AUTEURS :
• BERNARD JOUVE • ALEXANDRU MISCHIE • JACQUES MONSEGU • GRÉGOIRE RANGÉ
Diagnostic
FORCES
FAIBLESSES
• Le CNCH joue un rôle majeur dans le maillage territorial : 86% du territoire est situé à moins d’une heure d’un centre en capacité de traiter un syndrome coronarien aigu • Le CNCH prend en charge 46% des syndromes coronariens aigus nécessitant un geste de revascularisation • La réponse préhospitalière est rapide
• Le délai de la réponse intra-hospitalière est trop élevé : les délais douleurs-ECG et revas - cularisation sont supérieurs dans 50% des cas aux recommandations institutionnelles • Le manque de structuration des parcours de soins se traduit par un désengagement de certains patients souffrant d’un SCC dans le suivi de leur prise en charge et la dégradation rapide de leur état de santé
OPPORTUNITÉS
MENACES
• Le développement des prises en charge ambu- latoires et de l’imagerie endo-coronaire pour le traitement des Syndromes Coronariens Chroniques (SCC) offrent de nouvelles pers- pectives d’évolution des pratiques au CNCH
• Les établissements de santé rencontrent des difficultés croissantes à assurer la perma- nence des soins pour la prise en charge des urgences coronariennes • Le diagnostic des Syndromes Coronariens Aigus (SCA) atypiques (femmes, personnes âgées) est perfectible et se traduit par une perte de chance pour certains patients
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Les propositions du CNCH 1. Lancer une campagne publique pour systématiser le réflexe 15 en cas de douleur thoracique 2. Systématiser les adressages directs vers les centres équipés d’un plateau de cardiologie interventionnelle en cas d’infarctus du myocarde 3. Généraliser l’utilisation d’applications mobiles dédiées à l’infarctus aigu du myocarde pour communiquer et échanger plus facilement entre urgentistes et cardiologues puis entre cardiologues et patients pour le suivi du traitement 4. Améliorer le suivi au long cours des patients coronariens en les intégrant dans des parcours de soins incluant 3 à 4 consultations lors de la première année du suivi et une phase de réadaptation cardio-vasculaire 5. I nclure les Enseignants en Activité Physique Adaptée (EAPA) dans le suivi au long cours des patients coronariens
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