FNH N° 1130

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BOURSE & FINANCES

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 23 NOVEMBRE 2023

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l'impact sur le pouvoir d'achat des citoyens.

la généralisation de la protection sociale dans le cadre non contribu- tif. Quant aux charges d'intérêts de la dette, bien que leur hausse soit prévue, leur niveau devrait rester sous contrôle, maintenu autour de 2,4% du PIB. Ce cadrage budgétaire à moyen terme devrait permettre également

de donner une meilleure visibilité sur la situation et les perspectives des finances publiques et de renforcer la confiance et la qualité de crédit dont jouit notre pays auprès des partenaires et investisseurs natio- naux et étrangers. En définitive, ces réformes économiques au Maroc dépeignent une stratégie prudente et

progressive pour équilibrer les impé- ratifs budgétaires, tout en préser- vant un filet de sécurité sociale. Les ajustements tarifaires, aujourd’hui nécessaires, reflètent une approche nuancée pour atténuer l'impact sur les citoyens (les plus démunis) et jeter les fondations d'une consoli- dation budgétaire à long terme. ◆

Impact positif sur les dépenses publiques Selon les projections du ministère des Finances pour la période 2024- 2026, cette réforme progressive de la Caisse de compensation aura des répercussions positives sur les dépenses publiques. La charge de compensation, qui s'élevait à 42 mil- liards de dirhams en 2022 (sur fond de hausse des prix énergétiques), devrait baisser de manière significa- tive pour atteindre… 7,8 milliards de dirhams en 2026. Entre-temps, ces dépenses baisseront à 16,9 milliards de dirhams en 2024, puis à 11,5 mil- liards en 2025. Par ailleurs, le plan de consolidation budgétaire au Maroc pour la période 2024-2026, repose sur une crois- sance annuelle moyenne de 5,3% des recettes fiscales, tandis que les recettes non fiscales devraient connaître une hausse moyenne de 6,4%. Au cœur de cette stratégie, selon le document de la program- mation budgétaire triennale (PBT), figure la mobilisation continue des ressources via des mécanismes de financement innovants avec un montant de 35 milliards de dirhams par an entre 2024 et 2026. Côté dépenses, la PBT mise sur une maîtrise de leur évolution, avec un taux de croissance annuel moyen plafonné à 3,3%. Cette gestion pru- dente des dépenses repose sur plu- sieurs piliers, dont la réduction du poids des charges de personnel, passant de 10,6% du PIB en 2023 à 10% du PIB en 2026. L'optimisation des dépenses d'investissement autour des 6% du PIB d'ici 2026 sera soutenue par une intensifica- tion de l'utilisation du partenariat public-privé (PPP). L'effort structurel pour maîtriser les dépenses publiques s'étend éga- lement aux dépenses de fonction- nement, hors salaires, maintenues à 6% du PIB entre 2024 et 2026. La programmation triennale intègre également le redéploiement pro- gressif des ressources allouées aux programmes sociaux actuels (Ramed, Tayssir,…) et à la compen- sation, en faveur du déploiement de

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