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COLLECTIVITÉ

VIGILE POUR COMMÉMORER LES VICTIMES DE VIOLENCE

ANTOINE MESSIER IJL-RÉSEAU antoine.messier@eap.on.ca

La Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes a tenu une cérémonie devant l’hôtel de ville de Hawkesbury pour commémorer les femmes qui ont perdu la vie à cause de la violence. Le 6 décembre 1989, Marc Lépine entre dans l’école Polytechnique de Montréal, carabine en main. Il tue 14 femmes et en blesse 13 autres. Le 6 décembre est reconnu, depuis 1991, comme étant la journée nationale de com- mémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Cette journée sert non seulement aux Canadiens et Canadiennes pour se recueillir et se rappeler de la tragédie de décembre 1989, mais aussi réfléchir à l’étendue de la violence faite aux femmes aujourd’hui et d’en discuter.

Les fleurs rouges sont déposées pour commémorer les victimes de Polytechnique et les fleurs mauves pour les victimes de violence dans Prescott-Russell. —photo Antoine Messier

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury

BRILLON DIT LAPIERRE Né F ière d’une race

démontre à tous, à chacun des membres de notre collectivité à travers le Canada et le monde entier, que quelque chose ne fonctionne pas dans notre société. » Après les discours des animatrices et du maire de Hawkesbury Robert Lefebvre, Mme Leduc et Mme Perrault ont récité les noms de toutes les victimes de la tuerie de Polytechnique et de toutes les femmes qui ont perdu la vie à cause de la violence faite aux femmes dans Prescott-Russell. Des fleurs ont étés déposées par les membres de la communauté au pied de la plaque commémorative des femmes victimes de violence devant l’hôtel de ville. Des cérémonies ont eu lieu au même moment dans les municipalités de Rockland et Casselman. La Coalition La Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes est un regroupement non incorporé et sans but lucratif d’organismes, de personnes de ressources et d’individus de la région de Prescott-Russell qui partagent l’objectif d’éliminer la violence faite aux femmes dans notre communauté. « Les organismes qui œuvrent dans Prescott-Russell sont rassemblés autour d’une table, a expliqué Sylvie Gravel, membre de la Coalition, et c’est avec ça qu’on fait des plans d’action, de la sensibilisation, de l’éducation et de la prévention en matière de violence faite aux femmes. » La Coalition soutient les 12 organismes membres dans l’organisation de leurs évé- nements de sensibilisation et d’éducation.

Les familles Lapierre sont à l’honneur cette semaine. Armand D. Lapierre, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux familles Lapierre du Québec et de l’Ontrio. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Pierre Brunion, aussi Brignon, de parents non connus. Charlotte Coy, née vers 1649, arrive en Nouvelle-France en 1669 apportant des biens estimés à 300 livres. Pierre Brignon est décédé le 6 novembre 1687 à Trois-Rivières, Québec.

GÉNÉRATIONS

Cérémonie Monique Leduc et France Perreault, membres de la Coalition de Prescott-Russell pour éliminer la violence faite aux femmes, ont animé une cérémonie pour commémorer les victimes de Polytechnique, mais aussi toutes les autres victimes de violence phy- sique, sexuelle et psychologique. « Nous sommes ici pour celles qui ont été victimes de graves actions haineuses, sim- plement parce qu’elles étaient des femmes, a affirmé M. Lefebvre lors de la cérémonie. Nous sommes ici pour souligner que nous n’acceptons plus ce genre de comporte- ment. Nous ne devrions pas avoir besoin d’être ici pour souligner la violence faite aux femmes. Le fait que nous le sommes M Robert Lefebvre, maire de Hawkesbury, prononce un discours pour commémorer les victimes de violence faite aux femmes. - photo Antoine Messier

10e Lynn Laflamme née à Lachine 9e Gloria Lapierre – René Laflamme, f. de Laurent et Jeannette Lauzon, m. le 1963-07-08 à Apple Hill, Ont. 8e Wilfrid Lapierre (1900-1980) – Gertrude Alexina Laframboise (1909-1999), f. de Denis et Louise Lefebvre, m. le 1925-02-23 à Saint-Raphaël, Ont. 7e Arthur Lapierre (1873-1930), journalier – Juliane Gauthier (1867-1948), f. de Joseph et Joséphine Leroux, m. le 1894-05-22 à Saint-Raphaël, Ont. 6e Antime, baptisé sous le nom de Jacques Antoine Brignon le 8 mars 1831, né le 7 à Saint-Polycarpe, vf d’Adélaïde Giroux – Octavie Trépanier (1843-...), f. de Bazile et Marie Lamangue note - (conclusion de recherches sérieuses – le nom Octavie L’Espérance, au mariage d’Arthur et Juliane (gén.6), serait inscrit par erreur), m. le 1870-06-07 à Saint-Polycarpe, Qc 5e Jean Louis Brillon/Lapierre, laboureur, (1786-1870) – Angélique Usereau/Lajeunesse (1792-1865), f. de Jean Baptiste, forgeron, et Pauline Larivière, m. le 1815-11-27 à Saint-Benoit (Mirabel), Qc 4e Jean Baptiste Brillon (1753-1829), laboureur – Catherine Basinêt, f. de Philippe et Catherine Perrine Trudel, m. 1783-02-04 à L’Assomption, Qc 3e Jean Baptiste Brignon – Marie Françoise Turcot (1729-1795), f. de Jean et Marie Anne Marti Montpellier et Beaulieu, m. le 1752-04-23 à Sault-aux-Récollets, Ville-Marie, N.-F. 2e Jean Brignon/Lapierre (1678-1760¹) – Anne Charlotte Prévost (1690-1786) f. d’Eustache et Marie Elisabeth Guertin, m. le 1710-01-06 à Ville-Marie, N.-F. 1re Pierre Brunion, aussi Brignon, (~ 1642 - 1687), soldat du régiment de Carignan, Cie de La Fouille – Charlotte Coy ou Couet (~ 1649-1707) f. de François Coy et Michelle Qnyer ou Homier, fille du roi (landry 294, dumas 210), vve de Jean Brard c.m. le 1678-10-03, greffe Antoine Adhémar, m. le 1678-04-24 à Sorel, N.-F. La graphie des patronymes est celle des actes de mariage eux-mêmes. Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Pierre et Charlotte fondent leur foyer ? «Au début du printemps 1676, Hennepin est envoyé au fort Cataracoui, renommé Frontenac en hommage au gouverneur. Il y construit une chapelle ainsi qu’une résidence pour les missionnaires. Deux ans plus tard, le missionnaire est de retour à Québec. Il retrouve à cet endroit Cavelier de La Salle rentré de France en septembre 1678, avec l’autorisation de pousser ses découvertes jusqu’aux confins de la Floride et du Nouveau-Mexique. L’explorateur a également obtenu que Hennepin et deux de ses confrères puissent exercer leurs fonctions dans le sillage de ses découvertes. Hennepin et une partie des hommes de La Salle quittent donc Québec le 18 novembre 1678. Rejoint par l’explorateur au fort Frontenac, le groupe se rend à la jonction des lac Érié et Ontario, marquée par l’exceptionnelle cataracte de la rivière Niagara. Arrivé là aux premiers jours de décembre 1678, le groupe entreprend bientôt la construction du fort Conti et d’un brigantin, Le Griffon. ²»

¹https://gw.geneanet.org/amarillo1001?lang=fr&n=brunion&oc=0&p=pierre ² https://www.museedelhistoire.ca/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france/les-explorateurs/louis-hennepin-1678-1680/

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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