Démographie médicale
CAPITALISER SUR L’ENGOUEMENT POUR L’IMAGERIE CARDIAQUE POUR RÉDUIRE LES DIFFICULTÉS LIÉES À LA PÉNURIE DE RADIOLOGUES HOSPITALIERS
De nombreuses spécialités sont impliquées dans l’imagerie cardiaque en France (les médecins radiologues, les médecins nucléaires, les MERM), auxquels s’ajoutent les cardiologues spécialisés dans le cas de l’imagerie cardiaque. Un rapport de la Cour des Comptes datant de 2016 132 mettait en évidence le phénomène de désaffection des métiers liés à la radiologie pour le secteur public : 75% des médecins radiologues et 60% des médecins nucléaires exerceraient une activité libérale ou mixte. Le recrutement de MERM devient également de plus en plus difficile : l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie (AFPPO) estime à 2000 le nombre de postes vacants en 2022.
Le secteur souffre d’une vacance élevée, de l’ordre de 40% pour les praticiens hospitaliers radiologues à temps plein. Cette situation est la résultante d’une baisse régulière du nombre de radiologues hos- pitaliers, de 23% entre 2000 et 2015 ; et résulte en grande partie des écarts de salaire entre le secteur public et le secteur libéral ainsi que des contraintes liées à la permanence des soins en établissement public de santé. Concernant la cardiologie, la pénurie de radiologues pourrait être compensée par l’engouement actuel des étudiants pour l’imagerie cardiaque, la spécialité la plus prisée par les internes en 2021. Dans ce contexte, un élargissement des modalités d’accès à l’imagerie d’expertise en cours de carrière serait bienvenue pour pallier aux difficultés actuelles.
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Proposition 5 - Élargir les modalités d’accès des praticiens hospitaliers à l’imagerie d’expertise au cours de la carrière
132 • Cour des Comptes, Rapport sur les moyens matériels et humains consacrés à l’imagerie médicale , 2016
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