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Redonner la route 17/174 à la province MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca de cette route empruntée par plusieurs navetteurs quotidiennement. Ça représente plusieurs millions de dollars », avait alors affirmé M. Blais.

Le conseiller Guy Félio a apporté la résolution au conseil de Clarence-Rockland qui a été adoptée à l’unanimité. «Il faut considérer aussi que c’est probablement le dernier axequi entredans lavilled’Ottawaet qui n’est pas sous la juridiction provinciale», a confié M. Félio. Des demandes d’appuis à cet effet ont été envoyées aux Comtés unis de même qu’à la ville d’Ottawa. Le conseiller du quartier cinq a évoqué le moment où des responsabilités ont été transférées du gouvernement fédéral au gouvernement provincial et finalement aux gouvernements municipaux. C’est en 1990 que le gouvernement provincial de l’époque, dirigé par le progressiste conservateur Mike Harris, avait transféré

CLARENCE-ROCKLAND | L’affaire du poste de péage pour l’emprunt de la route 174 a pris une autre tournure dernièrement. Le conseil municipal de Clarence-Rockland s’est joint à la ville d’Ottawa pour demander au gouvernement ontarien de reprendre la responsabilité de la route 17/174. Rappelons que le conseiller du quartier de Cumberland, Stephen Blais, avait avancé l’idée d’un poste de péage à l’entrée de la ville d’Ottawa pour parer aux problèmes des coûts de réparation et d’entretien de la route 174. «Chaque année, la ville d’Ottawa doit prévoir un budget important pour l’entretien, la réparation et la reconstruction

Photos archives

la responsabilité de cette route à la Ville d’Ottawa ainsi qu’aux Comtés unis de Prescott et Russell. «Malheureusement, les municipalités, elles, ne pouvaient pas transférer les responsabilités à un gouvernement inférieur», a affirmé Guy Félio. Pour sa part, la ville d’Ottawa avait envoyé, le 12 juin dernier, une demande à la province pour reprendre la responsabilité de la 174. D’emblée, le gouvernement provincial a rejeté cette demande préférant plutôt miser sur un possible élargissement à quatre voies de cette route. Une étude environnementale, appuyée par la province, doit être menée sous peu. Selon le conseiller Guy Félio, l’affaire du poste de péage sur la route 174 aura ouvert une autre porte menant à un dialogue entre les gouvernements concernés. «J’espère qu’on pourra s’asseoir ensemble pour trouver une solution au problème de l’achalandage sur cette route-là», a déclaré M. Félio. Récemment, il avait avancé l’idée de l’élargissement à trois voies, plutôt que quatre, de la route 174 qui serait réservée d’abord et avant tout au transport en commun. «L’accent devrait être mis plutôt sur la fluidité et pas nécessairement sur l’expansion à quatre voies, une solution qui serait moins coûteuse et qui encouragerait l’utilisation du transport en commun», a précisé Guy Félio dans une lettre de discussion.

Le conseiller Guy Félio a proposé la réso- lution demandant à la province de re- prendre la responsabilité de la route 17.

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