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Subventions de 75 000 $ pour Le Phénix
Une tradition en péril?
sibiliser et outiller pour qu’ils puissent offrir un service à la clientèle accessible aux per- sonnes handicapées. Aussi, Le Phénix créera un petit studio dans l’objectif de tourner des capsules vidéos sur différentes limitations, qu’elles soient visuelles, auditives, intel- lectuelles, physiques ou de santé mentale. Pour ce projet, Le Phénix a reçu un total de 37 500 $. « Le Phénix apporte une aide précieuse aux personnes handicapées de la région de Prescott-Russell depuis plus de 20 ans. Ces deux subventions lui permettront de continuer à favoriser l’intégration des per- sonnes handicapées dans notre collectivité », a déclaré le député de Glengarry-Prescott- Russell, Pierre Lemieux. « Le projet « À part entière » vise à ancrer la présence des personnes handicapées, à renforcer les capacités organisationnelles de représentation, à enrichir les échanges et à établir des liens durables avec le secteur jeunesse », d’affirmer Mme Judith Parisien, directrice générale de l’organisme. « Le but est de soutenir les initiatives et d’encourager la prestation de services accessibles aux jeunes personnes ayant une limitation fonc- tionnelle, qu’elle soit auditive, intellectuelle, physique, psychique ou visuelle. » « L’intégration sociale fait partie du man- dat des SADC à travers le pays et la SDCPR est fière de contribuer financièrement au développement d’outils et de mécanismes pour sensibiliser les entreprises et entrepre- neurs aux réalités sociales d’aujourd’hui », a stipulé John Candie, Directeur Général de la SDCPR.
sépare les milieux ruraux et urbains. En ef- fet, Postes Canada ne reconnaît pas leur travail au même titre que celui des fac- trices et facteurs urbains, bien que leurs tâches soient identiques. Les FFRS ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour obtenir la parité. C’est pourquoi le STTP négocie en ce moment une nouvelle convention collective pour les factrices et facteurs ruraux, sur la base des principes d’équité, de respect et de progrès. Les fac- trices et facteurs ruraux ne doivent pas se contenter de moins simplement à cause de l’endroit où ils habitent et travaillent. Les négociations portent sur des enjeux fonda- mentaux tels qu’un taux horaire équitable, un uniforme fourni par l’entreprise, un sys- tème de mesure des itinéraires adéquats et des protections en matière de santé et de sécurité. Tous les travailleurs et travailleuses des postes devraient pouvoir s’attendre à être traités de manière juste et équi- table. Tous les travailleurs et travaille- uses méritent un lieu de travail sain et sécuritaire. Les populations et les en- treprises des régions rurales méritent aussi beaucoup mieux de la part de leur service postal public. Alors, la prochaine fois que vous rencontrerez ou parlerez à votre factrice ou facteur rural, donnez- lui l’assurance de votre soutien. Ils sont au cœur de la collectivité; ayez leurs en- jeux à cœur. » C’est un argument fort présenté par le syndicat. Mais les préoccupations pour la santé et sécurité des livreurs mettent en ques- tion l’avenir de la livraison dans cer- taines régions. Postes Canada souligne qu’elle re- specte toujours son engagement en matière de service aux régions rurales. Par ailleurs, Postes Canada continue son évaluation des boîtes aux lettres rurales D¿QGHV¶DVVXUHUTX¶HOOHVQHSUpVHQWHQW pas un risque déraisonnable. Si l’emplacement d’une boîte est dan- gereux, si les conditions ne permettent pas le repositionnement d’une boîte de manière à rendre la livraison acceptable, Postes Canada assurera le service par l’entremise de l’un de ses systèmes de livraison sécuritaires - une boîte postale communautaire ou une case postale gratuite dans votre bureau de poste lo- cal. « À l’échelle nationale depuis 2007, nous avons été en mesure de conserver la livraison à 90 % des boîtes aux lettres rurales examinées dans le cadre de cette évaluation », dit Postes Canada. La nature de nombreuses routes au Canada et l’augmentation de la circu- lation rendent la livraison du courrier, à bien des boîtes aux lettres rurales, potentiellement dangereuse pour les facteurs et les autres conducteurs. Les facteurs ruraux ont signalé plus de 3000 problèmes en matière de santé et de sécurité au travail jusqu’à mainten- ant. C’est bien évident que ce service que nous prenons pour acquis implique parfois des risques et les gens qui livrent ce service méritent notre respect.
