FNH N° 1127

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DEVELOPPEMENT DURABLE

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 2 & VENDREDI 3 NOVEMBRE 2023

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Technologies vertes Mémorandum d'entente entre les zones franches du Qatar et Samsung

FAO-GCF

1,2 milliard de dollars pour soutenir l'action climatique

L’ Organisation des Nations unies pour l'alimen- tation et l'agriculture (FAO) et le Fonds vert pour le climat (GCF) ont débloqué 1,2 milliard de dollars pour soutenir l'action climatique dans les pays en développement. Ce portefeuille s'inscrit dans le cadre du renouvellement de l'accréditation de l'organisation onusienne auprès du GCF, qui réaffirme l'engagement de la FAO à faire progresser l'action envi- ronnementale et à aider les pays à relever les défis liés au changement climatique. L'accréditation GCF est un processus de reconnaissance formelle qui permet aux entités d'accéder et de gérer les ressources financières du GCF pour les projets et activités des pays liés au climat. Les entités accréditées jouent un rôle central en facilitant la mission du Fonds visant à soutenir les pays en développement dans leurs efforts de lutte contre le

changement climatique. Le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier au sein de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et, en tant qu'agence spécialisée des Nations unies, le mandat de la FAO consiste à aider les pays à rendre leurs systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus durables et plus résilients. ◆

L’ Autorité des zones franches du Qatar (QFZA) et Samsung C&T Corporation ont signé un mémo- randum d'entente pour la coo- pération dans le domaine des technologies vertes, respectueuses de l'environnement et durables dans des secteurs clés au Qatar, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), rapportent les médias locaux. Dans le cadre de cette coopération, les deux parties visent des objectifs de durabilité dans les zones franches du Qatar, à travers des initiatives liées aux produits et services verts, selon la même source. Il s'agit notam- ment de la transition vers une énergie propre et l'exploitation de matériaux durables et d'équipements électroniques respectueux de l'environnement. En outre, le QFZA et le géant coréen vont explorer les opportu- nités d'investissement conjointes dans des projets d'infrastructure verte dans les zones franches du Qatar. Il sera aussi question d'identifier les projets et initiatives qui ser- viront les zones franches du pays, des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de la région Mena. ◆

Hydrocarbures

Londres attribue 27 nouvelles licences en Mer du Nord

L es autorités britanniques ont annoncé lundi avoir attribué 27 nouvelles licences d'exploration et de forage d'hydro- carbures en mer du Nord, dans le cadre d'un nouveau cycle d'autorisations lancé en octobre 2022 et critiqué par les ONG écologistes. Ces licences sont «les premières sur 115 candi- datures» et concernent «des zones prioritaires parce qu'elles ont le potentiel d'entrer en production plus rapidement que d'autres» , a indiqué l'Autorité de transition de la mer du Nord (NSTA) dans un communiqué. «Le pétrole et le gaz contribuent actuellement à hau-

teur d'environ les trois quarts des besoins énergétiques nationaux, et les prévisions officielles montrent qu'ils continue- ront à jouer un rôle dans notre mix énergétique pendant les décennies à venir» , a fait valoir la NSTA. Le gouvernement britannique a en outre annoncé, en juillet dernier, que des «centaines» de licences pétrolières et gazières supplémen- taires seraient encore accordées en mer du Nord. Dès l'annonce du nouveau cycle d'autorisations l'année dernière, les militants climatiques avaient remis en question la légalité du processus, estimant que l'octroi par le gouvernement de licences en mer du Nord est en contradiction avec son engagement de neutralité carbone d'ici 2050. Toutefois, la justice britannique a rejeté il y a une dizaine de jours une requête de deux ONG qui contestaient cette démarche. ◆ L’ Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz natu- rel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la

L'Europe pourrait avoir investi dans trop de nouveaux terminaux de GNL

cubes, selon ce rapport. Une croissance forte qui fait craindre à terme à l'IEEFA «un écart important entre la demande prévue de GNL en Europe et les nouvelles capacités de regazéification en cours de construc- tion et en projet». Le rapport prévoit que la demande européenne de GNL «n'excédera pas 150 milliards de mètres cubes en 2030», ce qui entraînerait un écart potentiel de «près de 256 milliards de mètres cubes de capacités inutilisées». Partant de la consommation de gaz en Europe en 2023, l'IEEFA a abaissé ses prévi- sions de demande de GNL par rapport aux projections qu'elle avait établies précédemment. Les importations de GNL par l'Europe (UE, Turquie et Royaume-Uni) se

demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Europe a mis en service un total «de 36,5 milliards de mètres cubes de capacités nouvelles»; et «106 milliards de mètres cubes de capacités sup- plémentaires» d'importations de GNL sont en projet d'ici 2030, ce qui porterait la capacité d'importations totale de GNL en Europe à 406 milliards de mètres

sont élevées à quelque «125 milliards de mètres cubes entre janvier et septembre 2023, soit une hausse de 68% par rapport à la même période en 2021, mais seulement environ 4% de plus par rapport à la période en 2022», indique le rapport. ◆

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