AUTEURS :
• SAIDA CHEGGOUR • ALAIN DIBIE • XAVIER MARCAGGI • ALEXANDRU MISCHIE
Note : les suites données au programme Etapes étaient encore en attente au moment de la rédaction de ce chapitre.
Diagnostic
FORCES
FAIBLESSES
• Les établissements du CNCH positionnés sur un même bassin de santé ont l’habitude de travailler ensemble ce qui facilite la mise en place d’offres de télémédecine dans les centres ne disposant pas d’une offre de cardiologie suffisante
• Le manque d’équipements informatiques et l’inefficience de certains logiciels sont des freins au développement de la télémédecine • Les données d’activité disponibles manquent de fiabilité, en particulier pour la télé- consultation • L’organisation interne des services laisse en- core peu de place au développement d’une activité structurée de télémédecine
OPPORTUNITÉS
MENACES
• La télémédecine est un facteur clé pour amé - liorer l’accès aux soins sur les territoires les plus isolés. La pérennisation du financement de la télésurveillance faciliterait son dévelop- pement et la formalisation de l’activité dans les services • Le développement de la télémédecine per- mettrait d’améliorer le suivi des pathologies chroniques et de participer à la réduction des délais de prise en charge
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• Déséquilibre et baisse de qualité de système en l’absence d’encadrement juridique et technique • Il existe un risque de saturation des capacités et de désinvestissement des acteurs : les mo- dalités de financement de la télésurveillance notamment doivent être très rapidement cla- rifiées et pérennisées
Les propositions du CNCH 1. Préciser le périmètre d’utilisation de la téléconsultation et encourager l’utilisation d’objets connectés (Tensiomètre, ECG) pour améliorer la rentabilité diagnostique des téléconsultations 2. Encourager la délégation de tâches (échocardiographies, holters, etc.) et la téléconsultation accompagnée par le biais d’un infirmier diplômé d’Etat (IDE) formé, en mettant en place des protocoles de coopération adaptés 3. Développer le recours aux nouvelles technologies numériques mobilisant l’intelligence artificielle pour permettre la réalisation d’actes techniques réalisés dans les centres partenaires et analysés à distance par un cardiologue du centre référent 4. Mettre en place des unités dédiées à la télésurveillance, disposant d’une vraie autonomie financière et organisationnelle , sous la responsabilité d’un médecin en coopération avec des soignants issus du service de cardiologie et formés à la discipline 5. Inciter les professionnels à mieux coder leur activité de télémédecine pour faciliter le suivi de la dynamique de cette nouvelle activité et évaluer le bénéfice populationnel apporté 6. Renforcer le développement de la télémédecine en cardiologie en proposant un financement plus juste des missions
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