Le sort des gens qui s’occupent de la livraison de notre courrier traditionnel n’est pas un sujet qu’on discute souvent. En effet, la poste traditionnel – du cour- rier livré par des êtres humains à nos boîtes aux lettres – n’est pas un dossier chaud. La technologie et des entreprises privées ont réduit notre dépendance au courrier conventionnel. Mais la poste demeure un service essen- tiel pour plusieurs. Il existe une crainte dans les communau- tés rurales que la livraison du courrier soit menacée, que les boîtes individuelles soi- ent remplacées par des boîtes communau- taires. Les clients comprennent les défis aux- quels les facteurs ruraux font face tous les jours. Par ailleurs, selon le Syndicat des tra- vailleurs et travailleuses des postes, Postes Canada ignore la réalité des gens qui fournissent ce service en milieu rural. Dans une lettre envoyée aux journaux, le STTP affirme : « La population du Canada étant concentrée dans les centres urbains, bon nombre de Canadiens et Canadiennes considèrent peut-être que le pays est es- sentiellement urbain. Mais au moins un cinquième de la population vit et travaille en milieu rural et une proportion encore plus importante habite en banlieue ou dans une ville satellite. Notre lieu de rési- dence fait partie de notre identité, mais il a aussi une incidence sur les services aux- quels nous avons droit. Ceux d’entre nous qui habitent et travaillent en milieu rural n’obtiennent pas toujours le même respect que les travailleurs et travailleuses du mi- lieu urbain, surtout de la part de Postes Canada. Chaque jour, partout au pays, plus de 7000 factrices et facteurs ruraux et subur- bains (FFRS), dont 68 % sont des femmes, parcourent une distance qui équivaut à dix fois le tour de la terre. Ils distribuent le courrier à plus de 4 millions d’adresses, dont 750 000 boîtes aux lettres rurales. Pour ce faire, ils doivent eux-mêmes as- surer l’entretien de leur véhicule et payer l’essence. Ils font donc partie du vaste ré- seau qui alimente le monde rural et subur- bain. Mais ils gagnent moins que les factri- ces et facteurs en milieu urbain. Pendant de nombreuses années, les FFRS ont été considérés comme des entrepre- neurs indépendants. Ils étaient obligés de se faire concurrence pour arracher des con- trats souvent en deçà du salaire minimum et dépourvus d’avantages sociaux. Mais en 2003, à la suite de décennies de mobilisa- tion de la part des FFRS, le Syndicat des tra- vailleurs et travailleuses des postes (STTP) a conclu une entente avec Postes Canada pour qu’ils deviennent des employés et bénéficient de droits, d’avantages sociaux et de protections. En se syndiquant, ils ont amélioré leur sort, ce qui a contribué à la prospérité de leur collectivité. Ils ont obtenu des hausses salariales, une meil- leure sécurité d’emploi, des vacances, ainsi qu’une indemnité d’utilisation de leur vé- hicule. Mais, à bien des égards, les FFRS se trou- vent encore du mauvais côté du fossé qui
ALFRED | Le groupe Phénix reçoit des subventions fédérales de 75 000 $ afin de financer deux programmes qui aid- ent les personnes handicapées. Le premier projet, qui recevra 37 500 $ du ministère du Patrimoine canadien, vise un programme de sensibilisation et d’éducation d’un an qui permettra aux jeunes de mieux comprendre les difficul- tés auxquelles doivent faire face les per- sonnes handicapées. Ce programme, intitulé « À part en- tière », sera offert aux élèves du secon- daire avec l’aide de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO). La FESFO se chargera de la coordination du programme éducatif, tandis que Le Phénix fournira son expertise à l’égard des personnes handicapées et de la meil- leure approche à adopter pour expliquer de façon constructive les difficultés que posent les incapacités. Mathieu Leduc et Myriam Hebabi, de la FESFO, ont tous deux pris part à l’annonce. Le deuxième projet, qui recevra du fi- nancement fédéral par l’entremise du Programme de développement de l’Est de l’Ontario, est géré par la Société de développement communautaire de Prescott-Russell et devrait se terminer en février 2013. Ce projet vise à dévelop- per des outils et des ressources pour les entreprises et organismes de Prescott- Russell dans le but de les informer, sen-
nouvelles@eap.on.ca HAWKESBURY | L’été 2012 a été une autre saison fort occupée sur la scène de construc- tion à Hawkesbury où la valeur des projets a déjà dépassée le total de l’an dernier. Entre le 1 er janvier et le 31 juillet, la municipalité a émis 155 permis pour des travaux d’une valeur totale de 17 278 800 $, selon les figures compilées par le chef du Service du bâtiment, Jean-Claude Miner. Pendant la même période en 2011, environ 146 permis avaient été approuvés pour des travaux estimés à 14 078 150 $. Au cours des sept premiers mois de 2012, quelque 18 nouvelles unités résidentielles ont été construites, et 92 projets de rénovations résidentielles ont été commencés. La valeur de la construction résidentielle totalise à peu près 3,3 millions $. Sur la scène commerciale, la ville a émis 42 permis pour des travaux estimés à près de 11 millions $. Côté industriel, cinq projets de 3 millions $ ont été amorcés. En 2011, la ville a approuvé 236 permis pour des travaux totalisant 14 078 150 $ comparativement à l’année 2010 où la ville avait émis 255 permis pour des travaux d’une valeur de 19 905 350 $. Plus de 17 millions $
19 500 copies
Fondé en 1947
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
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