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Un bien beau voyage CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

d’être guidés par une interprète aussi com- pétente que Johanne Blouin, la fin de se- maine intensive en studio et le plaisir de faire la rencontre de Patrice L’Ecuyer, René Simard et de toute son équipe, demeu- reront autant de souvenirs impérissables. « Ce sont tous des gens formidables, tou- jours de bonne humeur, qui ont vraiment du plaisir à faire ce qu’ils font. C’est telle- ment plaisant de travailler dans cette atmo- sphère là. C’est ça qui va nous manquer.» La famille Potvin-Laliberté aura conquis néanmoins bien des cœurs et se sera même découvert un fan club. « Je tiens à remercier tous les gens qui nous ont supportés. Ils étaient 135 là-bas pour l’émission. J’ai vu des parents et des enfants de l’école Paul VI où j’enseigne par- fois. J’ai trouvé ça très touchant. Il y a eu du monde du Cercle Gascon qui avait loué un autobus, des amis, de la famille. Je me compte vraiment chanceuse. »

L’ORIGNAL | L’aventure s’arrête là pour la famille Potvin-Laliberté mais quelle belle aventure ce fut que cet Air de famille à la télévision de Radio-Canada. « On n’y allait pas pour la compétition mais pour l’expérience et on l’a vécue à plein », exprime Louise Potvin-Laliberté qui formait un trio avec sa fille Michelle Potvin et sa nièce Zoé Potvin-Jutras. Lors de leur passage le 22 novembre dernier, la pureté de leur interprétation de Je voudrais voir la mer de Michel Rivard, n’aurait pu susciter davantage d’émotions. Elles étaient belles, touchantes et en par- faite harmonie. Mais ainsi va l’émission et c’est le vote du public qui décide laquelle des trois familles participantes accède aux demi-finales. « On avait tous des styles très différents et les autres étaient vraiment excellents. J’aurais même voté pour eux si j’avais eu à le faire. Ceux qui ont gagné le méritaient vraiment. Ça été une expérience extraordi- naire et en bout de ligne, on en retire que du positif. » Le tournage d’un portrait de famille et de quelques clips, sans parler de la chance « Moins grave que pensé » L’ORIGNAL | Un plafond sur le nombre de résidents subventionnés dans les cen- tres d’accueil de Prescott-Russell a affecté moins de personnes que prévu quand la limite fut imposée il y a un an. À la fin de 2011, à cause des coupures par la province, le conseil des Comtés unis a décidé qu’à compter du 1er janvier 2012, le nombre de places subventionnés serait limité à 500. L’Association des résidences de Prescott- Russell était inquiète. Il y un an, le nombre de récipiendaires de ces bénéfices était de 526. Par ailleurs, il y a présentement seulement quatre per- sonnes sur la liste d’attente. « L’impact est moins grave que certains ont pensé », a fait savoir l’administratrice des Services sociaux aux Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR), Anne Comtois- Lalonde. En effet, la liste d’attente sera effacée dès que la limite sera augmentée à 510 places subventionnées en janvier 2013. « Nous avons un petit surplus qui nous permet d’ajouter dix places », explique Mme Comtois-Lalonde. Le nombre de résidents subventionnés est passé de 444 en mars 2007 à 514 en mars 2011. En septembre dernier, il avait atteint 518. Par ailleurs, le nombre a varié beaucoup au cours de la dernière année. Il y a plus- ieurs facteurs – des gens sont décédés ou ont déménagé, ou leurs situations finan- cières ont changé.

Photo: Un air de famille

Michelle Laliberté, Zoé Potvin-Jutras, Johanne Blouin et Louise Potvin-Laliberté

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