AUTEURS :
• S.CATTAN • F.FELLINGER • M.ROCHER
Diagnostic
FORCES
FAIBLESSES
• Le dynamisme des services de cardiologie du CNCH rejaillit positivement sur les recettes perçues par les établissements de santé : le CNCH représente plus de la moitié de la T2A en cardiologie
• Le CNCH est moins bien positionné sur les ac - tivités interventionnelles, plus rémunératrices • La sous-rémunération de certains séjours, notamment les infarctus du myocarde, peut causer des déficits importants pour les ser - vices accueillant une majorité d’urgences cardiovasculaires • Le CNCH a des coûts plus élevés que le secteur privé lucratif et presque équivalent à ceux des CHU, ce qui s’explique par la lourdeur des patients pris en charge
OPPORTUNITÉS
MENACES
• Sous réserve d’un meilleur équilibre des coûts et recettes, la dynamique de la rythmologie interventionnelle au CNCH se développe et doit contribuer fortement à la progression des recettes des services
• La sous-rémunération de certains types de séjours peut se traduire par une « sélection » des pathologies accueillies au sein d’un service
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Les propositions du CNCH 1. Revaloriser les tarifs des séjours hospitaliers (groupements homogènes de séjours, GHS) actuellement inférieurs aux coûts réels, en particulier pour la prise en charge des urgences vitales
Depuis le plan « Hôpital 2007 » lancé en 2004, la majorité des financements des établissements de santé français proviennent de la T2A pour Tarification A l’Activité. Chaque séjour bénéficie d’un tarif (GHS 133 ) défini en fonction du GHM 134 auquel il est rattaché. Ce chapitre a pour but de mesurer la contribution des services de cardiologie à l’équilibre économique des établissements de santé et d’identifier les séjours sous-rémunérés au regard de l’ampleur des coûts induits par la prise en charge.
133 • Groupement homogène de séjour 134 • Groupement homogène de malade
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