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A C T U A L I T É S

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca LE FÉDÉRAL SOUTIENT LA MAISON INTERLUDE ET LE CENTRE NOVAS «Il faut dire que la vulnérabilité de ces femmes due à la pandémie est alarmante, a déclaré Mme Lalonde. La situation éco- nomique et la perte d’emploi accroissent considérablement les violences dont elles sont les principales victimes.»

La Maison Interlude et le Centre Novas ont reçu un soutien de taille la semaine dernière. En effet, le gouvernement fédéral, par la voix de son député, Francis Drouin, a annoncé un soutien aux maisons d’héber- gement pour femmes et les centres d’aide aux femmes victimes d’agressions sexuelles dans Glengarry-Prescott-Russell pendant la pandémie de la COVID-19. En effet, ce financement permettra de mener une série d’activités, notamment pour accroitre la sécurité et la préparation aux situations d’urgence, et pour soutenir la continuité des activités de ces organismes. Le financement devrait servir, par exemple, à acheter des équipements de protection individuelle, à faire garder les enfants, à trouver un autre logement pour les femmes, à payer les heures supplémentaires du personnel et à accroitre la couverture et la capacité du personnel. Pour la présidente de la Maison Interlude, Muriel Lalonde, cette aide financière survient à temps pour permettre à la maison de soutenir ses efforts dans la lutte contre la COVID-19. «Ce financement permettra à la Maison Interlude d’ajouter des ressources à l’intérieur de la maison pour plus de rigueur dans les règles d’hygiène et de fournir aux résidentes plus de moyens de distanciation sociale», a indiqué Mme Lalonde. D’autre part, ce soutien qui survient lors de la pandémie de la COVID-19 confirme que le gouvernement est conscient que ce contexte exceptionnel a augmenté les vio- lences contre les femmes de façon générale estime Mme Lalonde. «Depuis le début de la pandémie, on suit avec beaucoup d’inquié- tude l’évolution de ces violences. Depuis peu, les appels d’aides augmentent, et la complexité de ces appels aussi a expliqué Mme Lalonde.

Cependant, la Maison Interlude sou- haite que ce financement ouvre la porte à d’autres soutiens du genre de la part du gouvernement provincial afin de déve- lopper d’autres programmes. «Depuis des années, le gouvernement provincial n’a pas augmenté son financement. On espère avoir une aide supplémentaire dans le futur pour permettre d’augmenter la capacité d’accueil de notre maison», a déclaré la présidente de la Maison Interlude. Ce soutien financier s’inscrit dans le plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, dans lequel le gouvernement du Canada a investi jusqu’à 50 millions de dollars pour soutenir les maisons d’hébergement et les centres d’aide aux femmes victimes d’agressions sexuelles, y compris l’aide aux maisons d’hébergement dans les réserves des pre- mières nations. «Comme partout au Canada, le confi- nement fut pour certains une dure étape durant la crise que nous vivons. Le COVID-19 a touché tous les aspects de notre vie au Canada, mais il ne faut pas oublier que ce sont les personnes les plus vulnérables, y compris les femmes victimes de violence et leurs enfants, qui sont exposées aux risques les plus grands. Ces fonds permettent de prendre des mesures rapides et décisives pour combler le manque de ressources et de services dans Glengarry-Prescott-Russell. Je tiens à dire à toutes celles pour qui la maison n’est plus un lieu sécuritaire que de l’aide existe et que vous ne serez jamais seule dans ce combat » a indiqué le député fédéral de Glengarry-Prescott-Russell Francis Drouin.

