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LES GARDERIES ONTARIENNES MENACENT DE FERMER SI LEUR FINANCEMENT N’EST PAS REVU ALLISON JONES La Presse Canadienne

nécessaire pour répondre à l’inflation, et que le financement augmente chaque année. «Le gouvernement du Canada continue de collaborer avec les gouvernements (provin- ciaux et territoriaux) pour mieux comprendre leurs besoins et leurs défis et soutenir la mise en œuvre réussie d’un système pan- canadien (d’apprentissage et de garde des jeunes enfants)», explique le communiqué de Soraya Lemur. Les exploitants attendent également un financement de la province pour augmenter les salaires des éducateurs de la petite enfance, comme M. Lecce l’a annoncé à MBàOEFMBOOÊFEFSOJÍSF&OUSFUFNQT  une crise de la main-d’œuvre persiste, de nombreux centres – dont le YMCA – étant incapables de recruter et de retenir suffi- samment de personnel pour fonctionner au maximum de leur capacité. «Vous aviez du personnel qui travaillait en première ligne pendant la COVID-19 et beaucoup d’entre eux se sentent sous-esti- més dans cette profession, raconte Sharon Siriboe, de l’Association ontarienne des garderies indépendantes. La façon dont les exploitants peuvent au minimum inciter le personnel à rester est de créer une culture de valorisation et des salaires plus élevés.»

Des garderies risquent de fermer partout en Ontario si la province ne met pas bientôt à jour la manière dont elle les rémunère dans le cadre du programme national à 10 $ par jour, prévient le plus grand exploitant. L’appel du YMCA et d’autres prestataires survient alors que la province cherche à augmenter considérablement le nombre de places en garderie. Lorsque le gouvernement ontarien a adhéré au programme en 2022, il s’est engagé à créer 86 000 places, bien que l’organisme de surveillance budgétaire de la province estime que la demande dépas- sera l’offre de plus de 220 000 places. Les services de garde d’enfants du YMCA représentent un cinquième de toutes les places agréées dans la province, et bien que l’organisme à but non lucratif soit un grand partisan du programme à 10 $ par jour, il affirme que la façon dont il est actuellement financé n’est pas durable. «Malheureusement, alors que des économies sont offertes aux familles, le fardeau financier des exploitants comme le YMCA s’est accru», déclare l’organisme de bienfaisance au gouvernement dans un mémoire prébudgétaire. «Cela s’explique par le fait que l’approche actuelle en matière de financement du rem- placement des revenus est insuffisante, laissant de nombreux exploitants à but non lucratif avec des déficits et des perspectives incertaines alors que nous négocions avec chaque municipalité un financement sous pression.» Un financement sur des tarifs gelés Les frais que les parents paient pour la garde d’enfants ont été réduits de moitié, le gouvernement provincial remplaçant ces revenus auprès des centres de garde en utilisant sa part du financement fédéral qu’Ottawa a distribué aux provinces et aux territoires lorsqu’ils ont adhéré au programme. Mais ce calcul ne suffit pas, affirment certains exploitants. Traditionnellement, les garderies aug- mentaient les frais des parents lorsqu’elles étaient confrontées à des dépenses crois- santes telles que les frais de personnel, de restauration, de loyer, de chauffage et de fournitures. Cependant, tous les exploitants souhaitant adhérer au plan ont dû geler leurs tarifs en mars 2022, et beaucoup les ont volontairement gelés en 2020, ne voulant pas augmenter les tarifs pendant la pandémie de COVID-19. Cela signifie que le modèle de remplace- ment des revenus du gouvernement est basé sur des tarifs qui ne reflètent pas le véritable coût actuel des services de garde, affirment les exploitants, et que l’augmentation de 2,1 % que l’Ontario a retenue pour 2024 pour tenir compte de l’inflation n’est pas suffisante. Ce chiffre pour 2023 était de 2,75 %. j/PVTFOUFOEPOTEFQMVTFOQMVTEFY - ploitants prêts à fermer leurs garderies et à abandonner cette profession», affirme Sharon Siriboe, directrice de l’Association ontarienne des garderies indépendantes, qui dirige également une garderie dans la région

