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FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca Résurrection de l’Auberge Chesley
CORNWALL | Située non loin de la rue Pitt et dissimulée par des édi!ces à appar- tements, l’Auberge Chesley est un véri- table oasis de tranquillité au centre-ville. L’établissement de briques fête ses 200 ans cette année et est la plus ancienne auberge de l’Ontario. Près de l’entrée imposante de l’auberge se trouve un piano à queue, fabriqué il y a plus de 150 ans à Kingston. Chaque grande J’ai toujours aimé l’art et les antiquités Robert Prowse salle de l’établissement regorge de trésors culturels, des objets ayant appartenu à un certain empereur chinois il y a près de 4000 ans, des rideaux conçus au Cachemire et même des tableaux d’art abstrait. «J’ai toujours aimé l’art et les antiquités, reconnaît Robert Prowse, aubergiste et pro- priétaire de l’établissement. Même lorsque j’habitais à Toronto, dans un appartement, j’avais ce piano!» Autrefois réalisateur de télévision, M. Prowse est venu de Toronto pour s’établir à Cornwall, il y a moins de trois ans. L’amateur d’histoire dit adorer la ville qui l’a accueilli à bras ouverts. «Les gens sont tellement gen- tils ici, explique-t-il. C’est aussi bien moins occupé qu’à Toronto.» Construit en 1814 par Alsaints Chesley, vétéran de la guerre d’indépendance amé- ricaine et de la guerre de 1812, l’auberge est désignée propriété historique. Selon M. Prowse, l’auberge accueille plu- sieurs cyclistes qui tombent en amour avec les pistes cyclables de la ville. «Les gens venant de Toronto et Kingston n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils aperçoivent le Parc Lamoureux ainsi que les pistes de Cornwall, souligne-t-il avec !erté. La ville de Cornwall longe le St-Laurent. C’est parfait pour les amateurs de vélo.» M. Prowse explique aussi que plusieurs voyageurs sont quelque peu e"rayés de traverser Montréal la nuit. Ceux-ci s’arrêtent donc à l’auberge. «Lorsque l’on ne parle pas français et qu’il est 23h, souvent on ne veut pas s’aventurer dans une ville avec des enseignes qu’on ne comprend même pas, dit-il. Donc, certains voyageurs restent ici pour ensuite continuer leur parcours le len- demain matin.» Un lit douillet n’est pas la seule chose qui attend les visiteurs de l’Auberge Chesley. Dès le petit matin, un déjeuner aux allures des meilleurs restaurants des environs les attend. Aumenu: gaufres, bacon, omelettes, une grande sélection de fruits et des petits pains chauds. De plus, la plupart des ingré- dients utilisés, dont les fruits et même la viande, proviennent de fournisseurs locaux.
Photos fournies
Située non loin de la rue Pitt et dissimulée par les édi#ces à appartements, l’Auberge Chesley est un véritable oasis de tranquillité au centre-ville.
Plus tard dans la journée, les occupants peuvent aussi fréquenter les restaurants situés à proximité de l’auberge. «Cornwall possède plusieurs très bons restaurants chics près d’ici, souligne M. Prowse. De plus, leurs menus sont variés et beaucoup moins chers que dans les grandes villes comme Ottawa et Kingston.» Lorsqu’on demande à M. Prowse ce qui l’a incité à quitter Toronto pour venir s’établir à
Cornwall en tant qu’aubergiste, celui-ci sou- rit pour reconnaître qu’il adore faire de nou- velles connaissances.«Auparavant, je louais le sous-sol de ma résidence à Toronto, explique-t-il. J’ai rencontré plusieurs indi- vidus très intéressants. Quelques-uns sont devenus mes amis. Les gens qui s’arrêtent à mon auberge sont tous très gentils et at- tachants.»
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