AUTEURS
• SIMON CATTAN • MICHEL HANSSEN
Diagnostic
FORCES
FAIBLESSES
• Le CNCH a un potentiel d’attractivité pour le recrutement des cardiologues qui repose sur la richesse des pathologies rencontrées, le travail en équipe, la présence de plateaux techniques complets. La sécurité de l’emploi est également un facteur discriminant • 67% des PH en cardiologie exercent au CNCH
• La pénurie de cardiologues, en ville comme à l’hôpital se traduit par un solde d’entrées / sorties négatif, un allongement des délais d’attente et une raréfaction des cabinets de ville • La moyenne d’âge des cardiologues augmente • Les CH font face à un déficit d’attractivité, no - tamment auprès des nouvelles générations : concurrence face à des structures hospitalières plus grandes et disposant d’une expertise plus forte (CHU) ou proposant des conditions de travail et une rémunération , notamment concernant la permanence des soins, plus attractives (cliniques privées, ville) • La lourdeur des tâches administratives et le sous-équipement en outils numériques représentent une perte de temps et d’énergie importants pour les professionnels de santé
OPPORTUNITÉS
• La réforme du statut de PH assouplit les condi- tions d’exercice et va dans le sens d’une meil- leure attractivité de l’exercice hospitalier • Capitaliser sur la réforme des soins critiques permettrait d’ assouplir les obligations de per - manence des soins dans les plus petits ser - vices de cardiologie, appartenant en majorité au CNCH
95
MENACES
• Le taux de vacance déjà élevé des PH dans le secteur public va augmenter dans les prochaines années • Les difficultés d’adressage vers l’hôpital vont s’accentuer et s’accompagner de tensions sur l’accès aux consultations et sur la continuité des soins non-programmés. Cela s’explique par : - La diminution annoncée des effectifs libéraux exerçant en ville (multipliant ainsi les déserts médicaux) risquant de se reporter sur l’hôpital - L’hyperspécialisation et l’évolution du rapport à l’équilibre entre vie professionnelle et vie per- sonnelle des nouvelles générations • L’allongement des délais d’attente risque de se traduire par davantage de renoncement aux soins • La qualité des prises en charge risque de se dégrader en raison de la crise démographique avec pour conséquence une concentration des efforts sur les situations les plus critiques, une dégradation de la sécurité des soins liée aux difficultés à assurer la permanence des soins, la disparition des missions moins urgentes (suivi des pathologies chroniques) résultant en une hausse des réhospitalisations et la prise en charge de patients de plus en plus lourds • L’assouplissement des obligations de permanence des soins doit être mis en œuvre en tenant compte des besoins de chaque bassin de santé pour ne pas supprimer des gardes de cardiologie au détriment des patients. • Le mouvement de concentration des acteurs privés en pôles d’activité interventionnelle, auquel s’ajoutent des conditions de travail plus favorables peut créer un appel d’air pour les cardiologues de l’hôpital public
Made with FlippingBook. PDF to flipbook with ease