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Les voix de RPIA
Dans notre communauté
Tala Bushnaq Gestionnaire, Relations avec les clients
Brandon Singh Analyste, Opérations d’investissement
VOILE J’ai plongé à corps perdu dans la voile après qu’une amie et moi avons décidé de joindre un club sur les îles de Toronto il y a environ trois ans. Ce qui a commencé comme une décision spontanée est devenu l’un des aspects préférés de ma vie en ville. De la fin mai à la fin septembre, nous participons à des courses hebdomadaires au sein du club. Cela nous donne une pause en milieu de semaine, quelques heures où tout le reste s’estompe et où je ne peux me concentrer que sur la tâche à accomplir. À une époque où l’on a l’impression de faire constamment plusieurs choses à la fois, ce genre de concentration approfondie a quelque chose d’apaisant. Mais ce que j’aime le plus, ce sont les gens. Notre club a le don de rassembler une communauté solidaire, terre-à-terre et infiniment encourageante. C’est un monde où l’on doit se donner, où on récolte ce que l’on sème. On apprend rapidement que le travail d’équipe ne consiste pas seulement à tirer sur les cordes en même temps, mais aussi à être présent, fiable et à gagner la confiance des autres. Après chaque course, peu importe son déroulement, nous échangeons des histoires, rions des situations trépidantes et déterminons ce qui a réellement fonctionné. C’est devenu un moment que j’attends avec impatience, un mélange de défis, de travail d’équipe et de calme qui imprègne la ville d’un air estival, et je me sens plus près de chez moi.
HOCKEY
Dans ma ville natale de Whitby, il n’y avait vraiment qu’un seul sport à pratiquer : le hockey! Du moins, on avait l’impression qu’il s’agissait de la seule option pour bien s’intégrer. Mes parents, relativement nouveaux dans cette petite ville, voulaient sincèrement que je m’intègre et que je me fasse des amis. Alors, avant même que je sache patiner, ils m’ont inscrit à une ligue de hockey, à l’âge de cinq ans. J’étais sans doute l’un des pires joueurs de l’équipe, mais c’était un excellent point de départ. Tout le monde était tellement encourageant et cela m’a appris ce qu’était le travail d’équipe et m’a motivé à m’améliorer. Mon entraîneur disait toujours : « Le nom devant le maillot est bien plus important que celui derrière. » Si je voulais continuer à jouer avec le même groupe d’amis, je savais que je devais faire mieux. C’est là que mon parcours de hockey a commencé. J’ai joué cinq fois par semaine de l’école primaire jusqu’à l’école secondaire. Aujourd’hui, j’enfile mes patins dès que j’ai un peu de temps libre, que ce soit pour une partie amicale de hockey ou simplement pour patiner avec des amis. Aux alentours du centre-ville de Toronto, il y a de nombreux endroits pour jouer au hockey de façon spontanée, et il est aussi possible de louer une petite patinoire pour des matchs à trois contre trois. Je ne joue plus en compétition, mais le hockey fera toujours partie de moi. Je n’oublierai jamais ces entraînements matinaux et les amis que je me suis faits en cours de route. Les compétences et les valeurs que le hockey m’a inculquées, notamment la ténacité, la détermination et l’esprit d’équipe, sont celles que je continue de mettre en pratique en dehors de la patinoire.
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