ACTUAL I TÉS
Succès pour le centre de pédiatrie sociale
de pédiatrie permet aux enfants qui en ont besoin de se prévaloir de ce service essentiel pour développer les prérequis aux appren- tissages du jeune enfant. D’ailleurs, les Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) ont offert une aide financière de 7000 $ au centre pour le projet Le troisième mousquetaire : l’Orthophonie , qui aura comme mandat de développer des ateliers de sensibilisation dédiés aux intervenants et bénévoles qui s’impliquent auprès des jeunes d’Argenteuil âgés de 0 à 12 ans. C’est la Table jeunesse Argenteuil qui a choisi d’aider le centre. Pour Annie Reddy, cette attention dé- montre lamaturité de la communauté envers le centre de pédiatrie sociale, que la com- munauté accepte ce projet et n’y voit pas de compétition entre les intervenants. En plus d’offrir tout ça, de nombreux professionnels donnent de leur temps bé- névolement. C’est le cas, notamment, du psychoéducateur, des enseignants et des éducateurs. Autre constat intéressant avec ce nouveau centre de pédiatrie : les professionnels ne viennent pas en aide uniquement à l’enfant, mais bien à la famille au complet. Les pro- fessionnels ne travaillent pas uniquement entre les murs du centre, ils se déplacent dans les écoles et les organismes de la région,
KRISTINA SERVANT kristina.servant@eap.on.ca
Inauguré en présence du Dr Julien et du premier ministre Philippe Couillard en mars dernier, le centre de pédiatrie sociale en communauté d’Argenteuil connaît un succès fort appréciable. Les derniers chiffres sont éloquents : plus d’une centaine de clients sont actuellement suivis au centre de pédiatrie situé dans le quartier Ayers à Lachute. « Le besoin de la pédiatrie sociale à Lachute est grand, la clientèle est au rendez-vous. Il y a 103 clients qui reçoivent des services en pé- diatrie sociale et il y a même une partie de cette clientèle qui reçoit des services dans certaines écoles, surtout en orthophonie », a expliqué Louise Nolin, en félicitant Annie Reddy de son initiative. « Actuellement, on a trois médecins : deux généralistes et un pédiatre, a men- tionné Annie Reddy, une des généralistes qui travaille beaucoup en santé mentale. C’est une belle équipe et nous sommes plusieurs professionnels qui entourent les médecins; il y a de l’ergothérapie, de l’orthophonie, de l’art thérapie et de la zoothérapie. » Dans la région, il y a un besoin criant en orthophonie et, heureusement, le centre
Depuis son ouverture enmars dernier, le centre de pédiatrie sociale a vu son achalandage croître pour atteindre plus d’une centaine de clients. —photo d’archives
notamment à la Maison de la famille, pour offrir leurs services. Bien que la pédiatrie sociale vienne en aide à la collectivité et compte sur la pré- sence de nombreux professionnels de la santé, c’est « différent des institutions que l’on connaît déjà », a expliqué Mme Nolin. Lors des rencontres, le parent et l’enfant sont ensemble et sont entourés des profes- sionnels. Ils s’assoient autour de la table et
discutent. Les discussions se font dans un cadremoins hiérarchique, ce qui permet aux familles de se livrer un peu plus ou permet aux professionnels d’observer davantage ce qui se passe avec les enfants durant ces rencontres. Un succès dont les responsables sont très fiers et qui démontre que la région devait se doter d’un tel centre pour aider la clientèle vulnérable d’Argenteuil.
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Le vendredi 29 septembre 2017
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