P OLITIQUE
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FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 20 AVRIL 2023
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Algérie
◆ Le Maroc participera-t-il à la CAN U17 prévue en Algérie ? ◆ Coup d’envoi d’un nouveau match politique truqué par un régime militaire aux abois. Les barbons engalonnés de la République
ter d’éventuels cas de fraude sur l’âge.
ment grave qu’il faut plutôt s’en inquiéter. Parce qu’il est composé d’un petit cercle de personnes hautement conflic- tuelles (PHC), qui ont en par- tage le sens de la concussion, le mensonge et l’avidité du pouvoir. Les psychologues attribuent 4 caractéristiques principales aux PHC : préoc- cupation à blâmer les autres, la pensée et les solutions tout ou rien; les émotions intenses ou non maîtrisées; et les com- portements extrêmes et /ou menaces. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, en est un exemple parfait, lui qui a toujours refusé la main tendue par le Roi et qui, dans plusieurs de ses sor- ties médiatiques, a menacé, en des termes à peine voilés, de faire tonner les armes. Cela explique certainement pour- quoi l’Algérie a plus que dou- blé son budget militaire en 2023, pour le fixer à presque 23 milliards de dollars contre 10 milliards de dollars un an auparavant. La guerre ? Oui, pour se légiti- mer aux yeux d’une population qui honnit le système politique en place, où le vrai pouvoir est entre les mains des militaires. Ceux-là qui entretiennent sciemment les tensions avec le Maroc. Ces barbons enga- lonnés, qui cultivent une haine viscérale envers le Royaume, et qui ont filialisé le pouvoir pour y placer leurs marion- nettes afin de perpétuer un régime politico-militaire cor- rompu et largement discrédité sur la scène internationale. ◆
Une posture algérienne inintelligente Le pouvoir militaire algérien est plus concentré sur les moyens à mobiliser pour déstabiliser le Maroc et lui mettre des bâtons dans les roues que sur la réussite de l’organisation d’un tel événement. Il se fout, excusez du terme, des enjeux sportifs. Ce qui l’intéresse, c’est d’utiliser, très maladroitement d’ailleurs, les manifestations footballis- tiques continentales comme caisse de résonnance poli- tique. Ou précisément comme outil de propagande visant quasi exclusivement à distiller des contrevérités sur le Maroc pour tenter de le discréditer. C’est un régime pyromane qui attise constamment les braises de la discorde en usant d’arguties complètement fal- lacieuses. Il tente désespéré- ment de consolider son pou- voir en détournant le regard de citoyens désabusés, au fait de son incompétence et de la corruption systémique qui gangrène le régime, vers le Maroc. Ce Maroc, responsable dési- gné de tous les maux de ce pays : des incendies à la crise économique et sociale, en passant par le gazon d’un stade qui le fout le camp et les psychotropes qui gangrènent les rues algériennes. Tout cela semble risible avec le recul. Mais l’attitude du pouvoir algérien est telle-
Tant que le pouvoir algérien en place sert de caudataire aux militaires, il est difficile d’envisager un dégel entre Alger et Rabat.
depuis le 22 septembre 2021, son espace aérien fermé à tous les avions civils et mili- taires marocains après avoir rompu ses relations diploma- tiques avec Rabat, alors que le Maroc exige une autorisa- tion de vol direct des autori- tés algériennes. Le 24 avril au plus tard, nous devrions être édifiés sur la participation ou non du Maroc à cette CAN. En effet, la Confédération africaine de football stipule, dans l’article 27 du règlement de cette compétition, que «toutes les équipes participantes doivent arriver cinq (5) jours avant le début de la compéti- tion. L’association organisa- trice prendra en charge les frais y afférents». Ce délai est imposé afin de permettre aux équipes participantes d’être soumises à des tests IRM, «à effectuer au plus tôt cinq (5) jours avant le début de la compétition», pour détec-
L a CAN U17 pré- vue en Algérie le 29 avril courant se jouera-t-elle sans le Maroc ? Ce tour- noi continental de football va certainement être un nouveau feuilleton dans la crise politique entre les deux pays. Comme ce fut le cas en janvier dernier, où l’attitude hostile du pouvoir algérien a été la cause de la non-par- ticipation des Lions de l’At- las locaux au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) joué, également, en Algérie, qui n’ont donc pu y défendre leur titre. Trois mois plus tard, l’on est en passe de revivre le même scénario. Logés dans le groupe B aux côtés du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de la Zambie, les lionceaux risquent de rater cette CAN : l’Algérie maintient toujours, Par D. William
Le pouvoir algérien est composé d’un petit cercle de personnes hautement conflictuelles, qui ont en par- tage le sens de la concussion, le mensonge et l’avidité du pouvoir.
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