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Nicolas Courville : un triathlonien émérite
Mais à 23 ans, Nicolas ne savait pas nager. En 2007, il quitte la maison familiale d’Embrun pour se loger à Ottawa. Avec la ferme intention de maîtriser les trois dis- ciplines du sport, Nicolas s’inscrit dans un club de natation pour débutants à Orléans. «Je ne savais pas du tout nager. À Embrun, on n’a pas de piscine. Les jeunes ne peuvent pas apprendre à nager. Je me souviens de la première nage que le moniteur voulait que nous fassions. Vingt cinq mètres dans l’eau pour voir comment on se débrouillait. Je me débattais, j’étais éreinté mais j’y suis ar- rivé de peine et de misère en m’accrochant au bord de la piscine, comme un enfant», lance-t-il avec un sourire en coin. Pendant qu’il apprend à nager quatre fois par se- maine, il s’inscrit aussi au Triathlon Club, à Ottawa, pour améliorer son coup de pédale, à raison d’une fois par semaine. Le voilà bien parti. Nicolas court, fait du vélo et «ap- prend» à nager. Sportif-intello, Nicolas continue d’apprendre «sur le tas» et trouve un site Web qui lui apprend les rudiments de la nage, les techniques de déplacement d’eau, de position. «Autant je détestais nager avant, c’était maintenant devenu un chal- lenge qu’il me faisait plaisir de relever.» En 2008, Nicolas s’inscrit, avec toute sa fougue et son culot, à son premier triathlon, à Brock- ville. Distance olympique : 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. Il se classe bon 18e sur une centaine de con- currents. «À partir de ce moment, je n’ai plus jamais arrêté», raconte Nicolas qui a appris seul, sans entraîneur. En 2009, il s’inscrit à
ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca
Qui aurait pu dire, il y quelque temps, que Nicolas Courville, 29 ans, se spécialiserait dans le triathlon? Le triathlon, c’est cette course d’endurance où il faut enchaîner trois sports à part en- tière : le vélo, la course à pied et la natation. Parce que, quand on ne sait pas nager et que la course est notre pire ennemi, difficile d’obtenir de bons résultats et de se battre contre les meilleurs. Pourtant, Nicolas Cour- ville l’a fait. Nicolas nait à Embrun. Comme tous les jeunes garçons de son âge, il joue au hock- ey et y excelle. Il fait partie de l’équipe ju- nior des Panthères d’Embrun pendant qua- tre années consécutives. Mais, à l’âge de 21 ans, à sa dernière année junior, il décroche parce que son gabarit est trop frêle pour poursuivre une carrière dans ce sport où les hockeyeurs sont des armoires à glace. Ne s’acharnant pas sur un rêve impossible, il range ses patins et ne les ressort que pour s’amuser avec des copains. Par contre, le manque d’activités physiques se fait vite ressentir. «Un jour, un ami me dit que je commence à avoir du ventre, relate Nicolas. Ça a été le point tournant de ma vie.» Nicolas prend cette remarque au sérieux et s’empresse d’aller s’acheter de bons vête- ments pour courir, histoire d’entretenir sa forme. «Je courais pour me sentir mieux. Je courais mon petit parcours de cinq ki-
Photo Annie Lafortune
lomètres tous les jours», raconte-t-il. Jusqu’au jour où un ami lui parle de triathlon. Dans sa tête, il se convainc qu’il peut, lui aussi, pratiquer ce sport qui demande une
son tout pre- mier Ironman, à Geneva, dans l’État de New York. Il se classe encore une fois hon- orablement : 28e sur plus
Nicolas nait à Embrun. Comme tous les jeunes garçons de son âge, il joue au hockey et y excelle.
Nicolas, un athlète de talent, un triathlonien qui en veut.
mal. Mais je l’ai attendue et nous avons tous les deux passé le fil d’arrivée, main dans la main», raconte-t-il. De retour au pays en décembre 2011, Nicolas continue sur sa lancée. Comme il le dit si bien, il veut frapper la balle au-dessus de la clôture. Le triathlon, c’est désormais son dada. Avec seulement cinq années d’expérience à son actif, il en veut plus. En- core plus. «C’est dur, tu souffres pendant la course mais une fois que tu croises le fil d’arrivée, tu veux recommencer. J’ai hâte d’aller vite, plus vite, toujours plus vite. The sky is the limit», conclut le jeune homme d’Embrun.
savoure son année dans le pays des kan- gourous. Ils s’inscrivent dans un club aus- tralien et s’entraînent sept jours sur sept. En une année, la paire participe à six courses. Mais, malchance, Nicolas chute dans l’une d’elle et se casse sérieusement la clavicule. On lui pose une plaque. Trois semaines plus tard, il est de retour dans l’eau, histoire de retrouver sa motricité. Mais une de ses jambes le fait toujours souffrir. « La dernière course que nous avons faite ensemble en Australie, ma copine et moi, je me souviens l’avoir attendu au fil d’arrivée. Elle avait eu plein de pépins avec son vélo. Elle est tombée et s’est fait vraiment
endurance physique extraordinaire. «Je dé- testais courir quand j’étais jeune, j’avais cela en horreur.» Mais n’écoutant que sa voix intérieure, il se branche sur Internet dans le but d’acheter un vélo seconde main afin d’allier course et vélo. Il le trouve, l’achète et attend sa livraison. «Un jour, une boîte arrive chez moi. C’était le vélo en pièces détachées qui arrivait du Texas, relate avec amusement Nicolas. Maintenant que je co- urais et que je faisais du vélo, il ne manquait plus qu’une corde à mon arc : la natation.»
de 800 athlètes. Il n’y a rien à dire de plus. Nicolas possède ce qu’il faut pour se hisser parmi les premiers. S’entraînant seul, sans personne pour le guider, Nicolas se blesse plus souvent qu’à son tour. «La course à Mont-Tremblant, la semaine dernière, je l’ai faite en étant blessé», relate-t-il. Et l’année 2010 sera tout aussi douloureuse physiquement pour lui. Nicolas rencontre sa copine en 2010 et dé- cide de la suivre en Australie où elle part étudier deux ans en médecine. En 2011, il
Russell Raiders Women’s Rec-2 league champions
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The powerhouse Russell Raiders Women’s Rec 2 team have won the Ottawa Carleton Soccer League championship in their divi- sion following their game in Ottawa on Au- gust 29. They beat the Ottawa Fusion 2-1, with both Russell goals scored by Elsa Hergel. The women finished the season at 11- 1-3, giving them 33 points. They have led throughout the summer, aided by the rela- tively young ages of most of their players, many of whom have played together in the Russell Soccer League for years.
The Men’s OT8 team lost only one game at 12-1-1, giving them the league title the previous week. The Women’s Rec-1 team is the only adult team left with a game by press time. They are currently in second place and playing September 3 against the Rangers in Car- leton Place. The Raiders U16 boy’s team won the East- ern Regional Soccer League’s Premier Divi- sion recently as well, their third time in five years.
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