nération de leur état de santé. Il est impor- tant d’avoir un apport alimentaire équilibré car chaque catégorie a ses bénéfices sur la santé, en voici quelques exemples. Les protéines sont très importantes dans l’alimentation car elles aident à prévenir la fonte musculaire et évitent une fragilisa- tion du corps de la personne. En plus, les protéines aident à la guérison des plaies. Les fibres sont importantes à la motricité digestive et à l’absorption des nutriments tout en améliorant la défécation. Les fi- bres provenant de source de grains entiers contiennent des sucres complexes qui sont plus lentement digérés que les sucres simples. Comme vous le savez, avec l’âge, de plus en plus de personnes développent le diabète. Les sucres complexes aident à mieux contrôler le diabète car le sucre est plus lentement assimilé par l’organisme donc, diminue le risque de hausse de sucre. Le vieillissement s’accompagne d’une perte osseuse; les produits laitiers sont essentiels aux aînés car ils contiennent du phosphore et du calcium qui aident à bâtir et renforcir les os. À la Résidence St. François, notre but est d’encourager les gens à s’alimenter en leur offrant de la nourriture appétis- sante, non seulement au goût mais aussi à la vue. Nous leur offrons des mets de leur génération, des mets auxquels ils sont fami- liers, tout en tenant compte de la variété et de leurs besoins alimentaires. Consultante à la Résidence St-Fran- çois, Chantal Crispin considère que cette décision n’arrive pas dans une période fa- vorable compte tenu du vieillissement de la population dans la région de l’Est ontarien. Présentement, 516 personnes reçoivent une telle subvention dans les Comtés unis de Prescott et Russell. Avant qu’une seule nouvelle personne puisse profiter d’une telle subvention, au moins 17 personnes devront cesser d’être subventionnées. « Ceci peut prendre plusieurs an- nées, fait remarquer Mme Crispin. C’est malheureux, ajoute-t-elle. Les élus n’ont peut-être pas compris l’ampleur de cette décision. On comprend que les moyens Natasha Waugh Directrice de la nutrition
Mais pour y arriver, j’ai aussi besoin de l’aide des résidents et de leur famille. Une des premières choses que nous re- commandons aux résidents et leur famille est de veiller à ce que leur mobilier soit en bon état. Par exemple, une table aux pattes branlantes pourrait plus facilement céder qu’une table solide. On n’a qu’à s’imaginer une table qui cède lorsque quelqu’un se lève tout en y mettant tout son poids. Assurez-vous également que les fils des lampes ou tout autre appareil élec- trique que vous branchez ne sont pas usés ou qu’ils ne sont pas exposés. Il n’a rien de plus désagréable, voire dangereux, qu’un choc électrique. Veillez également à ce que les soi- ent bien rangés, c’est-à-dire qu’une per- sonne ne risque de s’enfarger et de tomber. Autre facteur important qu’on né- glige plus souvent qu’autrement est la dis- position des meubles. Il est aussi essentiel de mettre l’accent sur l’aspect pratique de leur disposition que sur l’aspect esthétique. Par exemple, un meuble mal placé peut nu- ire à la circulation d’un résident qui circule à l’aide d’une marchette. Finalement, pour les parents de ré- sidents qui auraient des réfrigérateurs dans leur chambre, assurez-vous toujours que les aliments sont frais et qu’ils ne sont pas péri- més. J’espère que ces quelques consignes vous seront utiles. majorée en fonction du coût de la vie, con- trairement à Ottawa, précise-t-elle. Sans ces subventions, plusieurs personnes âgées ne peuvent se permettre de demeurer en rési- dence. » Elle fait également valoir qu’il soit préférable de subventionner une personne en résidence au coût de 47 $ par jour que de l’envoyer à l’hôpital au coût de 800 $ par jour. « Si une personne n’est pas fonction- nelle dans sa maison mais qu’elle est encore assez bien pour demeurer dans une rési- dence, pourquoi ne pas l’aider plutôt que d’attendre qu’elle doive être hospitalisée? », conclut-elle. Diane Legault Directrice de l’environnement
L’IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION POUR LES PERSONNES ÂGÉES Avec le vieillissement de notre or- ganisme il y a de grands changements mé- taboliques, physiques et physiologiques qui suivent. Avec l’âge une personne peut subir une baisse d’appétit, une perturba- tion des goûts, une perte de dentition, une perte d’intérêt à l’alimentation, et des changements d’état de santé. Suite à ces changements, il est important d’assurer une alimentation saine et équilibrée.
VEILLER À LA SÉCURITÉ DE NOS RÉSIDENTS
En tant que directrice de l’environnement, je suis responsable de veiller à la sécurité de nos résidents et d’assurer que leur séjour parmi nous se déroule sans problème et qu’il soit des plus agréables. Un accident est si vite arrivé. Et plus le temps avance, plus l’être humain est fragile. Les conséquences d’une mauvaise chute ou tout autre accident peuvent être désastreuses. J’ai donc comme mandat, en- tre autres, de prévoir ou de repérer toute situation potentiellement dangereuse et d’y remédier. financiers des municipalités sont limités, mais nos élus devraient peut-être se battre pour obtenir des subventions du gouver- nement provincial qui sont favorables aux personnes âgées, lesquels sont aussi des électeurs. » Par ailleurs, Mme Crispin ajoute que le montant maximal de la subvention offerte par les Comtés unis est plafonné à 1452,40 $ depuis trois ans. Concrètement, cela signifie que, si un résident n’est en mesure que de payer 1185 $ par mois, les Comtés unis paieront la différence jusqu’à concurrence de 1452,40 $, bien que le véri- table coût par résident est de 1580 $. « Dans Prescott-Russell, la subvention n’a pas été
Les personnes âgées ont des be- soins alimentaires supérieurs dus à la dégé-
NOMBRE DE PLACES SUBVENTIONNÉES RESTREINT DANS LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES
L’un des défis auquel est confron- té la Résidence St-François, à Casselman, découle de la décision des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR), prise à la fin 2011, de limiter à 500 le nombre de per- sonnes pouvant profiter d’une subvention à l’échelle des résidences qui sont subven- tionnées par les CUPR.
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