurine Poisson (1617-1666), f. de Jean et Barbe Broust, aussi Broue., m. le 1647-10-08 à Québec, Nouvelle-France La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. « Dès les premiers contacts entre les Autochtones et les Français, les épidémies ont fait des ravages parmi la population amérindienne. Dans la vallée du Saint-Laurent en moins d'une centaine d'années (de 1550 à 1650) leur nombre est passé de 14 000 à moins de 2 000. Les missionnaires étaient les plus souvent en contact avec eux, vivant même parfois parmi eux dans les nombreuses missions qu'ils avaient fondées dans les territoires amérindiens. Par exemple, les Hurons qui vivaient sur la baie Géorgienne sont passé de 30 000 à 12 000 entre les années 1634 et 1639. Dès lors et avec raison, ceux-ci les ont blâmés. Les jésuites ont alors été victimes de menace et même de meurtre. Le martyr des Pères jésuites Brébeuf et Lallemant (en mars 1649) en témoigne. 1 » 1 Trudel, Marcel; Journal des Jésuites, Relations des Jésuites, vol. 34, pages 50, 58

PAUL-FRANÇOIS SYLVESTRE INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL - APF

qu’on constate un manque d’accès à Inter- net : «Il ne s’agit pas de juste distribuer des tablettes, mais également d’offrir une formation pour les personnes non initiées à l’univers virtuel. Nous souhaitons offrir un service le plus convivial possible.» La formation sera offerte en grande partie grâce à un partenariat avec la Coalition ontarienne de formation des adultes (COFA). Voix puissante dans la promotion de l’alpha- bétisation et de la formation continue, la COFA travaille entre autres avec le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario, l’Université de Hearst, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario et Contact Nord. Tablette toute équipée Le directeur général de la FARFO précise que chaque tablette sera prête à être uti- lisée, d’abord avec un accès à Internet si nécessaire, puis avec un accès à divers liens comme le magazine Vivre + et le programme ConnectAînés de la FARFO. «Il est prévu en ce moment que les béné- ficiaires pourront emprunter une tablette tout équipée pour une période de plusieurs mois, possiblement à partir de la fin novembre», note Gilles Fontaine. La FARFO s’affaire à inclure une program- mation culturelle et sociale au menu de la tablette. À titre d’exemples, les usagers pourraient avoir accès à des cours de chant, à des contes, à un club de lecture, à des joutes de bingo et à des séances de mise en forme. Les rencontres intergénération- nelles figurent aussi dans les cartons de l’organisme provincial.

Depuis la seconde vague de la COVID-19, le recours aux plateformes virtuelles se multiplie. En Ontario français, les personnes âgées ne sont toutefois pas toutes équipées et formées pour y avoir accès, une situation à laquelle la FARFO se propose de remédier. La Fédération des ainés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) a reçu une subvention de 97 500 $ de la Croix rouge canadienne pour l’achat et le prêt de 120 tablettes numériques, le tout destiné aux personnes de 50 ans et plus. Le financement provient du Fonds d’urgence pour l’appui communautaire du gouvernement canadien (FUAC), créé pour aider les organismes à servir les Canadiens vulnérables pendant la crise de la COVID-19. Fondée en 1978, la FARFO œuvre auprès des francophones et francophiles de 50 ans et plus domiciliés en Ontario. Elle regroupe quelque 10 000 membres à travers la province. 30 % des ainés ne sont pas branchés Lors des consultations menées par la FARFO en vue de la préparation du Livre blanc sur le vieillissement des francophones en Ontario, en collaboration avec l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), un sondage a permis d’estimer qu’approxima- tivement 30 % des ainés franco-ontariens n’étaient pas branchés. Selon Gilles Fontaine, directeur général de la FARFO, c’est plus souvent dans le Nord de la province et dans les l’Est rural

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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