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CARDIO H - N°68 / DÉCEMBRE 2024

nouvelle information qui vient de la mesure d’impédance, de détection, quels sont les types de tissu, comment l’oc- clusion est positionnée, quelle longueur, l’hétérogénéité, en amenant cette information aux médecins pour choisir le traitement adapté et réussir à régler les problématiques au plus vite. Dr LASSERRE : Ce que tu veux dire, c’est qu’en fait il ne faut pas qu’on teste en fonction de notre feeling mais il faut vraiment qu’on ait un plan d’action bien clair et grâce peut-être à cet outil et ensuite peut-être sur un terme beaucoup plus long, est-ce que l’idée d’implanter des capteurs un jour sur stent pour- rait revenir à l’ordre du jour ? Mr LEBEDEVE : En fait nous sommes pragmatiques. Sur cet aspect il faut « dé-risquer » pas à pas les différentes technologies qui vont constituer ce stent connecté, ou d’autres dispositifs qui seront implantés avec de l’électronique, qui pourront communiquer à distance à travers le corps humain. Toutes les technologies sont possibles aujourd’hui, techniquement, mais il faut les construire, il faut les « dé-risquer » (les sécuriser) évidemment, parce qu’on parle des dispositifs médicaux. C’est claire- ment notre rêve donc la raison de nos développe- ments. On voit les dispositifs de cette complexité et avec un intérêt énorme, aussi éventuellement dans la prévention. Dr LASSERRE : Alors entre vous, les ingénieurs, les chercheurs et le terrain, la santé, il y a les industriels qui pourraient utiliser vos ou- tils. Vous avez déjà des contacts avec des industriels ?

Mr LEBEDEVE : Oui, on a un partenaire de cœur depuis 2020 et ce parte- naire s’appelle ASAHI, que les cardiologues ont l’habitude de côtoyer (Asahi © Intecc Medical, fournisseurs de guides d’angioplastie). ASAHI amène sa compétence dans le do- maine mécanique, la précision mécanique, la qualité méca- nique et nous, on amène la technologie de captation pour marquer le premier produit commun en 2027 dans le do- maine neurologique. Mais on discute également avec des industriels venant d’autres applications, comme je disais l’oncologie, l’interventionnel périphérique, et demain j’es- père le domaine cardio pour trouver ensemble les bonnes indications et co-développer les dispositifs. Dr LASSERRE : Oui, et l’idée de surveiller tous ces patients, de dépister l’hyperplasie, peut-être la resténose précocement et pour- quoi pas sur d’autres équipements peut-être, comme sur des TAVI ou sur des valves implantées. Mr LEBEDEVE : Absolument. Notre cœur de métier c’est de développer les capteurs et d’être capable de les implanter sur différents types de « Devices » connectés qui seraient intéressés par cette information supplémentaire et le champ est possible, il est assez énorme, on amène finalement une nouvelle me- sure qui n’existait pas avant donc comme une mesure de température ou une mesure de pression.

Dr LASSERRE : Excellent ! Un grand merci Gor.

Le 23 janvier 2025 à 18h Registres en post infarctus : où en est on de la dysfonction ventriculaire gauche ?

Avec les Pr Nicolas DANCHIN & Dr Walid AMARA

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