Express_2012_11_30

ACTUALITÉ

editionap.ca

Un bien beau voyage CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

d’être guidés par une interprète aussi co m - pétente que Johanne Blouin, la fin de se- m aine intensive en studio et le plaisir de faire la rencontre de Patrice L’Ecu y er, René Si m ard et de toute son équipe, de m eu- reront autant de souvenirs i m périssables. « Ce sont tous des gens for m idables, tou- jours de bonne hu m eur, qui ont vrai m ent du plaisir à faire ce qu’ils font. C’est telle- m ent plaisant de travailler dans cette at m o- sphère là. C’est ça qui va nous m anquer.» La fa m ille Potvin-Laliberté aura conquis néan m oins bien des cœurs et se sera m ê m e découvert un fan club. « Je tiens à re m ercier tous les gens qui nous ont supportés. Ils étaient 135 là-bas pour l’é m ission. J’ai vu des parents et des enfants de l’école Paul VI où j’enseigne par- fois. J’ai trouvé ça très touchant. Il y a eu du m onde du Cercle Gascon qui avait loué un autobus, des a m is, de la fa m ille. Je m e co m pte vrai m ent chanceuse. »

L’ORIGNAL | L’aventure s’arrête là pour la famille Potvin-Laliberté mais quelle belle aventure ce fut que cet Air de famille à la télévision de Radio-Canada. « On n’ y allait pas pour la co m pétition m ais pour l’expérience et on l’a vécue à plein », expri m e Louise Potvin-Laliberté qui for m ait un trio avec sa fille Michelle Potvin et sa nièce Zoé Potvin-Jutras. Lors de leur passage le 22 nove m bre dernier, la pureté de leur interprétation de Je voudrais voir la m er de Michel Rivard, n’aurait pu susciter davantage d’é m otions. Elles étaient belles, touchantes et en par- faite har m onie. Mais ainsi va l’é m ission et c’est le vote du public qui décide laquelle des trois fa m illes participantes accède aux de m i-finales. « On avait tous des st y les très différents et les autres étaient vrai m ent excellents. J’aurais m ê m e voté pour eux si j’avais eu à le faire. Ceux qui ont gagné le m éritaient vrai m ent. Ça été une expérience extraordi- naire et en bout de ligne, on en retire que du positif. » Le tournage d’un portrait de fa m ille et de quelques clips, sans parler de la chance « Moins grave que pensé » L’ORIGNAL | Un plafond sur le no m bre de résidents subventionnés dans les cen- tres d’accueil de Prescott-Russell a affecté m oins de personnes que prévu quand la li m ite fut i m posée il y a un an. À la fin de 2011, à cause des coupures par la province, le conseil des Co m tés unis a décidé qu’à co m pter du 1er janvier 2012, le no m bre de places subventionnés serait li m ité à 500. L’Association des résidences de Prescott- Russell était inquiète. Il y un an, le no m bre de récipiendaires de ces bénéfices était de 526. Par ailleurs, il y a présente m ent seule m ent quatre per- sonnes sur la liste d’attente. « L’i m pact est m oins grave que certains ont pensé », a fait savoir l’ad m inistratrice des Services sociaux aux Co m tés unis de Prescott et Russell (CUPR), Anne Co m tois- Lalonde. En effet, la liste d’attente sera effacée dès que la li m ite sera aug m entée à 510 places subventionnées en janvier 2013. « Nous avons un petit surplus qui nous per m et d’ajouter dix places », explique M m e Co m tois-Lalonde. Le no m bre de résidents subventionnés est passé de 444 en m ars 2007 à 514 en m ars 2011. En septe m bre dernier, il avait atteint 518. Par ailleurs, le no m bre a varié beaucoup au cours de la dernière année. Il y a plus- ieurs facteurs – des gens sont décédés ou ont dé m énagé, ou leurs situations finan- cières ont changé.

Photo: Un air de fa m ille

Michelle Laliberté, Zoé Potvin-Jutras, Johanne Blouin et Louise Potvin-Laliberté

Made with FlippingBook Online document