Le gouvernement fédéral octroie un soutien financier à la maison d’hébergement des femmes victimes de violences conjugales Interlude House pour la soutenir dans ses efforts et pour lutter contre la COVID-19. —photo fournie Né d’une race FIÈRE LAPIERRE Les ancestres Lapierre sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à une branche de ses ancêtres. Le premier ancêtre au pays est Pierre Brunion de parents non identifiés sur l’acte de mariage. Pierre arrive à Québec le 14 septembre 1665 à bord du navire « La Justice ». Dans la liste des soldats du Régiment de Carignan Salières, compagnie La Fouille, recherches par Bernard Quillivic et annotations de Gérald Ménard, avec la participation de Marguerite Marcil Lafontaine et Jocelyne Nicol Quillivic, il est précisé que Pierre Brunion dit Lapierre serait originaire de la Seigneurie de Lapierre en Savoie. Dans une note accompagnant l’acte de mariage de Pierre et Charlotte, l’auteur de la recherche affirme que Pierre Brunion est le fils de feu Nicolas et Élisabeth Anseaume, non inscrit dans l’acte. Le recherchiste n’apporte en outre aucune justification à l’identification des parents de Pierre. Pierre épouse Charlotte Coy (contrat de mariage le 3 octobre 1678, greffe Antoine Adhémar), fille du roi (landry 294, dumas 210), veuve de Jean Bérard, (Brar), fille de Francois Cauché (Coy), sellier, et Michelle Onyer. GÉNÉRATIONS 9e Ludovic Lapierre - Huguette Coté, fille de Paul-Émile et Jeanne Lafleur m. le 1957-07-27 à Saint-Barnabé-Apôtre, Montréal, Qc 8e Gaspard Lapierre - Aimée Paquette, fille de Victor et Vitaline Lapierre et vve d’Exea Pharand, m. le 1920-05-05 à Saint-André-Est, Qc 7e André Lapierre, cult. - Adeline-Léocadie Paquette, fille de Victor et Aurélie Baulne m. le 1889-10-29 à Saint-André-Est, Qc 6e Joseph Bryon/Lapierre, cult. - Henriette Samson, fille de Francois et Sophie Narbonne m. le 1849-01-15 à Saint-André-Est, Qc 5e Joseph Brillon dit Lapierre – Josephte Richer/Louveteau, fille d’André, charpentier, et Marie Poirier/Deloge m. le 1819-08-23 à Saint-Benoit, Qc 4e Pierre Lapierre - Marie-Élisabeth Tréoret (Théoret), fille d’André et Marie Élisabeth Legault m. le 1779-07-05 à Pointe-Claire, Qc 3e Léonard Brignon/Lapierre - Marianne Mandeville, fille de Jean et Catherine Bérard m. le 1748-02-04 à Sorel, N.-F. 2e Jean Brignon - Anne Charlotte Prévost, fille d’Eustache et Marie Elisabeth Guertin m. le 1710-01-06 à Ville-Marie, N.-F. 1re Pierre Brunion - Charlotte Coy, (aussi Couet et Cauhé), de Paris, France, fille de François et Michelle Onyer (ou Ouyer, ou Homier) m. le 1678-04-24 à Sorel, N.-F. La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. « La Maison patrimoniale Brignon-dit-Lapierre est située sur le boulevard Gouin, voie panoramique et patrimoniale qui traverse l’arrondissement de Montréal-Nord. Construite vers 1770, alors que le maçon Pierre Guilbault était propriétaire de la terre, la maison témoigne de l’occupation première du territoire montréalais et des activités agricoles qui ont prévalu avant l’urbanisation. Luc Brignon dit Lapierre acquiert la propriété en 1814, et celle-ci reste entre les mains de la famille pendant presque 100 ans, soit jusqu’en 1912. Elle est transmise de génération en génération par donation. En 2007, la maison Brignon-dit-Lapierre est citée immeuble patrimonial par la Ville de Montréal, à la suite d’une demande présentée par la Société d’histoire et de généalogie de Montréal-Nord. 2 »

L’ÉPIDÉMIE TERMINÉE À PINECREST : ÉPIDÉMIE DÉCLARÉE À LIMOGES

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

nouveau cas d’infection n’a été confirmé et que tous les membres du personnel de la résidence et les 19 résidents survivants qui ont été infectés se sont rétablis et ne présentent plus aucun symptôme. Épidémie à Limoges «Nous avons maintenant déclaré une épidémie au Foyer Saint-Viateur à Limoges», a cependant déclaré Dr Roumeliotis, lors de sa téléconférence de lundi. Il y a un cas confirmé de COVID-19 parmi le personnel du Foyer Saint-Viateur. Dr Rou- meliotis a noté qu’un employé qui avait été déclaré négatif lors d’un test de dépistage le 4 mai a ensuite contracté l’infection virale, mais s’est avéré asymptotique, c’est-à-dire qu’il n’a présenté aucun symptôme. L’employé, qui vit à Ottawa, mais qui tra- vaille à Limoges, a été testé à nouveau lors d’une deuxième série de tests de dépistage à l’établissement. Les résultats du second test se sont révélés positifs et l’employé est maintenant en auto-isolement à la maison. En date de lundi, rien n’indiquait qu’un autre membre du personnel ou qu’un résident avait contracté le COVID-19.

L’épidémie de COVID-19 à la résidence Pinecrest est maintenant terminée. «À Plantagenet, l’épidémie de Pinecrest a été résolue hier (dimanche)», a déclaré Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste en chef du Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO), lors de sa téléconférence du 1er juin avec les médias régionaux. La maison de soins de longue durée Pinecrest a été le premier établissement de soins de longue durée dans la région du BSEO à connaitre une épidémie de la maladie à partir de la mi-avril. Le nombre de cas confirmés au plus fort de l’épidémie était de 30 résidents et de sept membres du personnel. La résidence est également la seule source de décès dans la région de l’EOHU en raison de complications liées à la COVID-19. Sur les 30 résidents infectés par la maladie, 11 sont décédés. Le fait de déclarer que l’épidémie est maintenant résolue signifie qu’aucun

1 http://www.migrations.fr/compagniescarignan/compagnielafouille.htm

2 https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=8717,97149618&_dad=portal&_schema=PORTAL

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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