Diagnostic des forces et faiblesses du CNCH
FORCES
FAIBLESSES
• Qualité du maillage territorial : centres plus nombreux que leurs homologues des CHU et du privé, acteur majoritaire voire exclusif dans les régions les plus sous-dotées • 94% de la population à moins d’une heure d’une USIC, et 86% de plateaux de coronarographie • Activité interventionnelle très dynamique : +6%/an • 1 er acteur des urgences cardio-vasculaires : rapidité de la réponse préhospitalière, trai- tement de près de la moitié des syndromes coronariens aigus • Investissement dans l’innovation : dynamique forte sur les nouvelles pratiques intervention- nelles, croissance de l’activité de télémédecine, montée en puissance sur l’investigation et la promotion d’études cliniques • Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) : le CNCH est le premier offreur de soins en cardiologie des GHT • Acteur majeur de la prise en charge de la phase aigüe des pathologies chroniques : 63% des sé- jours hospitaliers pour insuffisance cardiaque sont pris en charge au CNCH • Évaluation des pratiques : montée en puis- sance du registre France PCI, initié par un centre du CNCH au bénéfice d’une meilleure évaluation de la qualité des prises en charge par les plateaux de cardiologie interventionnelle
• Pénurie de cardiologues : solde entrées/sor- ties négatif, taux de vacance élevé à l’hôpital, raréfaction des cabinets de ville • Manque d’attractivité des CH dans le recru - tement de cardiologues, notamment auprès des nouvelles générations : concurrence face à des structures hospitalières plus grandes et disposant d’une expertise plus forte (CHU) ou proposant des conditions de travail et une ré- munération, notamment concernant la perma- nence des soins et les gardes, plus attractives (cliniques privées, ville) • Crise des vocations infirmières : glissement de tâches souvent non encadré juridiquement, rémunération décorrélée du niveau de respon- sabilités alloué, manque de reconnaissance statutaire des compétences acquises • Prise en charge des syndromes coronariens aigus : mortalité stable depuis 2016, délai de revascularisation supérieur de 50% aux recom- mandations des sociétés savantes • Sous-utilisation des outils numériques : perte de temps pour les professionnels, perte de qualité pour les patients, frein pour le déve- loppement de la télémédecine • Sous-dotation du parc d’imagerie hospitalier et déficit en Manipulateur Electro-Radiologie Médicale (MERM) • Sous-rémunération de plusieurs prises en charge • Relations ville-hôpital : manque de commu- nication, cloisonnement des modes d’exercice • Insuffisance du suivi au long cours des pa- tients chroniques : manque de parcours de soins coordonnés par une équipe missionnée et formée à ce suivi, accès difficile à une offre de réadaptation adaptée, se traduisant par un taux élevé de réhospitalisations
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