LE CNCH PROPOSE DES ÉVOLUTIONS POUR AMÉLIORER LA COHÉRENCE DES INDICATEURS ET RECOMMANDATIONS AU SEIN DES ÉTABLISSEMENTS
Bien qu’ils se rejoignent sur de nombreux points, la multiplicité des in - dicateurs et recommandations et l’absence de référentiel consolidé se traduit par une disparité des méthodes d’évaluation et n’aide pas à ce que les centres s’inscrivent dans une « démarche qualité ». Il apparaît donc nécessaire de définir de manière unique et commune à tous les acteurs les données à étudier et donc des indicateurs de qualité et de sécurité cohérents et adaptés. Il est indispensable de mettre à disposition des centres de cardiologie et des patients des indicateurs communs assortis de méthodes standardi- sées de recueil afin qu’ils puissent comparer leurs pratiques et évaluer la qualité de leurs prises en charge respectives.
Ce type de recueil existe déjà en partie pour la cardiologie interventionnelle : le registre France PCI, présenté dans le chapitre sur les syndromes coronariens, consolide les données d’activité, pratiques et formalise plusieurs indicateurs pour les 46 centres qui en sont membres. L’ensemble des centres gagneraient à adhérer à ce registre dont la richesse et l’exhaustivité n’en seraient que plus importantes. L’adhésion à un registre national de ce type est par ailleurs une recommandation forte de l’ESC. Proposition 1 - Inciter les centres de cardiologie interventionnelle à adhérer à des registres nationaux (France PCI et France TAVI, etc.) avec le soutien des Agences Régionales de Santé (ARS) en lien avec la Société Française de Cardiologie, pour faciliter la traçabilité et l’évaluation des pratiques sur la base de comparaisons inter-établissements fiables Proposition 2 - Initier dans chaque centre la d éfinition et le suivi d’indicateurs de performance des prises en charge en s’appuyant sur les démarches en cours au sein des sociétés savantes et registres régionaux et nationaux, en lien avec la Haute Autorité de Santé (HAS)
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Accréditation risques
L’ACCRÉDITATION RISQUES EN
La prévention des risques participe également à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Dans ce cadre, il existe actuellement une accréditation pour la cardiologie et la rythmologie interventionnelle. Il s’agit d’un programme volontaire de gestion des risques destiné aux professionnels exerçant une spécialité « à risques » en établissement de santé qui peut être réaliser individuellement ou en équipe. En plus d’améliorer la qualité des pratiques professionnelles, il vise à réduire le nombre d’Evènements Indésirables Associés aux Soins (EIAS) et à limiter leurs conséquences au bénéfice de la sécurité du patient.
CARDIOLOGIE ET EN RYTHMOLOGIE INTERVENTIONNELLE PARTICIPE À LA
PRÉVENTION DES RISQUES DE CES SPÉCIALITÉS
L’accréditation de la cardiologie et de la rythmologie interventionnelle est fondée sur des programmes élaborés par un organisme d’accréditation agréé par l’HAS (ODP2C-CARDIORISQ) qui engagent les professionnels à réaliser annuellement : • Des activités d’analyse de pratique, avec la déclaration et l’analyse des évènements indésirables associés aux soins et, la participation à des activités d’évaluation des pratiques professionnelles. • Des activités d’acquisition ou de perfectionnement des connaissances, avec la mise en œuvre de recommandations ou référentiels et la participation à des activités de formations ou congrès.
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