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Mission, reprendre Argenteuil «prêtée» au PQ
deux de ses amis d’enfance dont l’un se se- rait établi à Québec et l’autre en Caroline du Sud. Vivant lui-même à Terrebonne, il a lancé: «C’est assez, je veux revenir, je veux que ça cesse. On va relancer l’économie.» Pour la suite de son programme de cam- pagne, M. St-Denis a pris date avec ses mili- tants pour le 30 mars prochain au Club de golf de Lachute où il disait attendre 1000 personnes. «Ça va être un des plus gros ras- semblements au Québec dont on parlera à Argenteuil. C’est stratégique, ça tombe le jour du vote par anticipation», a-t-il précisé. Quant à Bernard Bigras-Denis, président de l’Association libérale d’Argenteuil, il a rassuré qu’il était plus que jamais temps pour son parti de reprendre le comté. «Ça va être définitif!», s’est-il exclamé. Geoffrey Kelley, président du caucus libéral pour l’opposition, a pour sa part, souligné la té- nacité de son candidat; une qualité que la députée de Notre-Dame-de-Grâce, Kath- leen Weil, a jugé nécessaire en politique. «On veut surtout sortir le vote de la commu- nauté anglophone, spécifie-t-elle. Il peut faire la différence.» Mme Weil reconnaît cependant que le vote francophone est le plus important, mais, pense qu’il peut être acquis aux libéraux, «si on parle des vraies choses. Je souhaite donc bon retour à Yves St-Denis dans Argenteuil», espère-t-elle. Yves St-Denis a pris date avec ses militants pour le 30 mars prochain au Club de golf de Lachute.
FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
LACHUTE I «Si Lachute a besoin de recréer des emplois et de remplir les coquilles vides qu’on a ici, c’est un gouvernement libéral majoritaire qu’elle doit choisir.» C’est l’appel lancé, vendredi dernier, par Yves St-Denis, candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) dans la circonscription d’Argenteuil, à l’occasion de l’ouverture officielle de son siège de campagne à La- chute. Devant une foule composée de respon- sables libéraux, militants, sympathisants, parents et amis, M. St-Denis et son équipe ont martelé qu’ils avaient prêté Argenteuil au Parti québécois et qu’ils sont maintenant prêts à la reprendre. (Allusion à l’échec élec- toral de leur parti, en 2012, où la région a basculé dans le camp péquiste après 46 ans de règne sous la bannière libérale). Le candidat a invité alors ceux qui le soutiennent à donner au slogan «Ensemble on s’occupe des vraies affaires», tout son sens en se joignant à lui pour regagner le comté d’Argenteuil, qu’il qualifie de comté pivot pour le parti libéral. Il a dénoncé, par ailleurs, le départ des jeunes qui, faute d’emploi et à la recherche d’un avenir meil- leur, quitteraient la région pour aller tenter leur chance ailleurs. Il a cité en exemple LACHUTE I «Argenteuil n’était pas la pro- priété du Parti libéral. Ils ne m’ont rien prêté, c’est un manque de politesse et de respect envers les gens qui ont décidé démocratiquement de m’élire. Les citoy- ens ont pris une décision, et à deux re- prises, pendant la partielle et la générale». C’est en ces termes que Roland Richer, candidat du Parti québécois dans la circon- scription d’Argenteuil, a réagi aux propos tenus lors de l’ouverture officielle du siège de campagne d’un de ses adversaires poli- tiques dans la circonscription, Yves St-Denis. S’exprimant aussi par rapport aux décla- rations de ce dernier sur les départs de tra-
Photo Frédéric Hountondji
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI FREDERIC.HOUNTONDJI@EAP.ON.CA «Ils ne m’ont rien prêté» réagit Roland Richer
ance que cette situation n’a rien à voir avec son élection, ni avec celle de sa formation politique. «Ils ont eu 46 ans de présence libérale dans Argenteuil, dont les neuf dernières années avant mon élection. Je pense qu’ils ont une grande part de respon- sabilité dans cette situation», a déclaré le candidat péquiste. Il n’a pas manqué de souligner que, de ses enquêtes auprès des dirigeants des en-
treprises qui ont fermé ces derniers mois, il ressort que sa désignation comme député d’Argenteuil ne justifierait pas ces ferme- tures. La fermeture de l’usine de boîtes pliantes du groupe Cascades serait une décision d’affaires, qui n’est pas politique, et celle de SGL, aurait été prise depuis l’Allemagne. «Ils veulent faire peur aux gens. Ce n’est pas impressionnant comme attitude», a répliqué M. Richer.
Favorable à l’économie et l’emploi L’économie et l’emploi sont les enjeux sur lesquels le candidat du Parti Québécois dans Argenteuil, Roland Richer, promet de continuer à agir à titre de député de la cir- conscription. Il rappelle qu’ayant appris la fermeture annoncée de l’entreprise SGL Car- bon à Lachute, il n’était pas resté les bras croisés. M. Richer évoque la tenue du Forum économique d’Argenteuil où 130 intervenants ont réfléchi sur les forces et faiblesses de la région en termes de développement économique. «Une première chez nous!, souligne-t-il. Une première qui est maintenant citée en exemple dans d’autres régions du Québec.» Il rapporte, par ailleurs, que le gouvernement du Parti Québécois a agi aussi pour le développement économique d’Argenteuil en annonçant son soutien à la préparation d’un plan d’affaires pour le développement et la promotion des parcs et zones industriels. (FH) Le débat des chefs à la télévision Le Consortium des réseaux de télédiffusion réunissant Radio-Canada et Télé-Qué- bec confirme que le débat entre les chefs des quatre principaux partis sur les enjeux fondamentaux de la campagne électorale au Québec aura lieu le jeudi 20 mars à 20h et sera diffusé en direct sur toutes les plateformes de ces diffuseurs. Les journalistes Anne-Marie Dussault et Sébastien Bovet animeront le débat. La formule retenue est la même que pour le débat des chefs 2012, soit des échanges thématiques en face- à-face entre deux des chefs et un segment où chaque participant pourra débattre librement à partir d’une sous-question. Le traditionnel tirage au sort déterminant l’ordre des déclarations d’ouverture et de fermeture ainsi que la succession des débats à deux aura lieu dans les prochains jours. Du côté de TVA, il est envisagé également l’organisation d’un grand débat dans le cadre de la campagne électorale.
Roland Richer, candidat du PQ
vailleurs qui vont chercher leur bonheur ailleurs, il avoue qu’il est, en bonne partie, d’accord avec lui. Toutefois, M. Richer nu-
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