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Le temps des sucres, de génération en génération!
VICKY CHARBONNEAU vicky.charbonneau@eap.on.ca
Depuis exactement un siècle, la famille Garland vit de sa terre familiale située à Vars. Ferme laitière à l’époque, en plus d’y cultiver lemaïs et le soya, Ivan et Jocelyne ont développé, à travers les années, leur propre érablière, Garland Sugar Shack. Sur ces 400 acres de terrain, toute la famille est engagée. Elle on y continue de se réin- venter! Lorsqu’Ivan avait 13 ans, la production de sirop d’érable l’intéressait déjà. « Mon pèrem’a donné un box stove puis une vieille panne à cannage, puis m’a dit : « Si tu veux faire du sirop, mon petit gars, amuse-toi ! » Dès lors, il a appris en entaillant quelque 100 érables, cettemême année, et y a vite pris goût. « Maintenant, on est rendu à 4200 en- tailles puis on s’en va pour 10 000 bientôt. » À l’origine, la ferme appartenait au grand- père maternel d’Ivan, Émile Poirier. « Ma mère (Eva) est née ici », a-t-il expliqué. « Ça a fait 100 ans, juste avant Noël, que la ferme est dans la famille. » Lorsque c’est le temps des sucres, les enfants d’Ivan et Jocelyne (Roxanne, Sophie et James) donnent un coup de main quand ils le peuvent. « C’est ça que j’ai toujours essayé de bâtir, un projet amusant à faire ensemble », a ajouté Ivan. Même leur petit- fils Gabriel, âgé de 17mois, essaie de contri- buer à sa façon. Avec l’aide de cinq ou six bénévoles, dès le début de la saison d’exploitation, les tâches essentielles à la cabane à sucre sont
Pictured are some of the Garland family members, each giving a helping hand in the family business whenever they can. (From left) Roger Laplante, a close friend of the family, brother-in-lawDenis Desjardins, son James Garland and owners Ivan and Jocelyne Garland. Jocelyne is holding 17-month-old grandson, Gabriel. —photo Vicky Charbonneau
accomplies : de l’entaillage à l’installation de tubulures, en passant par lemaintien de l’étanchéité et les réparations. « On a chacun nos tâches à faire », a souligné James. « Sans un de nous, les opérations ne peuvent pas fonctionner. » Une fois la sève récoltée s’ensuit la trans- formation (faite en famille !) des produits d’érable tels le sirop, le beurre, les bonbons, la barbe à papa, pour ne nommer que ceux- là.
« Quand tu rebouilles le sirop pour faire ces produits-là, un simple demi-degré fait une différence et peut faire varier ton produit final. C’est quasiment une science, mais je préfère dire que c’est un art », a expliqué Ivan. À travers leurs ventes et les nombreux marchés auxquels les membres de la famille participent, ils peuvent témoigner qu’à ce jour, leurs produits se sont rendus dans presque 60 pays différents.
« En général, on fait tous ça pour le fun, pas pour faire de l’argent », a déclaré Ivan. Difficile de savoir pour l’instant si la saison 2017 sera aussi bonne que l’année dernière. « C’est un métier où il faut avoir beaucoup d’optimisme, a conclu Ivan. Si ça ne coule pas, c’est Dame Nature qui te dit : Mon chum, t’as fini aujourd’hui. Les bour- geons sortent et là tu dis : L’année prochaine, on va l’avoir ! »
H210638PM
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AUX 2 GAGNANTS SUITE À NOTRE CONCOURS
PUBLIÉ DANS NOS NUMÉROS DU 23 FÉVRIER ET DU 1 ER MARS 2017 HOCKEY QUIZ
Rendez-vous simplement au journal Le Carillon et vous le retrouverez en supplément
Maurice Piché
You will find it as a supplement under the Carillon newspaper
A GAGNÉ LE QUIZ DU 23 FÉVRIER. IL A REMPORTÉ LES BILLETS POUR LA PARTIE DES PENGUINS DE PITTSBURG CONTRE LES SÉNATEURS D’OTTAWA. LE MATCH A EU LIEU LE 23 MARS AU CENTRE CANADIAN TIRE
Gabrielle Dallaire
A REMPORTÉ LE QUIZ DU 1ER MARS. ELLE A DONC OBTENU DES BILLETS POUR LES SÉNATEURS D’OTTAWA CONTRE LES FLYERS DE PHILADELPHIA. LE MATCH A EU LIEU LE 4 AVRIL AU CENTRE CANADIAN TIRE.
Vous pourriez gagner vous aussi! Ne manquez pas notre prochain concours!
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