JEUDI 2 & VENDREDI 3 NOVEMBRE 2023 / FINANCES NEWS HEBDO
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OPCVM
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FOCUS
Gestion d’actifs
◆ Les OPCVM contribuent de manière significative aux échanges sur les marchés de capitaux, et génèrent plusieurs milliards de dirhams de souscriptions et de rachats chaque semaine. Analyse. Radioscopie du secteur
représentent que 7% du total, un chiffre inchangé depuis une décennie, alors qu'il y a eu des années florissantes où leur présence dépassait les 15%, en particulier pen- dant les périodes de privatisa- tion» , précise le vice-président de l’Association. Notons que les OPCVM ne comptent que 30.000 investisseurs sur le marché au total. Attirer davantage de petits porteurs et de particuliers est donc essentiel pour dynamiser davantage la gestion d’OPCVM et lui assurer un avenir pros- père. En plus des investisseurs particuliers, le secteur de la gestion d'actifs au Maroc doit relever plusieurs défis majeurs pour préserver son attrait les années à venir : la digitalisation et l’avènement des fintech, les objectifs de développement durable, la nécessité d’inno- ver continuellement, et le défi de la compétence qui impose aux gestionnaires une forma- tion continue pour s’adapter aux changements, ainsi que la nécessité d’une mobilisation plus importante de l’épargne et des réseaux bancaires. Au final, l'industrie de la ges- tion d'actifs au Maroc, en rai- son de sa croissance impres- sionnante, occupe une posi- tion centrale dans le finance- ment de l'État, la dynamique des marchés boursiers et le développement économique global. La refonte du cadre juridique entourant la gestion d'actifs, notamment grâce à la nouvelle loi sur les OPCVM, représente un bond en avant significatif qui insufflera sans doute une nouvelle énergie au marché financier. ◆
L’actif net géré par les sociétés de gestion s'élève à quelque 550 milliards de dirhams, soit la moitié du PIB national.
Toutefois, la gestion d’OPCVM au Maroc reste dominée par les produits à taux. «Actuellement, 45% des OPCVM sous gestion sont des fonds obligataires à moyen et long terme, tandis que 35% sont des OPCVM monétaires. Le reste se com- pose d'OPCVM actions et diversifiés», indique Hassani. L'une des particularités les plus marquantes de cette industrie est la prudence avec laquelle les stratégies sont déployées. Cette prudence est en grande partie due au fait que 75% des encours gérés sont détenus par des institutionnels. Cette approche répond aux besoins spéci- fiques en termes de risque et d'horizon de placement de ces acteurs institutionnels. Attirer plus de particuliers Bien que 62 milliards de DH ont été souscrits en OPCVM en 2023, l'un des défis majeurs de l’industrie réside aujourd’hui dans l’augmentation du nombre relativement faible des investisseurs particuliers en OPCVM. «Ces investisseurs ne
échangés sur les marchés de capitaux. L’épargne mobilisée de la gestion de ces orga- nismes de placement repré- sente 45% des dépôts ban- caires… Plus encore, cette industrie joue un rôle vital dans le finan- cement de l'État marocain. Mostafa Hassani l’a d’ailleurs bien expliqué : «l’industrie de la gestion des OPCVM est iné- vitablement importante pour le développement écono- mique du pays; notamment en contribuant au financement de l’État marocain, puisque nous détenons près de la moitié de l’encours des BDT émis par le Trésor». Pour lui, l’influence de la ges- tion d’actifs ne se limite pas là. Cette industrie est également un moteur majeur du marché boursier marocain, avec une part substantielle de 40% des échanges à la Bourse de Casablanca. De plus, ces fonds représentent plus d'un tiers des bilans des banques marocaines, ce qui démontre leur impact et poids sur le sys- tème financier du pays.
Par Y. Seddik A vec ses 28 ans d’existence, l'in- dustrie de la ges- tion d’OPCVM joue un rôle cen- tral dans le développement du marché financier marocain. Sa croissance fulgurante au fil des années ne passe pas inaperçue. Lors d’une confé- rence organisée par la pro- fession sous le thème «La gestion d’actifs, vecteur de mobilisation de l’épargne pour un meilleur développement en Afrique» , Mostafa Hassani, vice-président de l'ASFIM et Directeur général de Valoris Management, a établi une radioscopie de ce secteur en plein essor. Les chiffres parlent d'eux- mêmes : l’actif net géré par les sociétés de gestion s'élève à quelque 550 milliards de dirhams, soit la moitié du PIB national. Les OPCVM génèrent plusieurs milliards de dirhams de souscriptions et de rachats chaque semaine et contribuent à plus de 30% aux volumes
L'une des particu- larités les plus mar- quantes de cette industrie est la pru- dence avec laquelle les straté- gies sont déployées.
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