Réforme de 2021 – impact de la réforme sur l’activité de publication Plusieurs évolutions relatives à l’activité de publication viennent également impacter cette activité
OPPORTUNITÉS
RISQUES
Extension des revues prise en compte pour la dotation des MERRI afin de prendre en compte les re- vues de sciences sociales.
Intégrer de nouvelles disciplines d’intérêt pour la recherche appliquée en santé
Création d’une nouvelle catégorie de classement de certaines revues (The Lancet, Nature, Science, NEJM, JAMA et BMJ), avec un haut coefficient.
Favoriser la recherche d’excellence en récom- pensant davantage les publications dans les revues les plus prestigieuses
Suppression des auteurs appartenant à la liste d’investigateurs comme auteurs de l’article pour les dotations.
• Favoriser la dotation des centres promoteurs et investigateurs les plus actifs • Limiter les dotations de centres listés comme investigateurs mais n’ayant pas incus de pa- tients dans l’étude
L’investigation clinique est un coût financier pour les établissements de santé, qui est in- suffisamment couvert par une enveloppe ne représentant que 15% des dotations. Ce sous-fi - nancement était complété partiellement par les points de publications attribués aux investiga- teurs. Cette mesure prive les établissements investigateurs d’un financement potentiel par l’enveloppe publication.
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Introduction d’un compte fractionnaire dans les publications : le score de publication associé à chaque auteur diminue désormais au fur et à mesure que le nombre d’auteur augmente.
• Éviter de « gonfler » artificiellement la valeur totale d’une publication grâce à la répartition au prorata du nombre d’auteurs
Les travaux les plus ambitieux demandent l’effort de nombreux participants, mais la pu- blication dans une revue prestigieuse ne com- pense pas toujours l’investissement en moyens humains. Cette mesure risque de pénaliser les investigateurs les plus actifs d’études multi - centriques, et donc paradoxalement favoriser la publication de travaux de moindre intérêt pour la recherche , comme des études mono- centriques ou des cas cliniques.
• Éviter les listes d’auteurs à rallonge
Le principal point d’alerte concerne la rémunération de l’investigation, réalisée par une majorité d’établissements du CNCH qui, en l’état actuel, ne bénéficieront plus d’une juste rétribution de cette activité. Cela risque à terme de se traduire par une diminution des inclusions dans les essais cliniques multicentrique de promotion académiques (en particulier les programmes hospitaliers de recherche clinique, ou PHRC), et aux patients de ne pouvoir bénéficier des essais cliniques qui sont parfois la dernière ligne thérapeutique disponible.
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