L'intégral VF

AUTEURS :

• FRANCK ALBERT • GRÉGOIRE RANGÉ

Diagnostic

FORCES

FAIBLESSES

• Les indicateurs définis par l’ESC et repris par la SFC et la HAS définissent des indicateurs permettant d’évaluer le niveau de qualité et de pertinence des prises en charge de chacun • La montée en puissance de France PCI, re- gistre français initié par un centre du CNCH pour l’activité de cardiologie interventionnelle, contribue à l’amélioration de la qualité des prises en charge

• Aucun outil national ni méthode de recueil d’indicateurs n’ont été mis en place au niveau national pour permettre aux établissements de s’évaluer • Les programmes d’accréditation risques exis - tants sont exigeants et difficile à mettre en œuvre pour les professionnels de santé

OPPORTUNITÉS

MENACES

• L’adhésion à France PCI, doit être encouragée pour faciliter la mise en place de véritables démarches d’amélioration des pratiques • L’accréditation risque facilite la certification des établissements de santé

• Si les établissements ne prennent pas l’ini- tiative de la mise en place d’une politique de suivi de la qualité, cette dernière risque d’être rendue obligatoire par une entité tierce, sans prise en compte des particularités de chacun

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Les propositions du CNCH 1. Inciter les centres de cardiologie interventionnelle à adhérer à des registres nationaux (France PCI et France TAVI, etc.) avec le soutien des Agences Régionales de Santé (ARS) en lien avec la Société Française de Cardiologie, pour faciliter la traçabilité et l’évaluation des pratiques sur la base de comparaisons inter-établissements fiables 2. Initier dans chaque centre la définition et le suivi d’indicateurs de performance des prises en charge en s’appuyant sur les démarches en cours au sein des sociétés savantes et registres régionaux et nationaux, en lien avec la Haute Autorité de Santé (HAS) 3. Simplifier la procédure d’accréditation risques pour la rythmologie interventionnelle et la cardiologie interventionnelle afin d’inciter les centres à adhérer à cette démarche Pour améliorer leurs pratiques, les professionnels de santé disposent de recommandations de bonnes pratiques et d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins notamment définis par la Haute Autorité de Santé (HAS), la Société Européenne de Cardiologie (ESC) et la Société Française de Cardiologie (SFC). Ces outils sont toutefois partiellement et peu utilisés dans les établissements de santé publics comme privés et donc au CNCH, ce qui renforce la disparité et le manque de visibilité sur la qualité et la sécu- rité des soins délivrés dans les différents établissements. Chaque centre devrait s’engager dans une démarche d’évaluation régulière de ses pratiques en s’appuyant sur les différents registres et publica- tions existants.

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