CARDIOH71 Octobre 2025

CARDIO H - N°71 / OCTOBRE 2025 Recommandations dyslipidémies : Peut-on mettre une bithérapies statine - ézétimibe d’emblée en cas de synd Drs Pierre SABOURET & Walid AMARA Hypertension artérielle : Les trithérapies à l’honneur dans les études et les recomman Prs Jean-Jacques MOURAD & Walid AMARA

Hypertension artérielle : Les trithérapies à l’honneur dans les études et les recommandations Pr Jean-Jacques MOURAD 1 et Dr Walid AMARA 2 1. Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. 2. Président du CNCH, CH de Montfermeil.

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L’essai est conçu comme un essai randomisé, en double aveugle, de non-infériorité. (figure 1). Les patients avaient un âge moyen de 57 ans, l’association candesartan amlodipine chlortalidone fait mieux que val- sartan hydrochlorothiazide amlodipine en termes de baisse de pression artérielle et d’atteinte des objectifs tensionnels (figure 2). Une étude récente et deux trithérapies antihypertensives, une aux Etats-Unis et une en France. Les patients présentant une hypertension artérielle nécessitent le plus souvent une combinaison de p Dans cet article (inspiré du dernier webinar CardioH), nous traitons de certaines données récen associations thérapeutiques. Alors qu’un nombre important de patients n’atteignent pas leur objectif de LDL-c, les re sur les dyslipidémies mettent en avant l’utilisation d’associations de traitements hyp thérapeutique. » (avec l’étude santorini) Le but de l’étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’un comprimé unique triple (associat cilexetil + amlodipine + chlorthalidone ) avec un traitement actif de référence (valsarta hydrochlorothiazide) chez des patients présentant une hypertension non contrôlée malgré un médicaments. L’essai est conçu comme un essai randomisé, en double aveugle, de non-infériorité. (figure 1). Les recommandations de prise en charge des dyslipidémies viennent d’être mises à jou coronaire aigu (SCA), les patients sont à très haut risque ou à risque extrême Etude OPTION TREAT (Vagner Madrini Jr, JACC Adv. 2025 Aug 25:102175) Les patients avaient un âge moyen de 57 ans, l'association quand candesartan amlodipine chlortali valsartan hydrochlorothiazide amlodipine en termes de baisses de pression artérielle et d’att tensionnels (figure 2). À 12 semaines, la réduction de la pression systolique entre le groupe expérimental et le groupe té mmHg vs –18,2 mmHg, soit une différence de –4,4 mmHg (IC à 90 % : –6,3 à –2,5 mmHg) — ce traitement expérimental est non inférieur (et même supérieur dans ce cas) au traitement de référe Pour la pression diastolique, on observe aussi une réduction plus grande dans le groupe expérimen –12,0 mmHg (p = 0,008). L’adhérence au traitement a été élevée et les événements indésirables graves ont été rares Figure 1 : Cibles de LDL-C selon le niveau de risque du patient Figure 1 : dessin de l’étude Le patient est classé à risque extrême s’il présente : Un patient est classé à risque extrême quand il est déjà en prévention secondaire ou c qu’il présente au moins une des situations suivantes : • Événements athéroscléreux récurrents malgré un traitement lipidiq ézétimibe ± inhibiteur de PCSK9). • Athérosclérose polyvasculaire (atteinte concomitante de plusieurs terri membres inférieurs, par exemple). • Progression rapide de la maladie athéroscléreuse, documentée pa traitement optimal. L’objectif LDL- C : < 1,0 mmol/L (40 mg/dL) (recommandation IIb). Un patient est classé à très haut risque cardiovasculaire s’il présente au moins un des cr • Maladie cardiovasculaire documentée (coronaropathie, AVC ischémiq anévrisme aortique). • Diabète avec atteinte d’organe (microalbuminurie, rétinopathie, neurop cardiovasculaire majeurs. • Insuffisance rénale chronique : débit de filtration glomérulaire < 30 mL/ • Prévention primaire : risque SCORE2 ou SCORE2- OP ≥ 20 %. • Hypercholestérolémie familiale (HF) avec maladie cardiovasculaire athé autre facteur de risque majeur. L’objectif LDL- C : < 1,4 mmol/L (55 mg/dL) et réduction ≥ 50 % par rapport à À 12 semaines, la réduction de la pression systolique entre le groupe expérimental et le groupe témoin était de – 22,6 mmHg vs –18,2 mmHg , soit une différence de – 4,4 mmHg (IC à 90 % : –6,3 à –2,5 mmHg) — ce qui montre que le traitement expérimental est non inférieur (et même supé- rieur dans ce cas) au traitement de référence. Pour la pression diastolique, on observe aussi une ré- duction plus grande dans le groupe expérimental : –13,8 mmHg vs –12,0 mmHg (p = 0,008). L’adhérence au traitement a été élevée et les événements indésirables graves ont été rares. La mise à jour des recommandations ESC EAS de prise en charge des dyslipidémies offre une bithérapie statine – ézétimibe sans passer par la phase statine seule (classe lla). Voi

Une étude récente et deux trithérapies antihy- pertensives, une aux Etats-Unis et une en France. Les patients présentant une hypertension arté- rielle nécessitent le plus souvent une combinai- son de plusieurs molécules. Dans cet article (ins- piré du dernier webinar CardioH), nous traitons de certaines données récentes concernant les as- sociations thérapeutiques. Etude OPTION TREAT (Vagner Madrini Jr, JACC Adv. 2025 Aug 25:102175) Le but de l’étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’un comprimé unique triple (association de candesartan cilexetil + amlodipine + chlorthalidone ) avec un traitement actif de référence (valsartan + amlodipine + hydrochloro- thiazide) chez des patients présentant une hypertension non contrôlée malgré un traitement à deux médicaments. Figure 1 : dessin de l’étude

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Cet essai, parmi d’autres montre la tendance en France et aux Etats-Unis à utiliser des associations fixes notammen trithérapie.

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