Pour être efficiente, cette gradation doit, en outre, respecter un principe clé : la subsidiarité. Celui-ci consiste à déléguer au plus petit échelon compétent toute tâche pouvant l’être. En l’occurrence, il s’agit ici d’adresser les patients vers la structure de soins la plus adaptée : tout patient pouvant être pris en charge par un établissement au niveau de recours inférieur et sous condition de distance géographique doit y être adressé prioritairement. Au-delà des urgences engageant le pronostic vital, les délais actuels pour obtenir une consultation de cardiologie compliquent le diagnostic et mettent en jeu la qualité de vie des patients. La mise en place d’unités de consultations non programmées permettrait de traiter les patients ayant des symptômes importants avant qu’ils n’aient besoin d’être hospitalisés en USIC. C’est ce que prévoit de mettre en place l’hôpital de Chartres, sur le modèle de l’UCASAR (Unité Cardiologie Ambulatoire, Sans ou Avec Rendez-vous) à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui présenterait les caractéristiques suivantes : • Consultations dédiées au dépistage • Équipements requis : échographes, kit de dosage de marqueurs biologiques, accès à un scanner cardiaque et convention avec une USIC • Temps dédié à la réalisation de téléconsultations pour les patients se rendant dans les centres partenaires du GHT • Horaires d’ouvertures : de 8h à 20h • Personnel : selon les possibilités locales, encourager la participation des cardiologues libéraux. Cette participation serait facilitée par la mise en place d’un acte complémentaire valorisant permettant de rémunérer l’effort induit par les libéraux.
Proposition 2 - En lien avec les médecins libéraux, créer des structures cardiologiques de consultations non-programmées pour la prise en charge des besoins les plus urgents
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