DE HAWKESBURY À CARNEGIE HALL ACTUALITÉS
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la suite Espagnole op. 47 d’Isaac Albéniz. Mais la pièce maîtresse du concert était une de ses compositions intitulée Sonate pour flûte et piano op. 8. Il était accompagné de Maïté Poulin de Courval à la flûte, une élève de 12e année à l’École secondaire public Le Sommet. Le silence s’est installé à nouveau, signe que la composition du jeune homme était peut-être achevée. Lorsque le pianiste s’est enfin levé, émergeant de cette transe musi- cale qui le captivait depuis une heure, tous les spectateurs l’ont suivi, lui offrant une ovation debout ainsi qu’à sa compagne musicienne. Certaines personnes avaient déjà qua- lifié le pianiste et compositeur de prodige avant le début du concert, et la réaction enthousiaste de la foule semblait confirmer cette opinion. De Hawkesbury à Carnegie Hall C’était d’ailleurs la première fois que Tristan a pu jouer une suite complète de sa propre composition. « J’ai bien aimé finale- ment être capable de jouer plus que deux ou trois pièces a expliqué Tristan. J’ai aimé l’interprétation de Maïté », a-t-il dit, offrant des louanges à son amie et partenaire de spectacle. Tristan a commencé à jouer le piano à l’âge de huit ans, lorsque son grand-père lui a enseigné une pièce folklorique. Depuis, sa passion pour le piano l’a entrainé jusqu’à Carnegie Hall à New York, où il a pu perfor- mer en février 2023 après avoir remporté
À seulement 15 ans, Tristan Das Eiras performe devant une salle comble au Centre culturel Le Chenail. (Antoine Messier, EAP)
la communication. » Maïté joue de la flûte depuis cinq ans. Elle est aussi pianiste et violoniste. La jeune musicienne se dirige vers des études uni- versitaires en musique l’année prochaine. Elle est présentement dans le processus d’auditionner pour les programmes de per- formances musicales.
la seconde position dans la compétition Crescendo à Ottawa. Tristan veut se concentrer dans le futur sur la composition et la direction d’orchestre. Pour l’instant, il doit étudier et pratiquer des compositions plus compliquées, comme les études de Chopin ou Brahms, pour passer les auditions de conservatoires européens. Il
envisage de poursuivre ses études à Leipzig, Paris ou Madrid. « Je suis vraiment contente d’avoir tra- vaillé avec Tristan qui est un super pianiste, a affirmé Maïté. Habituellement, on joue les compositions de gens qui sont morts, donc on a un peu plus de liberté. Là, il fallait que je lui demande ce qu’il voulait et travailler
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