Carillon_2011_05_04

Le corps de

Sébastien

Martineau est

retrouvé

nouvelles@eap.on.ca

S T -A NDRÉ

Le corps de Sébastien Martineau, porté

disparu en décembre, a été retrouvé au

barrage Carillon d’Hydro Québec à St-

André-d’Argenteuil vendredi matin.

L’homme de 23 ans de Grenville a été vu

pour la dernière fois vers 22 h 30, le 23

décembre, alors qu’il se trouvait dans une

résidence de la rue Sinclair, à Hawkesbury.

Vers 11 h 30 le 29 avril, un employé

d’Hydro Québec a constaté le cadavre au

barrage. Il a ensuite averti la Sûreté du

Québecquiacontactélafamilledelavictime.

Un post mortem a été effectué à Montréal.

« Il y a aucune indice jusqu’à date que

sondécèsestlerésultatd’unactecriminel »,

a dit l’agent Pierre Dubois, porte-parole du

détachement de Hawkesbury de la Police

Provinciale de l’Ontario. Selon la PPO, M.

Martineau marchait souvent près de la

rivièredesOutaouais.Conséquemment,les

enquêteurs croient qu’il y a une possibilité

qu’il soit tombé à l’eau.

Déclarés

non-

coupables

Chantal.quirion@eap.on.ca

H AWKESBURY

Accusés d’abus physiques et sexuels

sur trois de leurs clients alors qu’ils

travaillaient pour les Services aux enfants

et adultes de Prescott et Russell, Dominic

Laviolette et Patrick Labrèche de

Hawkesbury ont été lavé de toutes les

accusations qui pesaient contre eux.

Le juge Michel Z. Charbonneau de la

Cour supérieur de justice de l’Ontario a

rendu son verdict le 21 avril dernier. Les

deuxhommes,quionttoujoursniéslesfaits

qui leur étaient imputés, avaient subis leur

procès devant juge seul en décembre

dernier. M. Laviolette qui a contacté notre

journal, indique que sa vie et celle de son

confrère ont basculées en juin 2009, alors

que le détachement de Russell de la Police

provinciale de l’Ontario a émis ces

accusations. Tous les deux à titre d’agent

d’intégration travaillaient pour différentes

résidencesauprèsdepersonneshandicapées

mentalement, notamment, pour le compte

de l’agence que l’on connaît mieux

aujourd’hui sous le nom d’Intégra.

« Moi je trouve que les médias ont sali

mon nom. Je pensais que selon la loi on est

présumé innocent mais le monde te juge

tout de suite avant même d’avoir eu ton

procès. Je veux que le public soit informé.

Cette histoire a nuit à ma réputation et je

voudrais qu’on me remette ce qu’on m’a

ôté. Je veux que les gens sachent que le juge

nous a trouvé non coupable sur tous les

chefs. Je ne peux pas aller beaucoup plus

loin dans les détails parce qu’il y a un grief

de déposé pour contester notre

congédiement. » Lors du procès, soutient

encore M. Laviolette, des témoignages ont

fait état que ces agents étaient considérés

comme étant des exemples de dévouement

et qu’ils œuvraient comme si c’eut été leurs

propres enfants. « C’est juste aumoins que

le monde sache, pour nous redonner un

peu de fierté. J’espère que les gens vont me

regarde d’un air différent. »

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