CARDIO H - N°71 / OCTOBRE 2025
Dans ces recommandations, les associations d’hypolipé- miants notamment statines – ézétimibe sont mises en avant. Ainsi, comme le note la figure 2, les pourcentages de baisse du LDL-C sont rapportés ici. Les baisses atteignent 30 à 50% sous monothérapie de statines, les plus puissantes étant l’ator- vastatine et la rosuvastatine, avec une baisse supplémentaire de l’ordre de 20% en associant l’ézétimibe (figure 2) L’intensification du traitement hypolipémiant, lors de l’hos- pitalisation pour un SCA index , est recommandée chez les patients déjà sous statines avant l’admission, afin de réduire davantage le taux de LDL-C. (Classe I). L’initiation d’une bithérapie associant une statine à forte intensité et l’ézétimibe lors de l’hospitalisation pour un SCA index doit être envisagée chez les pa- tients naïfs de traitement, pour lesquels on n’attend pas l’atteinte de l’objectif de LDL-C avec la statine seule (classe lla) et c’est une nouveauté. (tableau 1) A noter que l’acide bempédoïque est recommandé chez les pa- tients qui ne peuvent pas recevoir de statines pour atteindre l’objectif de LDL-C (Classe I). L’ajout d’acide bempédoïque à
la dose maximale tolérée de statine, avec ou sans ézétimibe, doit être envisagé chez les patients à haut ou très haut risque afin d’atteindre l’objectif de LDL-C. Enfin par ailleurs, l’icosapent éthyl à forte dose (2 x 2 g/jour) ou EPA doit être envisagé en association avec une statine chez les patients à haut ou très haut risque présentant une hyper- triglycéridémie (triglycérides à jeun entre 135 et 499 mg/dL, soit 1,52–5,63 mmol/L), afin de réduire le risque d’événe- ments cardiovasculaires. Les indications des inhibiteurs des PCSK9 sont identiques, l’initiation de ces molécules étant recommandée cependant plus rapidement, 1 ou 3 mois après le SCA, chez les patients conservant un taux de LDL-C supérieur à 70 mg/dL sous sta- tines à la dose maximale tolérée et ézétimibe. L’inclisiran n’est pour l’instant pas encore dans les recomman- dations, dans l’attente des résultats de deux études randomi- sées ORION 4 et VICTORION-2P (prévention secondaire). Au total, l’association statine -ézétimibe est maintenant re- commandée en classe lla d’emblée en cas de SCA, et ce notam- ment si le patient reste loin de la cible de LDL-C. La cible de LDL reste de 0,55 g/L chez une majorité de patients et même une cible de 0,4 g/L dans le SCA récurrents.
Dans ces recommandations, les associations d’hypolipémiants notamment statines – ézétimibe sont mises en avant. Ainsi, comme le note la figure 2, les pourcentages de baisse du LDL- C sont rapportés ici. Les baisses atteignent 30 à 50% sous monothérapie de statines, les plus puissantes étant l’atorvastatine et la rosuvastatine, avec une baisse supplémentaire de l’ordr e de 20% en associant l’ézétimibe (figure 2)
Figure 2 : Pourcentage de baisse du LDL-C selon les classes thérapeutiques
L’intensification du traitement hypolipémiant, lors de l’hospitalisation pour un SCA index, est recommandée chez les patients déjà sous statines avant l’admission, afin de réduire davantage le taux de LDL-C. (Classe I). L’initiation d’une bithérapie associant une statine à forte intensité et l’ézétimibe lors de l’hospitalisation pour un SCA index doit être envisagée chez les patients naïfs de traitement, pour lesquels on n’attend pas l’atteinte de l’objectif de LDL-C avec la statine seule (classe lla) et c’est une nouveauté. (tableau 1)
Figure 2 : Pourcentage de baisse du LDL-C selon les classes thérapeutiques
Tableau : recommandations en cas de SCA
Tableau : recommandations en cas de SCA
A noter que l’acide bempédoïque est recommandé chez les patients qui ne peuvent pas recevoir de statines pour atteindre l’objectif de LDL-C (Classe I). L’ajout d’acide bempédoïque à la dose maximale tolérée de statine, avec ou sans ézétimibe, doit être envisagé chez les patients à haut ou très haut risque afin d’atteindre l’objectif de LDL-C. Enfin par ailleurs, l’icosapent éthyl à forte dose (2 x 2 g/jour) ou EPA doit être envisagé en association avec une statine chez les patients à haut ou très haut risque présentant une hypertriglycéridémie (triglycérides à jeun entre 135 et 499 mg/dL, soit 1,52 – 5,63 mmol/L), afin de réduire le risque d’événements cardiovasculaires. Avec le soutien institutionnel
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