Daycare centers are at risk of closing across Ontario if the province doesn’t soon update the way it pays them under the national $10-a-day program, warns the largest operator. A young boy plays at a daycare center in Langley, British Columbia, May 29, 2018. (Darryl Dyck, The Canadian Press)

de Peel, dans l’Ouest torontois. «Même si nous avons réussi à remplacer les revenus, cela n’a pas été suffisant pour de nombreux exploitants, car ils continuent de lutter pour rester à flot dans une période économique très difficile.» Ce que le YMCA et d’autres souhaitent voir, c’est ce qu’ils appellent un modèle de «recouvrement total des coûts». Carolyn Ferns, coordonnatrice des poli- tiques de la Coalition ontarienne pour de meilleurs services de garde d’enfants, a déclaré que les exploitants devraient être en mesure de soumettre des budgets et que si les coûts sont raisonnables, ils devraient être couverts. «(Le remplacement des reve- nus) était la seule façon dont ils auraient pu y parvenir au départ, déclare-t-elle. C’était en /PVTTPNNFTFONBJOUFOBOU et ils n’ont pas changé le modèle. Ils n’ont pas compris.» Jamison Steeve, directeur de la stratégie du YMCA du Grand Toronto, a déclaré que le YMCA avait espéré voir une nouvelle formule de financement à l’automne 2023, mais que cela ne s’est pas concrétisé. Cela doit arriver le plus tôt possible, a déclaré M. Steeve, car à l’heure actuelle, l’organisme de bienfaisance subventionne essentiellement le coût des soins. «(Pour) un nourrisson dont nous nous occupons, s’il est soumis au modèle de financement actuel, nous subirions une perte comprise entre 10 000 et 13 000 dollars par an (...) si la formule de financement n’est pas corrigée à l’avenir, explique-t-il. Il est difficile pour tout fournisseur du secteur à but non lucratif ou à but lucratif d’avoir ce niveau d’incertitude d’une année sur l’autre quant à ce à quoi ressemblera le modèle de financement.» Plus d’argent du fédéral? Un porte-parole du ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a annoncé que la province faisait pression pour obtenir davantage d’argent fédéral. «Alors que l’Ontario continuera d’aug- menter chaque année le financement des exploitants, à partir de ce mois-ci, nous enta- merons un examen de l’accord fédéral et plaiderons vigoureusement en faveur d’une augmentation à long terme du financement afin de mieux soutenir les exploitants et les familles», a écrit Isha Chaudhuri dans un

communiqué. Un porte-parole de Jenna Sudds, ministre GÊEÊSBMFEFMB'BNJMMF EFM&OGBODFFUEV Développement social, a déclaré que les accords conclus lorsque les provinces et les territoires ont adhéré au programme étaient conçus pour leur offrir la flexibilité

LA SDCPR ET LES CUPR LANCENT UNE ÉTUDE POUR REDÉFINIR LES PRIORITÉS DES ENTREPRISES

In January, the PRDC and UCPR launched a new business survey to earn a better understanding of the needs of the UCPR’s business community. (File photo)

GABRIELLE VINETTE gabrielle.vinette@eap.on.ca

pour examiner les études complétées afin d’identifier les défis et les opportunités auxquels la communauté d’affaires locale est confrontée. Les entreprises sont encouragées à par- ticiper à l’étude qui sera réalisée au moyen d’appels téléphoniques et d’invitations par courrier électronique. La sélection étant aléatoire, les entreprises pourraient être contactées entre le 8 et le 26 janvier. L’étude ne devrait pas prendre plus de 15 minutes. « On a très hâte de voir les résultats. Déjà on anticipe avec beaucoup d’enthousiasme de voir ce que les gens vont faire et où on s’enligne en termes de programmes et services pour les prochaines années », a dit John Candie, directeur général de la SDCPR. Le projet a été lancé en janvier 2024 et devrait durer jusqu’en avril 2024, date à laquelle tous les résultats de l’étude seront rassemblés et analysés dans la stratégie de développement économique finale.

La Société de développement Prescott et Russell (SDCPR), en partenariat avec les Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) ont lancé une enquête sur la stratégie de développement écono- mique 2024-2029. Avec l’aide des entreprises locales, la SDCPR et les CUPR cherchent à mieux com- prendre les projets d’avenir et la manière dont les propriétaires et les gestionnaires d’entreprises considèrent la communauté comme un endroit où faire des affaires. Les informations tirées de l’étude seront utilisées pour organiser de futures activités de développement économique destinées aux entreprises locales. La SDCPR et les CUPR ont fait appel à Deloitte LLP, une société de conseil en développement économique, pour les aider dans ce projet. Le cabinet travaillera avec le personnel de la SDPR et les CUPR

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