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L’Écho d’un peuple en fête : histoire et français
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
CASSELMAN l C’est dans une ambiance bon enfant des années 1800 que plus de 120 élèves provenant des quatre coins cardinaux de l’Est ontarien ont pris part à la grande fête de l’Écho d’un peuple, samedi dernier, à la Ferme Drouin de Cas- selman. Ces jeunes de la 8e année – dont 90% sont anglophones – qui fréquentent une institu- tion scolaire francophone de leur région, ont vécu cinq jours intensifs d’histoire afin d’en apprendre davantage sur le grand vi- sionnaire qu’était Samuel de Champlain en présentant la veillée «Envoyons d’l’avant». Campant à la perfection le rôle qui leur était assigné samedi soir dernier, ces jeunes co- médiens en herbe ont rapidement et facile- ment amené les visiteurs dans le passé par une mise en scène géniale et un jeu parfait. Chacun d’eux a incarné un personnage de l’histoire. Les visiteurs, eux, n’ont pas eu de difficulté à se prendre au jeu. La soirée s’est terminée par une grande danse populaire du temps d’avant. «L’Écho d’un peuple se transforme chaque
été en un grand camp d’été qui invite, avec le soutien du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien, ces jeunes pour qu’ils connaissent leur histoire, qu’ils continuent à parler le français et qu’ils en soient fiers», explique avec enthousiasme le directeur artistique et grand génie, Félix St-Denis. Les élèves, tout comme leurs pro- fesseurs, ont étudié les 400 ans de l’explo- rateur pour pouvoir livrer la marchandise et laisser les visiteurs bouche bée. La veille, la soirée a été consacrée à la Nouvelle-France et l’on a pu assister aux spectacles Le nouveau monde et des St- Pierre. Le directeur artistique et grand génie, Félix St-Denis.
Photos Annie Lafortune
Les comédiens élèves: Karianne Dufresne (deWindsor); Alexandre Lecompte (d’Alexandria); Michael Bond (de Tobory); Nethan Bruschetto (de Wood- stock), et Karine Lécuyer (de Cornwall).
Russ Minnis (photo ci-con- tre), l’un des enseignants au CSDECSO, s’est prêté au jeu au même titre que tous les élèves.
Ces étudiants provenant de partout dans l’Est ontarien ont joué pendant plusieurs heures leur rôle à merveille en prenant à coeur ce grand événement. Plus de 90% d’entre eux sont anglophones et fréquentent une école francophone de leur région. Cet exercice de cinq jours comptait pour des crédits de pasage à la 9 e année.
Parfois, les enfants peuvent avoir de la difficulté à l’école tout simplement parce qu’ils ne voient pas bien. Prenez un rendez-vous pour un examen de la vue dès aujourd’hui.
Déjà le retour à l’école! Ça ne me tente pas. J’comprends rien!
Dr. Brigitte M. Filion Optométriste
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