PORTRAIT
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Dre Suzanne Filion, une femme engagée
ça ne sert pas à grand chose», répond Dre Filion lorsqu’on la félicite. Depuis son arrivée à l’HGH en 2004, Dre Filion a vu les budgets consacrés à ses champs d’activités se multiplier. Les em- ployés, eux, sont passés d’environ 20 à plus de 70. Cela s’explique en partie par le trans- fert de programmes de l’Hôpital Montfort à l’HGH, néanmoins, les services ont bel et bien augmenté à part ces transferts. «C’est grâce au leadership de l’HGH. Peut- être que j’ai été cette voix qui dit, Pourquoi ceci ou pourquoi cela? Il manque de quoi ici ou il manque de quoi là; mais l’HGH croit à développer des programmes qui répon- dent aux demandes des gens. C’est pour cela que je vais assez fréquemment à Ot- tawa à certains moments donnés… pour sensibiliser les gens concernés aux besoins de la population de Prescott et Russell.» Influences Native de Cornwall, Suzanne Filion confie que l’école était un terrain de jeu dont elle a profité. «J’étais une jeune pas mal active. J’aimais les activités à l’école, après l’école, en fait j’aimais l’école en général et j’avais de bons cercles d’amis. Aussi, j’ai eu des enseignants qui m’ont beaucoup marquée. Je pense que cela a eu une grande influence dans ma vie. Quand on dit que ça prend une commu- nauté pour élever un enfant, je crois que j’ai été choyée par ça.» Au nombre de ces enseignants, Jeannine Séguin, alors directrice à l’École secondaire La Citadelle, occupe une place privilégiée.
a évolué pendant 10 ans aux paliers secon- daire et universitaire. Durant cette période, elle a mis sur pieds, avec des collègues, une école non tradition- nelle pour les élèves qui s’adaptent moins bien à un régime formel. L’école s’appelait «Carrousel éco-tech». L’initiative leur a valu une reconnaissance à l’échelle canadienne. Son désir de sonder la nature humaine la ramènera cependant sur les bancs de l’Université de Montréal. «J’ai pris un congé sans solde et j’ai fait mon doctorat. Mais après quatre ans, il m’a bien fallu choisir. C’est avec beaucoup de peine que j’ai rédigé ma lettre de démission comme enseignante. J’aimais beaucoup les jeunes et la pédagogie… d’ailleurs, cet amour n’a jamais cessé.» Clinicienne en milieu psychiatrique puis en milieu communautaire, elle ouvrira fina- lement son bureau privé, à Alexandria, où elle y consacre encore du temps de con- sultation. En 2004, sa situation lui plaît tou- jours autant mais l’HGH la courtise. «C’est mon amour pour la communauté qui m’a convaincue de me joindre à l’HGH. Au départ, j’avais accepté une demi-journée par semaine.» Chemin faisant, la fréquence a augmenté et les responsabilités aussi, allant de super- viseure à gestionnaire, jusqu’à directrice. «C’est un heureux mariage entre qui je suis, mon désir d’avoir une profession qui me motive profondément et qui me permet de mettre mes forces à l’épreuve et ce que l’hôpital avait besoin.» Ultimement, toute cette énergie converge vers un seul but, soulager la souffrance. «J’ai vu trop de gens pour qui c’était com- pliqué avoir de l’aide. L’HGH est engagé à faciliter l’accès aux services.» Malgré les heures de travail qu’elle ne compte pas, Suzanne Filion tente de main- tenir l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale. «Les enfants sont bons pour nous rap- peler à l’ordre lorsqu’on perd l’équilibre… ce sont mes meilleurs enseignants de vie», dit-elle en riant. Avec son conjoint, André Varin, et leurs quatre enfants, elle dit apprécier les voy- ages de famille, le camping, les escapades en montagne et les soirées emmitouflées devant le poêle à bois. Difficile d’imaginer, toutefois, que sa vie est aussi occupée. Suzanne Filion est l’image même de la sérénité. Son sourire est communicatif.
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
HAWKESBURY |Sa voix est douce et envel- oppante, ses propos teintés de modestie. Suzanne Filion dirige pourtant d’unemain de maître une grande équipe. Elle est à la psychologie ce que l’eau est à la vie… in- dissociable. Suzanne Filion, Ph.D.,CPsych., est direc- trice de la santé mentale et de la toxico- manie, services regroupés en cinq pro- grammes en communauté et un à l’interne, dispensés par l’Hôpital Général de Hawkes- bury & District (HGH), à Hawkesbury, Cassel- man et Clarence-Rockland. Son travail a d’ailleurs été applaudi au niveau national en 2012, lors du 6e Rendez- vous Santé en français. Un prix de recon- naissance a alors été décerné à l’équipe cli- nique du programme Gestion personnelle de ma santé de l’HGH, programme décrit comme l’un des plus innovateurs au pays. «Je suis choyée à tous les points de vue. Quand je regarde autour de moi, je ne vois que des gens qui ont la profession à cœur. Les employés, les gestionnaires, la direc- tion de l’hôpital, tous se donnent vraiment la peine et accomplissent un travail phé- noménal. C’est vrai, j’aime développer des programmes, faire des demandes pour des fonds et tout le reste, mais tu ne peux pas faire ça tout seul. Ça prend aussi des gens capables de livrer ces programmes, sinon
Dre Suzanne Filion.
«C’était une Franco-Ontarienne hors pair, engagée à son métier. Dans le temps, elle remplissait des autobus en route pour le nord de l’Ontario pour appuyer l’ouverture d’écoles francophones et elle nous disait: allez développer votre leadership et nous représenter! J’ai bénéficié de plusieurs ini- tiatives du genre.» Concours de musique, concours oratoires, formations de leadership l’été, sont autant d’activités qui ont contribué à façonner la jeune fille d’alors. «Ma mère était une femme très timide et elle m’a toujours dit: je ne veux pas que mes enfants soient aussi gênés que moi. Alors, elle nous encourageait beaucoup à nous in- scrire et à participer.» Le sport et la musique ont été, et continu- ent d’être, des parties importantes de sa vie. Elle joue du piano et …de la batterie…, ajoute-elle, d’un petit air presque coup- able. De même, elle ne commence jamais sa journée sans une séance d’activité phy- sique. «Pour moi, ce sont de grandes influences. J’ai suivi des cours de musique jusqu’à l’âge de 18 ans et j’ai pratiqué plusieurs sports individuels et d’équipe. J’en ai mangé. Tu apprends à un très jeune âge des leçons de vie importantes comme l’engagement, la responsabilité, l’importance de la santé physique et mentale, etc. Ça m’a aidé à grandir et à traverser des défis que la vie nous présente.» Profession Après des études en psychologie à l’Université d’Ottawa, Suzanne Filion s’est dirigée vers l’enseignement, milieu où elle
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