COMMUNAUTÉ
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Il vit encore grâce à son chien
vait pas trop où aller et avait quelque chose de blanc au cou qu’elle confondait avec une blessure. Poussant sa curiosité, elle a décou- vert le message Appelle le 911, Germain et a téléphoné à la police. Grâce à un voisin, les policiers ont pu retrouver le domicile de M. Jean. Son état de santé était si préoccupant qu’il a été vite transporté au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) d’Argenteuil à Lachute, avant d’être transféré le lendemain à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Deux ans après cette aventure, M. Jean se dit toujours reconnaissant envers son chien qu’il n’a plus revu depuis le mois de décembre 2012. Aujourd’hui, il a sa manière d’expliquer la disparition de l’animal, son cher compagnon de 15 ans. «Il était venu pour accomplir une mission et après il est parti, a-t-il avancé. Avec son âge, il en avait assez de la vie, beaucoup d’animaux font ça quand ils sont rendus au bout de leurs jours, ils s’en vont seuls. Moi j’appelle ça de la sérénité».
FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
WENTWORTH ! Il était en train de souper, entre 17h et 18h, quand il a eu un accident vasculaire cérébral (AVC). Seul dans sa maison, il a sou#ert jusqu’au lendemain. Le matin, il a eu l’idée d’écrire un message qu’il a mis au cou de son chien avant de le lâcher dehors, un geste qui l’a sauvé. Il ne s’agit pas du dernier-né d’un chef-d’œuvre de la !ction moderne. C’est l’histoire de Germain Jean, de Wentworth, qui doit la vie à son chien. «Je n’ai pas de téléphone, je ne vais pas crever seul, a raconté l’ingénieux chan- ceux. J’ai pris un papier, j’ai marqué dessus, Appelle le 911, Germain, je l’ai mis autour du collier du chien et je l’ai lâché.» Avec ce message au cou, l’animal, nommé Grissley, a commencé à errer en pleine neige dans le village. Jeanne-Mance Legault, une rési- dente, est la personne par qui l’animal a sauvé son maître. Étant en train de prome- ner son chien dans la montagne, les traces laissées par les pattes d’une bête ont retenu son attention. «C’était la première neige qui était tom- bée. J’ai vu des pistes de chien par terre et je n’ai pas vu celles d’un humain à côté, s’est étonnée Mme Legault. Je me suis dit que c’était un loup, j’étais curieuse et j’ai suivi ça pour voir !nalement un chien qui s’en allait tout seul». Il lui semblait que l’animal ne sa-
Jeanne-Mance Legault et Germain Jean
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Photos Frédéric Hountondji
Germain Jean était seul dans sa maison
VENDREDI 28 NOVEMBRE 16 h à 21 h SAMEDI et DIMANCHE 29 et 30 NOVEMBRE 10 h à 17 h
Saveurs et culture d’Argenteuil
FOIRE DE NOËL 2 0 1 4
Pol!valente Lavigne à Lachute 452, avenue Argenteuil
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