Le système alimentaire européen, depuis la production jusqu’à la consommation, est parfois perçu comme très performant, mais ses conséquences sociales et environnementales se font de plus en plus nettes. Il n’est pas en adéquation avec les recommandations nutritionnelles. Le renouvellement des agriculteurs n’est pas assuré. L’ADEME a défini trois scénarios pour aller vers une production durable et une consommation responsable, associés à des objectifs : 1.Réduction de la consommation de viande (de 30 à 70 %). 2.Augmentation de la part de l’agriculture biologique (de 30 à 70 %). 3.Réduction du gaspillage alimentaire de la fourche à la fourchette (50 %). L’IDDRI a élaboré le scénario TYFA « Dix ans pour l’agroécologie » qui s’appuie sur la généralisation de l’agroécologie, l’abandon des importations de protéines végétales et l’adoption de régimes alimentaires plus sains à l’horizon 2050. Le redéploiement de prairies extensives et d’infrastructures paysagères font également partie des mesures. Côté consommation : une réduction significative des protéines animales (viande, poisson et produits laitiers) d’un côté et une forte croissance des fruits et légumes de l’autre. Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète à condition de limiter la consommation de protéines animales ce qui libère des terres exploitées pour leur alimentation, selon Nature Communications.
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