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Des centaines de fondeurs convergent vers Lachute
la même. C’est ce qui est magique ici.» Des vétérans qui s’émerveillent encore Au fil d’arrivée, les fondeurs savouraient le chemin parcouru lors de ce marathon où tous les participants sont gagnants. L’un d’eux, le montréalais Marc Thibodeau, cé- lébrait un quart de siècle de participation à l’événement en tant que coureur des bois argent. La barbe complètement gelée, l’homme était fier d’ajouter cette réussite à celles des éditions antérieures. «La stratégie à suivre pour compléter le marathon au complet est de skier vite alors que la piste est facile et de prendre
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
LACHUTE | Les centaines de fondeurs du Marathon canadien de ski ont franchi la ligne d’arrivée au parc Barron de Lachute dimanche dernier, terminant ainsi la 48e édition de l’événement avec une note quasi-parfaite. Selon de nombreux skieurs, les condi- tions météo ont été idéales et la qualité des pistes était sans reproche. «Du vrai
bonbon, a lancé le directeur de la MRC, Marc Car- rière, qui a skié six étapes du mara- thon. Des condi- tions qui sont par- mi les plus belles que j’ai vu depuis que je ski au ma- rathon. (…) C’est un peu comme un Compostelle d’hi- ver, où tu parles peu, admire le paysage et prend le temps de vivre le moment.» Avec plus de 1700 skieurs ins- crits pour l’édition 2013, le Marathon est un incontour- nable pour les amateurs de glisse
son temps dans les bonnes côtes, a indi- qué le fondeur de 57 ans. Pour être en mesure de tout le faire, je dirais qu’il faut faire au moins quatre ou cinq sor- ties de 40-50 kilo- mètres durant l’hiver pour être prêt. Mais on va à son rythme et encore une fois, cette année, c’était de toute beauté.» Lachute sera la ville d’accueil pour l’arrivée de la 50e édition du Mara- thon en 2015. L’an prochain, les fon- deurs commence- ront l’aventure du marathon au parc Barron, en route vers
Photos Stéphane Lajoie
Après des heures de ski sur les pistes, les fondeurs ont pris un repos bien mérité à Lachute, le temps de déguster un bon hot-dog. Ci-dessus le randonneur junior d’Ottawa, Malachi Winter.
Les Lachutois Martine Ayotte et Marc Carrière ont complété six étapes lors du mar- athon, qui est devenu un défi annuel pour l’organisatrice communautaire du CSSS d’Argenteuil et le directeur général de la MRC d’Argenteuil.
OFFRE D’EMPLOI
qui valorisent la détermination et le dépas- sement de soi plutôt que la compétition pure et dure. «À quel autre événement pouvez-vous voir de jeunes enfants croiser le fil d’arrivée aux côtés des vétérans coureurs des bois qui parcourent 160 kilomètres en deux jours?, a demandé avec le sourire Andy Crawford, qui encourageait les fondeurs à la fin du parcours. C’est le marathon du dépassement et celui du pur plaisir en même temps. Une étape de 16 kilomètres ou le marathon au complet, la passion est
l’Outaouais. «Il est important que l’on travaille en- semble pour faire de ce marathon un grand événement rassembleur, a indiqué l’un des membres directeur du club de mo- toneige Hibou blanc, Peter Haldimand. Les skieurs avaient accès à nos sentiers pour le marathon et nous avons eu d’excellents commentaires de leur part. Ce fut un réel plaisir de rencontrer les skieurs et nous es- pérons que cette collaboration continuera et permettra de créer des liens entre les différents sports.»
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La solidarité entre les skieurs est une des valeurs fon- damentales du Marathon canadien de ski. Depuis près de 50 ans maintenant, en dépit de conditions climatiques parfois capricieuses (verglas, manque de neige, pluie), le marathon a toujours eu lieu, bien que le parcours a dû, parfois, être modifié. Par exemple, lors de la crise du verglas en 1998, on a réussi à ou- vrir la piste et le MCS a été un succès, mais en 2010 et 2011, l’absence de neige avait forcé le marathon à se tenir uniquement à Montebello.
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