SPORTS
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Première victoire
automobile. Jusqu’où ira-t-il? Certains le voient monter jusque parmi les meilleurs au pays c’est-à-dire en série Nascar Cana- dian-Tire. En attendant, Karol Thibodeau se dirige allégrement vers le titre de recrue de la saison 2012 en classe Thunder à Ottawa. Patrice
NEWSROOM@EAP.ON.CA PRESCOTT-RUSSELL
OTTAWA |C’est mercredi soir dernier, soit le 8 août, que le pilote de course Karol Thibodeau, résident de Wendover, est parvenu à s’imposer sur la piste de course du Capital City Speedway d’Ottawa. En effet, le jeune homme de 24 ans qui en est à sa première saison en classe Thunder a remporté, après de nombreuses secondes places, une belle victoire considérant qu’il avait pris le départ de la dernière place. Il ne lui aura fallu que 3 tours pour s’emparer de la position de tête lors de la finale de 25 tours. Karol Thibodeau et toute l’équipe de course #49 Thibodeau Racing Team dési- rent remercier leurs commanditaires, sup- porters et amis qui les soutiennent dans cette merveilleuse aventure qu’est la course
Dagenais à Londres
SEBASTIEN PIERROZ sebastien.pierroz@eap.on.ca
Photo courtoisie
EMBRUN |Un athlète d’Embrun représen- tera les couleurs du Canada lors des jeux paralympiques de Londres. Patrice Dagenais, 27 ans, s’envolera pour la capitale britannique à la fin août pour l’épreuve de rugby en fauteuil avec, au menu, du premier tour des matchs contre l’Australie, la Belgique et la Suède. Comme tout gamin, Patrice Dage- nais avait toujours caressé une carrière d’athlète. Après les heures de classe à l’École secondaire catholique d’Embrun, il manie la crosse dans les patinoires. Et puis, sa vie basculera soudainement. Pour lui, il y aura toujours un avant et après le 12 juin 2003. Ce jour-là, le jeune garçon de 18 ans travaille en construction pour la compagnie de son père à Embrun. Une chute malheureuse de deux étages lui fracture la vertèbre C6. Le constat des médecins est sans appel : Patrice est tétra- plégique et condamné à rester en fauteuil. Le rêve d’une carrière sportive semble se briser. Ou presque. « C’était bien entendu difficile à accepter. Pendant deux ans, j’ai multiplié les séances de rééducation avec l’espoir de remarcher. D’abord chez moi puis à l’hôpital. Puis j’ai finalement accepté… Et c’est là que tout a commencé. » Le gars de Marionville commence dès lors à pratiquer le rugby en fauteuil. L’équivalent d’une joute à quatre contre quatre sur un terrain de basket-ball. Le but? Franchir la ligne adverse avec le ballon. Tous les coups sont permis : frapper et pousser le fauteuil des concurrents. Patrice Dagenais rejoint rapidement l’équipe d’Ottawa tout en con- tinuant ses études à la Cité collégiale en ad- ministration des affaires et marketing. Dès lors il multiplie les entraînements physiques à raison de six fois par semaine et ce, deux fois par jour. La consécration arrive finalement lorsque l’équipe canadienne de rugby en fauteuil le convoque pour sa pre- mière sélection sous le maillot à la feuille d’érable. Les voyages se multiplient alors notamment en Argentine, Allemagne ou encore Colombie. Ultime sésame : son nom est finalement coché, le printemps dernier, sur la liste 12 joueurs qui partiront pour les jeux paralympiques de Londres. En attendant peut-être la médaille d’or et la plus haute marche du podium sous le Ô Canada, Patrice Dagenais mesure philos- ophiquement le précieux de la vie : « Je suis chanceux, j’ai pu découvrir 10 pays grâce à ce sport. Sans compter que je vis de ma passion. Quelque part, j’ai eu de la chance. »
Le pilote Karol Thibodeau du #49 Thibodeau Racing Team.
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